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La crise financière...

7 Décembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

European-Interest-Rates.png

 

Elle continue de plus belle, malgré les bobards d'Angela et de nabuchodonosor. A des problèmes réels, on répond par des blablas.
Une "règle d'or" ? Pourquoi faire ??? Elles existent déjà, et on voit le résultat.
Donnons aussi les noms de tous les imbéciles de l'assemblée nationale qui, rien que depuis 10 ans, ont voté des bugets en déséquilibre, les gouvernements qui depuis 10 ans, les ont préparés, les noms de ceux qui se sont assis sur la règle des 3 %. Et qui nous disent aujourd'hui, qu'il faut une régle d'or...

On peut rajouter aussi, le nom du premier ministre depuis 4 ans, nous dit que nous sommes en faillite, tout en couvrant des budgets farfelus...

 

 

Il faut croire que nos hommes politiques, amateurs de budgets équilibrés se sont réveillés d'un long sommeil du château de la belle au bois dormant.

L'EURSS est en voie d'éclatement, et même la fin du mois pour l'euro, c'est peut être trop loin, ou un autre monde.

 

En même temps, on comprend mieux en regardant cette vidéo. Le grec traite de "stalinien", le parti communiste grec parce qu'il refuse l'euro, l'europe.
La plupart des citoyens sont encore attachés à l'euro, et à la construction européenne, ce qui constitue une marque de sadomasochisme évidente et absolue.
Les chiens de citoyens léchent la main qui n'arrête pas de les frapper...

 

Comme les citoyens soviétique, aucun citoyen européen n'envisage sérieusement la fin de l'UE, et dans l'intervention de Dimitri, on apprend que le PASOK bénéficie de 13 % d'intentions de vote, contre 10 % au parti communiste.

13 %, c'est encore démentiellement bon...
C'est dire le décervelage de la population, d'une popution dont certains sont capables de se flanquer le SIDA pour 650 euros par mois.

Quitte à prendre une attitude suicidaire, il vaut mieux tuer autrui que soi-même. Et les cibles possibles sont légions : élus de tous poils, troïkistes, permanents de partis politiques, bref, tous les branleurs possibles et imaginables.
Les russes des années 30 arrivaient à se faire déporter pour avoir à manger.

La même stratégie serait possible : faites le con, on vous mettra en taule, et on vous prendra en charge.
A moins, évidemment que le budget des prisons soit réduit à zéro.

 

Le décervelage est tellement avancé, que toute personne ou groupe tant soit peu sensés sont qualifiés de "stalinien", et ce que l'on veut, finalement, c'est le retour à 2007, l'âge d'or...

 

Pour Natixis, le "scénario catastrophe est tellement catastrophique qu'il est peu probable". Mais c'est compter sans la bêtise crasse des gouvernants.

Il n'y a qu'hésitation entre deux scénarios, le premier, c'est Weimar 1923, le second, c'est la création du DM en 1948.

En réalité, ils se rejoignent. Le DM fut une "consolidation" de 90 % (la valeur fut divisée par 10), en 1923, la dette fut consolidée à 2.5 %, et déclarée rachetable à 5 fois ce montant...

Faisons banqueroute de 90 % pour la totalité de la zone euro, dette publique et privée confondue, et il n'y a plus de problèmes.

 

Seulement voilà, la banqueroute reposera sur les 20 % les plus aisés, et le retour de bâton sera le retour du productif, dont les classes populaires finalement, pourraient tirer un parti important, en se mettant à travailler comme des fous, au lieu de garder les murs.

 

Certains disent que ce serait le retour aux périodes de guerre, comme épouvantail. Mais il apparaît surtout que pour beaucoup, ces phases sont très exaltantes et provoquent une hyperactivité débordante...

 

Il y a quelqu'un qui serait content, et qui pourrait nous servir un slogan bien senti, comme "travailler plus pour gagner plus", ou simplement "travailler pour gagner de l'argent..."

 

Avec des dettes publiques et privées comprises entre 450 et 1000 % du pib, on imagine ce que les intérêts constituent comme composante du pib, et ce que donnera leur fin.

Dans le cas du Royaume Uni, avec des dettes représentant 1000 % du PIB, on peut dire,qu'en dehors d'elle, celui-ci n'existe même plus... 

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H
Intéressant de document de Natixis. On y apprend que la dette extérieure de la zone euro représente 15% du PIB total, ce qui ne me semble pas beaucoup.<br /> Il apparait donc que le problème des dettes des pays européens est un problème intérieur. A priori ça devrait être plus facile de résoudre un problème s'il est à 85% intérieur.
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H
Tout cela est bien beau mais que faire ?<br /> C'est ça, qui va écrire notre "Que faire ?".<br /> ça commence à être urgent.....
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D
Les gens sont encore attachés a l'euro parce qu'ils croient à des "etats unis d'europe" qui n'existeront jamais.<br /> <br /> Le reveil se fait à la dure, en effet...
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L
Le système est déjà mort. On préfère ne pas le voir. On continue, on fait semblant de chercher des solutions, de réformer les déséquilibres. On est dans le dénie, personne ne veut affronter la<br /> réalité. Le système fait illusion à crédit. Plus de dettes, adieu les illusions. Alors chacun de nous cherche dans l'autre le responsable, toujours le dénie. le responsable c'est l'individualisme,<br /> croire que chaque personne peut suffire à elle même, qu'elle est déconnecté du monde, qu'elle ne fait partie de son ensemble. Quel événement va acter la fin du dénie, le choc de la réalité ?
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E
il n'y a pas que chez nous que cela coince, même la presse eco pravda commence à en parler<br /> <br /> Les BRICs deviennet les "Bloody Ridiculous Investment Concept "<br /> <br /> http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20111208trib000669804/le-monde-tousse-les-brics-s-enrhument.html<br /> <br /> le ton de l'article est quand même positif, histoire d'entretenir l'espoir futile, mais quand même les craquements du sytème commencent à être reconnus partout
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C
Bon papier. Pour une fois vous tapez -aussi- sur les veaux.<br /> <br /> Comme vous dites 13 % de mecs encore capables de voter pour le Pasok c'est juste surnaturel.<br /> <br /> Mais chez nous... Les XX % de mous du bulbe qui voulaient voter DSK... aubry... hollande... sarko.... bayrou... hum ?<br /> <br /> C'est pas une belle brochette gaussienne de connards, ça, hein ? Et enthousiastes (pour certains) avec ça ? !<br /> <br /> Mais j'ajouterai un détail à votre papier. Les politiciens verreux ont voté des budgets à la con depuis 30 ans... mais... ce n'est pas virtuel.<br /> <br /> Quelqu'un a profité de ces déficits, non ?<br /> <br /> Eh oui : le quelqu'un = nous tous.<br /> <br /> Les veaux.<br /> <br /> Nous en avons tous profité, plus ou moins.<br /> <br /> Tous coupables.<br /> <br /> Et tous responsables.<br /> <br /> Alors maintenant, en substance, la morale est simple :<br /> <br /> -il n'y a plus de contrat social<br /> -chacun pour sa peau<br /> -on ne réforme pas un connard. A fortiori 66 millions<br /> -bonne chance<br /> <br /> ;-)
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