La dégringolade annoncée...
30 Septembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
L'immobilier va connaître une purge monstrueuse. C'est ce que nous dit Michel Mouillart, lobbyste de l'immobilier, et non économiste comme mentionné.
D'ailleurs Le mot est galvaudé. Quand on annonce l'économiste, les autres sont priés de fermer leur gueule qui sent mauvais, et laisser parler la noblesse.
Les coups de rabots sur les aides fiscales vont certes produire leurs effets. Mais le plus important qu'il signale, c'est la chute des prêts bancaires qui
s'annoncent.
En effet, les heureux lecteurs de "La Chute" et avant de mes autres blogs, peuvent briller en société et jouer au barbeau, parce que ce qui fait le prix de l'immobilier, c'est le prêteur.
Or, pendant longtemps, les banques ne prêtaient guère sur l'immobilier, trop cher.
Les prix étaient modestes parce que constitués :
- d'apports personnels,
- de prêts amicaux,
- de prêts vendeurs. C'est à dire le tout cumulé, pas grand chose, car l'acheteur pouvait négocier comme un chien de combat.
Dans ce blog, je sais qu'il y en a au moins un qui suit, c'est Christophe. Il me contredit souvent
systématiquement (c'est à ça qu'on voit qu'il fonctionne).
Pourtant là où il ne peut me contredire, c'est quand j'affirme que le maître du monde, la banque Goldman Sachs (et plusieurs autres), parient sur l'effondrement du système économique.
On peut rappeler son précédent pari et ses conséquence sur l'immobilier US.
Donc on peut faire parfaitement confiance à Goldman Sachs sur son pari d'effondrement général, et la banque va y participé activement.
En France, c'est encore pire. Parce qu'effectivement, le secteur immobilier est le secteur phare, qui soutient toute l'économie.
Une fois cette baisse visible, la facture politique va être lourde. Le passage du stade de ouinneur à celui de baiser de l'immobilier est lourd à assumer politiquement.
En général, une bulle immobilière en pleine santé permet une réélection facile, une bulle immobilière éclatée entraîne systématiquement une alternance politique.
Comme cet effondrement immobilier s'ajoute une lourde menace sur l'assurance-vie, via les dettes d'états.
Donc, les 20 % en haut de la société, s'ils sont inquiets pour leurs avoirs, c'est l'aboutissement et la fin du processus de mûrissement révolutionnaire.
En effet, ces gens sont horriblement vindicatifs quand il s'agit de leur fortune, et qu'ils sont même capables d'aller arracher les c... des gens de Goldman Sachs, de les faire frire et de leur les faire manger...
Ils sont d'autant plus dangereux, qu'eux, ils connaissent les cercles de pouvoir.
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