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La dette, la prefon, etc...

2 Novembre 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

La prefon aura besoin de fonds. En réalité, il risque, seul, de ne pas aller très loin. Il n'a plus aucune marge de manoeuvre.

Le taux de couverture est en effet tombé à 100.7 %.

Autant dire qu'au moindre rhume, il meurt. En effet, ce n'est pas en raclant les fonds de tiroirs qu'on va pouvoir le pérenniser.

 

Le reste n'est que blabla. Les fonds de pension US et britannique ont expirés, ne laissant finalement que les retraites de base, par répartition. Le reste n'était que Ponzi.

 

Car les placements des uns, ne sont que l'endettement des autres.

la faillite des uns, entraine la faillite des autres.

Pour éviter le krach total, même le si conformiste "Le Monde", commence à flirter avec la réalité :

" Pour ce faire, une seule voie semble envisageable : une monétisation d'une partie notable des dettes publiques - c'est-à-dire leur transfert sur le bilan des banques centrales - suivie par leur annihilation partielle ".

"Le Monde", restant "Le Monde", on peut se poser la question de savoir, pourquoi l'annulation partielle et non pas totale ?

 

Pour repartir dans un nouveau cycle d'endettement ??? Pour la population, ça s'appelle se contenter des restes...

 

Comme il est dit, le budget national est un rapport de force. Il y a la population, une force considérable et le néant, les financiers. Les politiques ont choisis d'obéir au néant. Le néant ne peut les envoyer à l'échafaud.

 

Ceux qui risquent des les y envoyer, c'est ceux qui auront cru le plus longtemps à leurs fadaises. Cocus et furieux. C'est toujours comme ça.

 

Le FMI juge désormais que l'important, c'est l'emploi. Après son rappel sur les risques de guerre civile, cela implique une inflexion, et non plus des politiques "pour l'emploi" qui réduisent les salaires, les protections sociales et couvrent d'or les employeurs éventuels.

L'échec de la politique précédemment menée en France est caricatural pour les handicapés.

 

Il n'y a pas une catégorie qu'il soit plus avantageuse d'embaucher, de garder et qui elle même est "motivée" financièrement, et qui, pourtant, est massivement au chômage...

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S
<br /> La culpabisation permanente<br /> Si je ne me trompe, l'assurance sociale et la retraite par répartition ont été créés après guerre.<br /> Leurs systèmes de thésaurisation également.<br /> En bref, sans respect rigoureux de tous les détails, cela se résume à ceci:<br /> Donc nos pères ont payé pour nos grands-pères et préfinancé pour eux-même quand le système a été créé. Comme la démographie le permettait, à ce moment-là.<br /> <br /> La génération actuelle, démographiquement déclinante, nous dit-on, ne paye pas assez et crée des dettes.<br /> Or, qu'avons nous réellement payé?<br /> Les soins des anciens, les nôtres et ceux de nos enfants.<br /> Notre retraite ou du moins les dettes faites au nom de celle-ci.<br /> Mais cette génération a payé aussi:<br /> - une éducation nationale la plus chère de notre histoire.<br /> - les équipements les plus importants jamais érigés par l'Etat.<br /> - La santé, la sécurité d'une population immigrée dont l'importance est sans comparaison dans l'histoire.<br /> <br /> Et voila que l'on nous accuse de reporter le poids du financement insuffisant de nos retraites, bientôt de la santé, sur l'avenir et nos enfants.<br /> Je trouve cet argument honteux et puant.<br /> Surtout venant d'une classe politique qui nous a mis dans la dèche parce qu'elle n'a pas osé dire NON à la finance.<br /> <br /> Nous avons contribué en moyenne aux dépenses, par le don de six mois de travail par année et on nous qualifie d'égoïstes?<br /> C'est un peu fort.<br /> Aucune retenue morale, pour justifier une nouvelle paupérisation et l'ouverture du chemin de la privatisation des retraites.<br /> Encore une victoire des mêmes vautours.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Désolé , le copié-collé ne fonctionne pas sur ce site ??? erreur de frappe , ici :<br /> <br /> http://etatdurgence.blogspot.com<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Ma solution pour sortir le pays du merdier ou il a été plongé par une caste de décideurs véreux et incompétents .<br /> <br /> (cliquez sur mon pseudo )<br /> <br /> <br />
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S
<br /> @Tarzan<br /> Mais Evo c'est autre chose qu'une petite lopette sur talonnettes.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> A propos, savez vous qu'en Bolivie l'age de la retraite vient de passer de 65 à 58 ans?<br /> <br /> http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-Bolivie-abaisse-l-age-legal-de-la-retraite-de-65-a-58-ans-4544.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 3 novembre 2010 :<br /> <br /> Si le Portugal devait lancer un emprunt à 10 ans, il devrait verser un taux d’intérêt de 6,239 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR%3AIND<br /> <br /> Si l’Irlande devait lancer un emprunt à 10 ans, elle devrait verser un taux d’intérêt de 7,303 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR%3AIND<br /> <br /> Si la Grèce devait lancer un emprunt à 10 ans, elle devrait verser un taux d’intérêt de 10,769 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR%3AIND<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Et encore, t’as rien vu…<br /> <br /> 2011, l’année du pal !<br /> <br /> <br />
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D
<br /> bonsoir<br /> fond , prefon ...fondement ...,il est vrai qu'ils s'ingénient à nous enculer et les français finalement semblent apprécier ...enfin ça va commencer , ça commence à faire très mal car les enculeurs<br /> ne prennent même plus la peine de nous vaseliner , quant à la "préparation " n'en parlons même plus ...c'est du barebacking...<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Le "Néant" peut parfois faire tirer 2 balles dans la tête... !!!<br /> <br /> <br />
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B
<br /> La dette, premier poste des dépenses de l'Etat en 2011.<br /> <br /> Total des dépenses du budget général de l'Etat : 285,7 milliards d'euros.<br /> <br /> Sur ces 285,7 milliards d'euros, les dépenses les plus importantes seront pour le paiement des intérêts et le remboursement de la dette : 46,9 milliards d'euros !<br /> <br /> Ensuite, les dépenses les plus importantes seront pour l'Enseignement scolaire (enseignants des écoles, collèges, lycées) : 45,6 milliards d'euros.<br /> <br /> Autrement dit :<br /> <br /> En 2011, quand l'Etat français dépensera 100 euros, il dépensera :<br /> <br /> - 16,40 euros pour le paiement des intérêts et le remboursement de la dette.<br /> <br /> - 15,90 euros pour l'Enseignement scolaire (enseignants des écoles, collèges, lycées).<br /> <br /> - 12,80 euros pour les pensions.<br /> <br /> - 10,50 euros pour la Défense Nationale.<br /> <br /> - 8,20 euros pour la Recherche et l'Enseignement supérieur.<br /> <br /> - 6,10 euros pour la Justice et la Sécurité.<br /> <br /> - 4,30 euros pour l'Ecologie, l'Agriculture et le Développement durable.<br /> <br /> - 4,20 euros pour la Solidarité, l'Insertion et l'Egalité des chances.<br /> <br /> - 3,90 euros pour le Travail et l'Emploi.<br /> <br /> - Etc.<br /> <br /> " La progression la plus marquante parmi les dépenses de l'Etat concerne ses engagements financiers (le paiement des intérêts et le remboursement de la dette) : ils progresseraient de 6,3 % en<br /> 2011, pour devenir le premier poste de dépenses, devant l'Enseignement. "<br /> <br /> (Alternatives économiques, novembre 2010, page 16)<br /> <br /> Rappel historique :<br /> <br /> Le président Georges Pompidou (déjà très malade) et surtout son ministre des Finances Valéry Giscard d’Estaing font voter la loi du 3 janvier 1973, et notamment l’article 25 :<br /> <br /> « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. »<br /> <br /> http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19730104&pageDebut=00165&pageFin=&pageCourante=00166<br /> <br /> En clair : l’Etat n’a plus le droit de demander un prêt à la Banque de France.<br /> <br /> Conséquence : l’Etat doit emprunter sur les marchés internationaux. L’Etat doit emprunter à des banques privées, à des prêteurs privés, à des investisseurs privés.<br /> <br /> Aujourd’hui, avec le recul, nous pouvons constater que cette décision du couple Pompidou-Valéry Giscard d’Estaing était un suicide.<br /> <br /> <br />
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E
<br /> La vraie richesse, c'est nous.............si on travaille.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> La critique que je partage est aisée.<br /> Mais quelle solution.<br /> La relance: sommes nous encore des marchés consommateurs. Non!<br /> Que des marchés de remplacement, donc insuffisants pour entretenir une industrialisation comme celle que nous avons connu et délocalisée mais déjà trop importante pour les marchés dits émergents<br /> qui trop pauvres, n'accèderont pas au confort occidental. Pour de multiples raisons, dont par exemple l'énergie.<br /> Ce constat vaut pour la mondialisation contrôlée ou non.<br /> Fermer les frontières pour garder le peu de notre demande pour notre petite offre.<br /> Insuffisant pour espérer relancer notre économie.<br /> Economie qui a en outre besoin d'acheteurs nantis.<br /> Le sommes nous encore? Non.<br /> Augmenter le pouvoir d'achat, c'est à dire les salaires et la suppression d'une part importante des chômeurs?<br /> Difficile, vu l'état de l'économie et avec les risques de tuer ce qui reste comme entreprises, car les Etats ne modifieront pas leur pression. Que du contraire même.<br /> Il est donc trop tard pour ce système qui a été laminé. Victime d'un hold-up pendant trente, quarante ans.<br /> La finance lui a ôté tous moyens d'évolution, d'investissements réels sur l'avenir et a hypothéqué celui des générations à venir.<br /> La finance a créé du vent sur un tas d'air, c'est à dire rien. Elle a tout escamoté, vampirisé, désarticulé. Trente ans d'agitation de rien pour rien!<br /> Nous ne pouvons donc pas, plus mobiliser une richesse, valeur quelconque, car elles n'existent plus. C'est le désert absolu.<br /> Reste que le big bang!<br /> <br /> <br />
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