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La finalité d'une société...

10 Février 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

Quelle est la finalité d'une société. Les imbéciles néo-libéraux (excusez pour la redondance), vous dirons qu'elle tourne toute seule, et qu'elle tourne bien.

c'est faux. On  nous dit que dans 30 ans, 70 % de la population sera sans emploi.

L'automatisation tuera tout.

En réalité, une société correspond à un but. Pour le moment, le but est de gaver les cochons et d'enrichir les riches.

ça a ses limites, on le voit dans les cas, mexicains, tunisiens, egyptiens. La crise Egyptienne s'aggrave, et comme l'extérieur joue à la contre-révolution, on va arriver à 1793.

 

C'est bien la politique suivie qui est responsable des troubles. Le régime tunisien a très peu investi, sinon pas du tout, dans l'agriculture, et pourtant, la Tunisie fut un grenier à blé. Ce qui était fun, c'était le tourisme.

Bien entendu, l'occident a réagi, et veut que l'orient fasse comme lui : on met un calife à la place du calife, sans changer la politique.

Le guignol finit par lasser, et hop, on le change.

 

Les Egyptiens veulent voir partir leur président (affublé du doux surnom de "vache qui rit"), certainement pas pour le voir remplacer par le ministre de l'intérieur.

Un inquisiteur, devenu pape, nous a laissé une incroyable description d'un village occitan au XIII°siècle (Montaillou, village occitan). Mais Leroy Ladurie constate que la société occitane n'a pas participé au grand coup de tabac de la "grande commocion".

La société française de l'époque s'est effondrée, la société occitane n'a pas connue la crise.

Pourquoi ?

 

Parce que la finalité d'une société, c'est d'intégrer, non de se faire la voix des puissants. On ne fait pas grand chose dans le Montaillou du XIII° siècle, on ne fait pas grand chose au moyen-âge.

Les fêtes étaient nombreuses, et les jours de congés, sans comparaison avec nos modestes congés payés...

L'évolution actuelle conduit à une société à plusieurs vitesses, les laissés pour compte, les exploités et les exploitants.

Les exploités voyaient d'un mauvais oeil les laissés pour compte (qui leur coûte gros), mais ils sont en déclin.

 

Les mécaniques internes des sociétés les entraînent vers l'affrontement. Les laissés pour compte, que ce soit en occident ou dans les pays du tiers monde finissent par se révolter. Qu'ont ils à perdre ?

Que feront ses villageois qui verront les terres exploités par les chinois et les denrées partir au loin, alors qu'eux mêmes n'auront pas de quoi survivre ? C'est simple, ils feront la guerre, ils n'auront peut être pas mieux à manger, mais les autres non plus...

Le groenland a connu cela au moyen âge. Les établissements vikings se sont entretués jusqu'au dernier, devant des esquimaux indifférents ou hostiles, mais qui n'avaient pas changé de mode de vie...

Mais ce pourrissement des sociétés était un processus lent. On vient de le doter d'un turbo. D'après les fuites de Wikileaks, l'Arabie saoudite n'a plus de mou sous le pied, et les réserves sont surestimées de 40 %...

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D
<br /> après réflexion j'ai bien la certitude qu'"humainement parlant c'est cuit" pour reprendre l'expression de pierre hillard...<br /> <br /> http://www.erbretagne.fr/nos-articles/articles/entretien-avec-pierre-hillard-la-tour-de-babel-s'ecroulera-parce-qu'elle-est-d'essence-infernale.htlm<br /> <br /> <br />
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D
<br /> il faudrait foutre le feu à ces saloperies d'institutions infernales qui sont en train d'esclavagiser la planète entière...c'est au tour de l'occident et de ses populations de moutons qui seront<br /> tiers mondisées ,à chacun son tour vous me rétorquerez ...,le processus est engagé et est en voie d'accélération très rapide...<br /> il ne faut plus dialoguer avec ses SS globalistes apatrides mais les dessouder d'une manière ou d'une autre...si nous les laissons opérer ils vont nous laminer...<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Je crois que la Grece vient de trouver la solution à tous ses pbs :<br /> http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/02/11/la-grece-va-recourir-aux-privatisations-pour-sortir-de-la-crise_1478870_3214.html<br /> Je sens qu'on progresse... je suis effaré par autant de constances dans le pillage des nations par FMI, BCE, UE et autres institutions esclavagistes<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Tittytainment ?<br /> <br /> Eh les gars, vous etes en retard.<br /> <br /> Depuis on a invente beaucoup mieux : "IDIOCRACY"<br /> <br /> http://en.wikipedia.org/wiki/Idiocracy<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=L0yQunhOaU0<br /> <br /> <br /> Les sots parleront de stupidite hollywodienne. Pourtant, j ai rarement vu un film si profondement ancre dans le reel... pour depeindre le futur.<br /> <br /> Et c'est precisement pourquoi le Grand Soir que Patrick annonce n aura pas lieu.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> @ BA, David, etc...<br /> <br /> Quand il n'y a plus d'espoir , il reste l'espérance.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> le système s'écroulera quand "il" le voudra , ses sbires s'exécuteront sans hésitation, et l'écroulement ou du moins la démolition contrôlée de ce schéma de ponzi comme les tours du world trade<br /> center engendrera un chaos sans nom...ORDO AB CHAOS...,relisez huxley le meilleur des mondes ce n'est pas un simple rOman d'anticipation mais un programme politique amorcé depuis des siècles que la<br /> dite élite globaliste essaie de "finaliser"...;la "force négative" à l'oeuvre dans cette entreprise de construction d'un nouvel ordre mondial dépasse l'entendement .LA plupart des artisans qui<br /> oeuvrent pour cette nouvelle gouvernance pour reprendre la terminologie du dictateur du fmi(fond de misère internationale...) sont de simples lampistes ...qui seront sacrifiés sans la moindre<br /> hésitation si cela sert le plan de leur maître...<br /> je vous conseille de vous préparer à ce qui" s'en vient ", car cala va être d'une brutalité inouie...et ni l'or ou l'argent, un ak 47 les boites de conserves ne pourront nous protéger...<br /> <br /> bon courage<br /> cordialement<br /> <br /> <br />
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B
<br /> "70 % de la population sera sans emploi".<br /> <br /> Les princes qui nous gouvernent le savent depuis plusieurs années, et ils n'en ont rien à foutre : le système actuel n'a besoin que de 20 % de la population pour fonctionner.<br /> <br /> Autrement dit : seulement 20 % de la population sont nécessaires pour faire tourner la machine économique actuelle.<br /> <br /> Le seul problème de nos élites est le suivant : comment empêcher les 80 % "non-nécessaires" de se révolter ?<br /> <br /> Du 27 septembre 1995 au 1er octobre 1995, à San Francisco, le grand hôtel Fairmont accueille 500 membres de l’élite mondiale : chefs d’Etat, hommes politiques, dirigeants d’entreprises<br /> multinationales, universitaires, chercheurs, etc.<br /> <br /> Cette réunion du Fairmont se déroule dans le cadre de la fondation de Mikhaïl Gorbatchev. Elle a une grande importance historique. Elle fait intervenir George Bush père, George Schultz, Margaret<br /> Thatcher, Ted Turner de l’entreprise CNN, John Gage de l’entreprise Sun Microsystems, des dizaines d’autres personnalités de tous les continents. Elle a pour thème « l’avenir du travail ».<br /> <br /> Je recopie un passage du livre "Le piège de la mondialisation" :<br /> <br /> « L’avenir, les pragmatiques du Fairmont le résument en une fraction et un concept : « Deux dixièmes » et « tittytainment ».<br /> <br /> Dans le siècle à venir, deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. « On n’aura pas besoin de plus de main d’œuvre », estime le magnat<br /> Washington Sycip. Un cinquième des demandeurs d’emploi suffira à produire toutes les marchandises et à fournir les prestations de services de haute valeur que peut s’offrir la société mondiale. Ces<br /> deux dixièmes de la population participeront ainsi activement à la vie, aux revenus et à la consommation – dans quelque pays que ce soit. Il est possible que ce chiffre s’élève encore d’un ou deux<br /> pour cent, admettent les débatteurs, par exemple en y ajoutant les héritiers fortunés.<br /> <br /> Mais pour le reste ? Peut-on envisager que 80 % des personnes souhaitant travailler se retrouvent sans emploi ? « Il est sûr, dit l’auteur américain Jeremy Rifkin, qui a écrit le livre La Fin du<br /> travail, que les 80 % restants vont avoir des problèmes considérables. » Le manager de Sun, John Gage, reprend la parole et cite le directeur de son entreprise, Scott McNealy : à l’avenir, dit-il,<br /> la question sera « to have lunch or be lunch » : avoir à manger ou être dévoré.<br /> <br /> Cet aréopage de haut niveau qui était censé travailler sur « l’avenir du travail » se consacre ensuite exclusivement à ceux qui n’en auront plus. Les participants en sont convaincus : parmi ces<br /> innombrables nouveaux chômeurs répartis dans le monde entier, on trouvera des dizaines de millions de personnes qui, jusqu’ici, avaient plus d’accointances avec la vie quotidienne confortable des<br /> environs de la baie de San Francisco qu’avec la lutte quotidienne pour le survie à laquelle doivent se livrer les titulaires d’emplois précaires. C’est un nouvel ordre social que l’on dessine au<br /> Fairmont, un univers de pays riches sans classe moyenne digne de ce nom – et personne n’y apporte de démenti.<br /> <br /> L’expression « tittytainment », proposée par ce vieux grognard de Zbigniew Brzezinski, fait en revanche carrière. Ce natif de Pologne a été quatre années durant conseiller pour la Sécurité<br /> nationale auprès du président américain Jimmy Carter. Depuis, il se consacre aux questions géostratégiques.<br /> <br /> Tittytainment, selon Brzezinski, est une combinaison des mots entertainment et tits, le terme d’argot américain pour désigner les seins. Brzezinski pense moins au sexe, en l’occurrence, qu’au lait<br /> qui coule de la poitrine d’une mère qui allaite. Un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettrait selon lui de maintenir de bonne humeur la population frustrée de<br /> la planète. »<br /> <br /> (Hans-Peter Martin, Harald Schumann, "Le piège de la mondialisation", Solin Actes Sud, page 12)<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Une excellente idée Pierre !<br /> pourquoi ne pas faire une base de données pipoles'Zélites ?<br /> où l'on pourra voir les adresses des maisons principales et secondaires, les photos des magnifiques propriétés ,qu'ils nous ont volé ...<br /> Tout ça pour nous mettre en appétit et préparer tranquillement notre programme.<br /> Parce qu'un jour ,avec tout le bordel économique qu'ils ont créé,la monnaie disparaîtra ,viendra immanquablement un grand chaos.<br /> Alors ce sera notre heure...<br /> Que la chasse commence.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> A propos de l'accaparement des terres africaines par les Chinois...<br /> <br /> On peut faire un parallèle avec les banques : ces institutions qui nous paraissent si monstrueuses, tentaculaires et inaccessibles, c'est quoi finalement ?<br /> <br /> C'est quelques poignées de types dont on connaît l'adresse.<br /> <br /> Ils ne sont pas durs à trouver. Il ne serait pas dur de faire un exemple marquant pour leurs congénères.<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Dans la plupart des endroits du monde, les affaires sont menées par l'état ou bien le plus "musclé" (celui qui controle l'armée, la police, des milices privées). On ne peut donc pas décemment<br /> parler de capitalisme, qui repose (devrait reposer) sur des coopérations volontaires (à tout le moins non-subies).<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Je pense que vous vous trompez, d'ailleurs ces idées ne mènent pas le monde, sauf dans quelques endroits (suisse, usa), et encore, imparfaitement...<br /> <br /> <br />
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S
<br /> @Nam<br /> Non je ne voulais pas dire ça ; simplement je cite AM car à mon avis il incarne à perfection les idées qui mènent le monde à sa perte.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> L'effet sablier (J-M. Vittori)<br /> http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=641:leffet-sablier-j-m-vittori&catid=55:sociologie&Itemid=55<br /> <br /> Extrait de l'analyse Scriptoblog : "Du coup, les anciennes classes moyennes, pour ne pas voir qu’elles sont tout simplement en train de se transformer en gigantesques « nouvelles classes<br /> inférieures », s’exagèrent les différences qui les traversent, afin de reconstituer un espace de compétition à leur portée. C’est le syndrome du bobo en Audi d’occasion achetée à crédit, crédit<br /> exagéré au regard de son salaire de sous-chef de projet en position instable, et qui s’imagine dans la partie haute du « sablier » parce qu’il double sur l’autoroute un autre sous-chef de projet,<br /> plus prudent celui-là, qui roule dans une Citroën C2 neuve. A aucun moment, notre bobo sous-chef de projet en Audi d’occasion ne réalise qu’il vit au-dessus de ses moyens en profitant d’une<br /> politique monétaire laxiste, ainsi que du dumping salarial des sous-traitants d’Audi, en Europe de l’est ou ailleurs. "<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Les gens à l'époque ont préféré voter pour Jean-Marie, Besancenot, Tobira, Chirac... c'est bien connu, ce sont tous des grands économistes libéraux.<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Alain Madelain à fait 3% lorsqu'il s'est présenté, vous ne pouvez donc pas dire que le système actuel en France est basé sur ses conceptions.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> @Nam<br /> Ça relève du minéral ? C’est la pierre qu’est stupide ; ci ça doit être la pierre.<br /> Et la glaise ; et les cours d’eau ; et la marne et…<br /> Mais nullement le système mis en place par les saints hommes comme notre vénérable Alain Madelin (par exemple) ; si Nam ça doit être ça.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Hier dans la salle d’attente je feuilletais Paris Match où tout un dossier était consacré à la cupidité et à l’infamie du clan Ben Ali ; l’envi m’a pris d’essayer de trouver les anciens numéros de<br /> ce même Paris Match car j’ai la certitude que la même rédaction avait par le passé traité ce clan de vulgaires caïds de souk d’ une bien différente manière ; j’ai la certitude qu’ils chantaient les<br /> grands mérites du grand président visionnaire ; c’était la douce époque de toute une flopé de Djerba où les ménagères pouvaient se payer des partouzes à « des prix défiant toute concurrence »<br /> (Lavilliers dirait : Hôtel ; Restaurant, essence et bordel) et rentrer au pays bronzées (et tringlés comme il se doit) pour chanter à leur collègues la beauté et la modernité de la société<br /> tunisienne.<br /> Les médias en fin de compte ne sont qu’un orchestre obéissant aux mouvements de la baguette d’un chef invisible.<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Et la je ne parle pas du droit et de la propriété des biens mal acquis (seul moyen de posséder dans les dictatures) !!!<br /> <br /> <br />
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N
<br /> D'ailleurs les petits entrepreneurs (dont celui qui s'est immolé fait partie!!!) s'accomodent mal de systèmes politiques totalitaires ou le droit et la propriété ne sont pas respectés!<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Il ne faut pas confondre occident et capitalisme. Les dirigeants occidentaux ont soutenus ou se sont accomodés des régimes totalitaires des pays arabes, africains (ou sous-développés plus<br /> généralement) mais cela n'a rien à voir avec le capitalisme. Ce dirigeants stupides sont l'émanation de l'ETAT, c'est donc les états qui sont stupides, pas les intérets des entreprises privées.<br /> <br /> Quand aux grands entreprises qui obtiennent des marchés dans ces pays là, elles ont plus la gueule des grands kombinats improductifs gavés de subventions étatiques que de PME dynamiques! Et on peut<br /> nous faire passer cela pour du capitalisme !!!<br /> <br /> <br />
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