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La grande stagnation...

18 Mai 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

nomura.jpgEn Europe, seule la Germanie a effacé la crise de 2008. La France repart un peu, mais pas les autres. La logique en est simple, hors l'industrie, pas de salut.

Encore ce résultat n'est il obtenu, que dans le cadre d'un "quantitative easing" qui maintient Japon et USA légèrement hors de l'eau.

Pour ce qui est des recettes des états, elles s'effondrent, et ce ne sont pas des dépenses superflues qui sont en cause, mais la stagnation des revenus des simples gens.

On peut pousser aussi plus loin le bouchon : les 20 % du PIB US provenant des activités bancaires sont de simples chiffres sur un bout de papier. Ils ne reflètent absolument pas un état réel de l'économie.

Dans ce contexte, la panique sur la dette des états n'a pas lieu d'être. Les dettes d'états sont la seule chose empêchant le grand plongeon.

Les élites, si elles avaient la moindre once d'intelligence, monétiseraient en douce les déficits courants du budget, en faisant fonctionner la planche à billet au profit des états, et non des plus riches.

 

En réalité aussi, on s'aperçoit à la lecture de ces graphiques de moyenne période, qu'il y a un double problème. Celui des pays productifs et celui des financiers.

Les pays productifs, comme l'Allemagne et le Japon, sont en crise depuis 20 ans, car le mécanisme de l'endettement est cassé.

Les pays aux endettements monstrueux avaient un mécanisme de l'endettement, mais plus d'industrie.

 

La solution est simple : une réindustrialisation au niveau mondiale. Pour faire fonctionner la machinerie économique, les états ONT UN DEVOIR, de remplir le réservoir de temps en temps, pour faire fonctionner la machinerie économique. Ce devoir s'appelle la création monétaire, à son profit.

Car on s'aperçoit de quoi ? Quand l'endettement disparaît ou piétine, la monnaie disparaît ou piétine.

 

Bien entendu, dans ce contexte, la place du financier devient inconfortable au mieux, et inutile au pire.

A l'image de l'URSS, on peut très bien imaginer des projets financés directement par les états. Comme je le dit toujours, un financement destiné à des dépenses d'investissements sont peu inflationnistes.

Les dépenses destinées au fun le sont. Le quantitative easing, c'est du fun.

 

La politique pro-bancaire est une politique de protection des branleurs.

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B
<br /> Fukushima : Tepco commence à avouer l’ampleur du désastre.<br /> <br /> Trois cœurs de réacteurs de Fukushima ont fondu, vient d’avouer Tepco, l’opérateur qui en possède et en gère 17 sur le territoire japonais. La société Tepco, dont le passé est jalonné de mensonges,<br /> assure qu’elle a découvert cette réalité il y a deux jours. Tout juste si le communiqué de l’entreprise n’ajoute pas « par hasard ».<br /> <br /> Alors que la plupart des spécialistes, y compris ceux qui se recrutent dans la sphère pro-nucléaire, ont expliqué depuis longtemps que ces coeurs de réacteurs avaient fondu et que leurs enceintes<br /> de confinement n’étaient plus étanches, parce que largement fissurées. Les conséquences de cette réalité avouée mais évidemment pas pardonnée sont très nombreuses.<br /> <br /> L’aveu ne vient pas par hasard : le 24 mai, une équipe de vingt experts de l’Agence international de l’énergie atomique (AIEA) doit commencer une inspection des dégâts et de l’état des lieux prévue<br /> pour durer une dizaine de jours.<br /> <br /> Quelle que soit l’indulgence bien connue de l’AIEA, elle ne pouvait que constater, puis faire savoir, que Tepco ment depuis l’accident sur ce qui se passe dans ses installations. Ce que commencent<br /> à laisser entendre les journaux japonais pourtant plus ou moins étroitement liés aux milieux industriels et nucléaires.<br /> <br /> C’est ainsi que le quotidien Yomiuri Shimbun, 11 millions d’exemplaires et plutôt de droite, et son concurrent l’Asahi Shimbun, 12 millions d’exemplaires et vaguement plus à gauche, laissent<br /> filtrer quelques critiques et quelques informations ne visant plus seulement à rassurer la population pour le compte du gouvernement.<br /> <br /> Le réacteur n°1, le plus touché depuis le début, a fondu très rapidement lorsqu’il a atteint une température de 1 800 degrés. Tout le combustible est concerné, et non pas la moitié comme le<br /> prétendait Tepco ; ce combustible forme un magma (le corium) qui continue à ronger le béton séparant le réacteur du sous-sol. Or, il n’existe aucun moyen de mettre fin à cette réaction lente.<br /> Laquelle peut finir par répandre la radioactivité dans le sous-sol et entretient évidemment les rejets radioactifs dans l’atmosphère.<br /> <br /> Les réacteurs 2 et 3 sont pratiquement dans le même état : tout simplement parce que la centaine de générateurs mobiles installés sur des camions n’ont jamais pu s’approcher des réacteurs en raison<br /> de la très haute teneur en radioactivité régnant à proximité des installations. Tepco a pourtant toujours prétendu que ces spécialistes avaient réussi à rétablir l’alimentation électrique...<br /> <br /> En fait, les ingénieurs n’ont pu, au risque de leur vie, que faire pénétrer dans les salles de commande un petit câble électrique : il leur a permis de ne plus inspecter les dégâts à la seule lueur<br /> de lampes de poche.<br /> <br /> Autre aveu de Tepco : ce n’est pas le tsunami qui a provoqué l’arrêt automatique des réacteurs mais le tremblement de terre. Une constatation qui concerne les réacteurs de Fukushima et ceux qui<br /> sont désormais à l’arrêt et pour lesquels aucune information fiable n’est disponible. Un doute plane désormais sur la réalité des précautions anti-sismiques et leur efficacité.<br /> <br /> Pour les trois réacteurs, la température des coeurs oscille entre 1000 et 1200 degrés, la mesure étant approximative en l’absence d’équipements fiables. Comme à Tchernobyl, la réaction nucléaire se<br /> poursuit sans qu’il soit possible d’intervenir et sans qu’un terme puisse être fixé à cette situation.<br /> <br /> En Ukraine, 25 ans après l’accident, il subsiste une chaleur résiduelle dans le coeur du réacteur accidenté. Sur le site de Fukushima, les 600 tonnes d’eau déversées chaque jour sur les piscines,<br /> les réacteurs et leurs cuves ne paraissent pas modifier la situation, les ingénieurs de la Tepco avouant officieusement qu’il ne savent pas si cet arrosage sert à quelque chose.<br /> <br /> En revanche, il est certain que les centaines de milliers de tonnes d’eau déversées, une fois hautement contaminées, gorgent le sous-sol de toute la centrale et gagnent les nappes phréatiques.<br /> Elles s’écoulent toujours en grande partie vers la mer où l’interdiction de pêche est progressivement élargie, les eaux polluées commençant à descendre vers d’autres villes et vers Tokyo.<br /> <br /> Tepco, qui n’en est plus à une mensonge près, assure que la situation sera stabilisée dans les trois réacteurs au mois de janvier 2012 et qu’elle va remettre en route les systèmes de<br /> refroidissement. Non seulement cette promesse a déjà été faite il y a un mois, mais comme en plus ces systèmes sont totalement détruits, l’opération est impossible dans les trois réacteurs.<br /> <br /> D’autant plus que les techniciens, même lourdement équipés de combinaisons de protection et de bouteilles d’oxygène, ne peuvent séjourner dans les zones irradiées qu’une dizaine de minutes avant<br /> d’être mis au repos pour plus d’un mois. Evidemment, les volontaires de se bousculent pas...D’autant plus qu’une nouvelle explosion peut se produire à n’importe quel moment.<br /> <br /> Les ultimes conséquences relèvent de l’évidence : les trois réacteurs et le périmètre de la centrale continuent de contaminer une zone de plus en plus importante puisque des « taches » de<br /> radioactivité sont désormais signalées à 55 kilomètres de la centrale.<br /> <br /> La dangerosité de Fukushima risque de perdurer au moins une vingtaine d’années si un énorme sarcophage - au coût pharaonique - n’est pas mis en place.<br /> <br /> http://www.politis.fr/Fukushima-Tepco-commence-a-avouer,14247.html<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> @yoananda :<br /> <br /> "mais quand y a plus rien dans le réservoir ... vaut mieux sortir de la voiture et en prendre une autre."<br /> <br /> bien vu, mais moi je dirai plutôt continuer à pieds, ou déplier la trotinette pour les plus malins, car s'il n'y a plus de carburant dans le réservoir, il n'y en a pas non plus dans les autres<br /> voitures.<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> ouai mais bon ré-industrialiser, c'est faire fi du pétrole !<br /> La finance ca sert a appuyer sur l'accélérateur économique ... mais quand y a plus rien dans le réservoir ... vaut mieux sortir de la voiture et en prendre une autre.<br /> <br /> A quoi ca sert d'avoir un monde ou pour faire bien a la télé les états modifient la météo pour assurer une belle fête nationales ... se foutant complètement des conséquences écologiques/climatiques<br /> (car cette pratique est amenée a se généraliser grâce aux marchés).<br /> <br /> Bref, on marche sur la tête.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> à patrick reymond,<br /> parlez- vous de manque d'intelligence des élites parce que vous ne connaissez pas d'autres mots pour exprimer leur comportement?<br /> car les elites sont tout sauf inintelligentes, leur conduite est dictée par leur connaissance des populations occidentales dont l' apathie viscerale permet leur exploitation à outrance<br /> <br /> <br />
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F
<br /> bjr<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Voilà le schéma de la centrale<br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Fukushima_Daiichi<br /> <br /> Il doit encore rester un morceau de béton. Mais c'est sur que les fuites d'eau très radioactives doivent etre importantes. Leur idée de recouvrir entièrement le réacteur d'eau est "has been" : tout<br /> est troué.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> À la centrale de Fukushima Daiichi, les dégâts sont pires que prévus.<br /> <br /> L'opérateur Tepco a reconnu le 12 mai que le cœur des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima Daiichi avait fondu quelques heures seulement après le tsunami. Une révélation des plus<br /> inquiétantes pour certains experts du nucléaire.<br /> <br /> Les médias français n’en parlent presque plus et pourtant, les conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi s’aggravent de jour en jour.<br /> <br /> L'opérateur japonais Tepco, en charge de la centrale nucléaire de Fukushima, a déclaré le 12 mai que le combustible nucléaire des réacteurs 1, 2 et 3 avait vraisemblablement fondu, faute d'avoir<br /> été immergé dans l'eau durant plusieurs heures après la catastrophe du 11 mars.<br /> <br /> D’après ces déclarations, qui ont fait suite à de nouvelles mesures effectuées sur le site, le phénomène se serait produit après que le refroidissement du réacteur a été coupé par le tsunami. Les<br /> barres de combustible, totalement ou partiellement fondues, auraient suinté vers le fond de la cuve. Cette dernière n’aurait pas résisté et se serait alors fissurée.<br /> <br /> L’annonce de Tepco, intervenue 69 jours après la catastrophe, passe mal auprès des experts. "La situation est beaucoup plus grave que ce que Tepco et l'agence de sécurité nucléaire japonaise ne<br /> l'ont laissée paraître", déclare Harry Bernas, directeur de recherche au CNRS.<br /> <br /> "Des mesures encore incomplètes - publiées ces jours-ci - prouvent qu'en perçant leurs barrières de sécurité, des éléments hautement radioactifs se sont non seulement échappés dans l'air et<br /> l'océan, mais ont également pollué les nappes phréatiques", s’inquiète le chercheur. "Reste à savoir maintenant à quel degré de gravité nous sommes confrontés".<br /> L’irradiation quotidienne et permanente émanant des réacteurs de Fukushima va inexorablement contaminer les sols japonais et surtout, remonter dans la chaîne alimentaire via les produits de la mer,<br /> consommés massivement par la population nippone.<br /> <br /> "Il est évident qu'un pic de cancers va se déclencher dans les années à venir dans la région autour de Fukushima", explique Stéphane Lhomme, le président de l'Observatoire du nucléaire.<br /> <br /> Selon Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace France, l’ampleur de la catastrophe était pourtant prévisible.<br /> <br /> "Il était évident que les cœurs avaient fondu après être restés plusieurs heures sans être refroidis. Tepco n’a simplement pas voulu dire la vérité en étant sous les feux des médias",<br /> explique-t-elle. "J’hésite entre les mots ‘malhonnêteté’ et ‘incompétence’ à leur égard".<br /> <br /> De son côté, Tepco se veut le plus rassurant possible. Aucun changement n’est prévu dans leur calendrier de sortie de crise présenté le 24 avril. "Nos objectifs ne changent pas", a assuré Sakae<br /> Muto, le directeur général adjoint de Tepco lors d’une conférence de presse, la semaine dernière.<br /> <br /> Les travaux mis en place par l’opérateur se poursuivent donc comme prévu et Tepco continue de tabler sur la réduction des fuites radioactives d’ici à juillet et sur une stabilisation de la<br /> température des réacteurs d’ici à janvier 2012.<br /> <br /> Un avis contredit par Harry Bernas. Pour lui, "ces délais n’ont aucun sens (…), les réacteurs numéro 1 et 2 sont de véritables passoires. L'eau de refroidissement les traverse. Plus de cent<br /> cinquante mille tonnes de cette eau devenue très radioactive devra être évacuée et traitée rapidement. La situation reste instable. Au total, il faudra plusieurs décennies avant de mettre un terme<br /> à cette catastrophe", conclut-il.<br /> <br /> http://www.france24.com/fr/20110518-fukushima-tepco-reacteur-fusion-corium-degats-fuite-radioactivit%C3%A9-crise-japon#<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Plus exactement, le réacteur 1 a fondu, le corium a percé la cuve et l'enceinte en béton qui protégeait la cuve en acier. A ce niveau on peut se demander s'il y a encore une deuxième enceinte en<br /> béton pour empecher le corium d'etre en contact directement avec le sol.<br /> <br /> <br /> Hiroaki Koide, du Kyoto University Research Reactor Institute, a précisé, selon le quotidien Mainichi Shinbun, que le coeur totalement en fusion du réacteur n°1 n’est plus dans la cuve du réacteur<br /> et n’est pas non plus dans l’enceinte de confinement: il est en dehors de l’enceinte de confinement.<br /> <br /> Regardez ce site qui est tenu à jour :<br /> http://www.kokopelli-blog.org/<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 18 mai 2011 :<br /> <br /> Révélations sur la crise de Fukushima Daiichi.<br /> <br /> La compagnie électrique Tepco a finalement reconnu que les barres de combustibles du réacteur numéro 1 avaient fondu seulement cinq heures et demie après le tsunami.<br /> <br /> Et des éléments de preuves, provenants de sources internes à Tepco mais pas encore officialisées, indiquent que les réacteurs 2 et 3 également ont fondu, le numéro 3 s'étant même effondré dans sa<br /> cuve.<br /> <br /> "Cela remet en cause la gestion de crise de l'opérateur, qui a hésité à utiliser l'eau de mer pour refroidir les réacteurs", estime l'Asahi Shimbun.<br /> <br /> Tepco avait jusqu'ici affirmé que seulement 55 % du combustible d'un même réacteur étaient endommagés, mais il admet désormais que le cœur du réacteur numéro 1 a finalement complètement fondu pour<br /> former du corium, ce qui implique une forte détérioration de la cuve contenant cette matière en fusion.<br /> <br /> Cela explique aussi que de l'eau radioactive s'en échappe massivement. Mis à part les réactions d'internautes qui laissent éclater leur colère sur la Toile, l'essentiel de la population reste<br /> calme.<br /> <br /> "Si cette information avait été donnée une ou deux semaines après le séisme, beaucoup de personnes auraient certainement fui. Mais à force d'être sans cesse exposés à des nouvelles inquiétantes<br /> concernant l'accident de Fukushima, les Japonais ont peut-être fini par y devenir insensibles", analyse le Sankei Shimbun.<br /> <br /> http://www.courrierinternational.com/breve/2011/05/18/revelations-sur-la-crise-de-fukushima-daiichi<br /> <br /> <br />
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