La Grêce, centre du monde...
5 Février 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
En voulant réduire en 2 années seulement, le déficit de 12.7 à 2.8 % du pib, il ne reste plus qu'une seule possibilité à la population. C'est la guerre.

Le pib grec représente 29631 euros par personne, le pib français, 34045.
Faire une "économie", égale à 5 % du pib, deux années de suite, cela représente respectivement 1481 et 1701 euros par habitant.
Il faudra donc que les réductions représentent la bagatelle de 125 euros par mois (Grêce) et 140 (France)et par personne, cela deux années consécutives.
S'il est sûr que 20 % de la population pourra survivre à une telle baisse, 80 % de la population sera sans issue.
Bien entendu, la réplique sera immédiate. L'argent non distribué ne sera pas dépensé, immédiatement.
Il s'en suivra une cascade récessive, et les recettes de l'état s'effondreront, immédiatement.
Le paysage commercial sera ravagé, immédiatement.
Les dépôts de bilans se multiplieront, les lignées se reconstitueront sous le même toit, pour survivre, l'immobilier s'effondrera donc.
Plus personne ne paiera rien, les émeutes se multiplieront, sitôt éteintes, elles se rallumeront.
Les supermarchés seront pillés.
Les marchés, semblent, quand à eux, augurer que ces mesures faites pour les "rassurer", sont celles du pompier pyromane, qui par inconscience, pure et totale fume dans le dépôt de dynamite.
Que cela fonctionne, ou pas, en Grêce, n'a que peu d'importance. Comme tous les pays doivent y passer, il y en aura forcément un où ça coincera, politiquement et socialement, et comme je l'ai dit, cela coincera économiquement dans tous les pays, avec effet de contagion dans les BRIC.
" Résultat : sur toutes les places boursières européennes, ça a été la panique. Les Bourses européennes se sont effondrées".
La totalité des indices boursiers étaient dans le rouge hier et ce matin.
"L'évolution monétaire réelle devrait être inférieure au rythme sous-jacent de l'expansion monétaire en raison de l'impact baissier d'une courbe des rendements plutôt pentue."
Une phrase pareille (JC Trichet) dénote une confusion mentale absolue.
Attila était un gentleman, comparé à Trichet.
La confusion mentale atteint aussi les marchés :
"On aboutit ainsi à un paradoxe : les marchés sont demandeurs d'austérité budgétaire pour la zone euro ; mais la perspective de voir ces mesures effectivement appliquées, couplée aux craintes d'un resserrement monétaire chinois, pèse sur les perspectives de croissance. "
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