La guerre de troie n'aura pas lieu...
Pékin est "soulagé" par le "rebond" du commerce extérieur.
Un mensonge étant un mensonge, inutile donc de lui donner des faux airs de vérités.
Le mois de mars a vu un déficit du commerce extérieur chinois, de 880 millions de USD. On voit le dynamisme.
On s'attendait a un excédent de 15 milliards...
Bien entendu, le mois de février n'était guère meilleur, mais le sas de de Hong Kong avait été utilisé à plein.
Mieux, on y voit une possibilité de relance (ou de rilance ???), la preuve que l'économie chinoise est dynamique...
Pendant ce temps là, le Japon fait une politique agressive de dévaluation compétitive, et va bousculer l'Allemagne dont la gamme est voisine...
Résumons : la Chine merde, le Japon, se contracte et relance par les exportations, le sud européen est en récession profonde, y compris la France, les USA sont en récession, l'Allemagne va donc subir de plein fouet tous ces paramètres, d'autant plus que 60 % de ses excédents sont avec les pays d'Europe, et 40 % sur le reste du monde.
Elle est bloqué dans sa situation d'hyperexportateur, par le patinage mondial, y compris, semble t'il Inde et Brésil. De plus, vu la part d'extraversion de l'économie allemande, il semble difficile d'aller plus loin...
Soros, pose le choix à l'Allemagne, sortir de l'euro, et les euro-bonds. Histoire de continuer le film 2 ou 3 ans ??? Soros ne dit pas, non plus la vérité. Rien n'oblige une Italie sortant de l'euro à garder une dette libellée en euro.
Elle a tout à fait la possibilité de la libeller en euro-lires... Et de reprendre sa souveraineté.
Le multiplicateur
keynesien retenu par le FMI pour mettre en exergue l'échec de l'austérité en Europe est bien trop bas. Entre 0.9 et 1.7.
Cela voudrait dire que chaque euro sabré n'était dépensé que 2 à 4 fois ??? Ridicule.
En prenant simplement un taux d'utilisation de 80 %, on arrive facilement à une fourchette comprise entre 4 ou 5.
Quand à celui retenu avant, 0.5, cela voulait dire simplement un taux de non utilisation de 75 % ??? Etonnant...
Bien sûr, les abrutis de la BCE n'ont pas intégré que 60 % de la population n'avait pas d'épargne, dont 20 % étaient en état de servage par endettement, que 20 %
n'avait pas grand chose, et que 20 % avait tout, et que l'austérité ne les touchait guère...
Les partisans de l'empire, ou impériaux, veulent le sauvegarder. Rien n'est plus possible. D'ailleurs, même des modérés comme Lordon adoptent le point de vue trotskyste de trahison de la classe
ouvrière par les syndicats de permanents.
Or, l'empire s'appuie aussi sur des outils internes. Ils ont réussis à disperser les protestataires entre Bastille et Nation, mais rien n'indique qu'ils le pourront toujours, ou plutôt quand une solution est inefficace elle est abandonnée pour d'autres.
En France, c'est promis, le marché immobilier ne s'effondrera pas. Enfin, le 10 avril 2013, certains sont capables de le dire, tandis que d'autres pleurent pain sur leur patrimoine envolé...
En réalité, c'est la politique d'austérité non avouée qui a déjà ravagé le marché. Entre les licenciements, les jeunes qui ne trouvent pas de travail, les prêts
bancaires problématiques, tout concours à l'effondrement.
Chez moi, la résidence secondaire, ça ne part plus à plus de 60 000 euros, et encore, il faut être heureux pour trouver à vendre ce prix là, et la zone est très "grise", c'est à dire que la
séparation entre secondaire et principal, pas très nette. Et à ce prix, c'est négociable.
Bien entendu, les décervelés croient encore à un rebond, ne voyant pas, ne voulant pas voir, ne croyant pas que le système est finalement blessé à mort.
Faut il rappeler à un tas de gogos, que la résidence secondaire en France, il y a quinze ans, pouvait être très bon marché, et que c'est ça, qui permettait un taux de possession important.
La résidence secondaire, d'ailleurs, est souvent très décevante pour les propriétaires.
Je me rappellle de certains de mes conversations. Un ami me disait avoir acheté une maison. 5000 Francs. Pas en bon état. Mais pour le terrain. Sa mère avait pris celle d'à côté, nickel, dont elle fit un gîte. 30 000 francs.
Quand j'eus connu un prix (200 000 francs), je demandais à un autre ami à quelle poire il avait vendu. Il me répondit que c'était à un parisien. Ah bon.
Comme la vente de 60 000 francs. On a bien ri pour la phase "réparation". Et encore plus ri pour la phase "procès après les réparations". (15 ans)
Il y a un gouffre entre "résider" un mois par an, généralement l'été, dans un lieu, et y résider constamment à la retraite.
Il y a un gouffre, notamment, entre résidents permanents et nouveaux implantés parisiens. Les uns sont souvent unis et solidaires, les autres solitaires.
Et maintenant, le retraité qui avait acheté à 200 000 francs essaie de revendre depuis que sa femme est morte. Il ne veut pas "brader". Mais ça fait 5 ou 6 ans que sa maison est affichée à l'agence du coin.
Mais, à ce qu'on se dit, elle n'y sera bientôt plus. En effet, l'agence bat nettement de l'aile, et ça fait chier l'AI, tous ces vieux cons qui veulent des prix de
fous, alors que leur propre opération immobilière a coûté au maximum 80 000 euros.
Il y a une carte intéressante, c'est la
différence de prix entre Paris, pour un 4 pièces, entre Paris (740 000 euros, 4 850 000 francs) et Saint Etienne (120 000 euros et 790 000 francs).
Cela montre la marge d'effondrement possible. Encore que le prix annoncé pour sainté, c'est démentiel.
Je renouvelle mon pronostic : une baisse comprise entre 80 et 90 %.
Je serais curieux de voir les effets macro-économiques, d'ailleurs, d'une baisse ne serait ce que de 50 % sur l'immo parisien... On va rire.
Et ça, c'est sans doute plus important qu'une manif pour déclencher une crise de régime... Et le couple qui a pensé faire "la bonne affaire", avec son achat à 1 600
000 euros, (avec terrasse de 40 M2 où on entend les gazouillis d'oiseaux, c'est vrai que le gazouillis, c'est cher, et ils peuvent même y mettre une plante verte).
Mais, d'une manière générale, on voit que les acheteurs actuels sont dans le délire/déni et manient des symboles monétaires comme des piécettes de 1, 2 ou 5 centimes. Il y a là, un comportement
de classe, et en même temps une méconnaissance complète en même temps qu'une imperméabilité totale aux sensations économiques évidentes.
Pourquoi prendre une tocante à 5000 euros, alors qu'on peut avoir l'heure pour 100 ?
Pourquoi une voiture à 300 000 au lieu de 15 000 ?
Pourquoi sur le marché de l'arme les soviétiques fiables robustes et pas chères coexistent elles avec des délires fragiles à 15 000 euros ?
Parce que l'un voit l'usage, l'autre la différenciation sociale. Mais cela aussi, aura ses limites... Notamment dans l'immobilier...