La leçon "d'or" du financier.
20 Février 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
La bourgeoisie trouvait peu de placements aux sommes qu'elles n'arrivaient pas à dépenser, et pour le financier, c'était jouer sur le velours.
Il ne prenait pas les risques avec sa propre monnaie, mais avec celle des autres. Bien sûr, ce qui l'enrichissait, dans tous les cas, c'était la commission qu'il ramassait.
Faisait il un bon coup ? Les gens qu'il avait enrichi se gobergeaient, et on le suppliait encore plus de vouloir prendre son argent. Faisait il un mauvais coup ? Personne ne s'en vantait, il perdait donc peu en réputation.
Pourtant, des faillites ont été retentissantes, mais l'espèce était toujours renaissante. Deux espèces d'importants existaient alors, les nobles, vivant noblement et qui mettaient en pratique ce que les libéraux appellent "le ruissellement", et la bourgeoisie qui ne voyait le ruissellement que dans ses coffres.
Au moins, le noble, dépensant tout et même au delà, pourchassé par les créanciers, prenait il du plaisir, et faisait il vivre beaucoup de monde.
Cela, jusqu'au jour où étant vraiment ruiné, il lui fallait prendre une bourgeoise (ou donner sa soeur à un bourgeois), pour devoir recommencer son train de vie.
"Fi donc, je vous dois 10 000 livres ? Rappelez-moi mon dû quand je vous en devrais 50 000 !"
Il fallait "tenir son rang", et ne pas lésiner. Dans la théorie du ruissellement des libéraux, il n'y a qu'un problème. Après avoir gonflé son train de vie, le riche (0.1 % de la population), ne fait rien ruisseler du tout.
Mais, du financier, on peut dire autre chose, de Soros, par exemple.
Il continue à vous donner des conseils (or, bulle ultime, donc n'achetez pas), pendant que lui, justement, se rue sur le placement en question.
Il applique une autre consigne du financier : quand tu es vraiment au courant d'un truc, tu dis rien et tu le gardes pour toi, (vulgairement parlant, tu fermes ta gueule), histoire que les autres ne viennent pas prendre leur part du pot de miel, et si tu es vraiment vicieux, tu décourages ceux qui t'écoutent d'y participer...
L'autre, ça s'appelle le courtisan, dans certaines époques, le trader à d'autres, et le 0.1 % de la population, qui, pour être riche, n'en est pas forcément très malin.
"Une escroquerie, c'est quand un homme, de niveau Bac - 4, plume un bac + 5 entouré d'avocats".
Plus c'est simple, plus c'est gros, mieux ça marche. L'un a eu les leçons de la vie, l'autre l'héritage...
Le courtisan, c'est l'espèce d'en haut, qu'on appelle en bas "le mouton de panurge".
Devoir d'application (interrogation orale le 1/03) : Vous relisez la totalité de la collection des "pieds nickelés"(en hommes et femmes de goût, je suis sûr que vous l'avez en entier), et vous serez prêts pour affronter la vie.

Pour ceux qui rateraient l'examen, ne vous inquiétez pas, vous pourrez toujours vous inscrire à mon cours "comment devenir bandit de grand chemin en 12 leçons (et travaux pratiques).
Pour vous entraîner, commencer à écouter et à apprendre par coeur "la complainte de Mandrin", pour la même date.
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