La peur du déclassement et la crise psychique.
21 Février 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Il n'est, lui aussi, qu'un coût à réduire, et ceux qui ont droits à tous les égards sont les actionnaires, qui ramassent la quasi-totalité de la mise, et les cadres dirigeants ou cols d'or.
Les autres sont des pétzouilles à l'utilité de torche-culs, qu'on jette après usage.
Ses revendications sont absurdes "reconnaisse et rémunère mieux les efforts", comme son acceptation des diktats d'en haut "la défense de l'âge légal de 60 ans, qui mobilise d'autres syndicats, n'est pas un combat ".
Le sentiment d'être, malin, indispensable, vital, court toujours parmi eux : "Les propositions du gouvernement ne sont pas connues. "
C'est pourtant cousu de fil blanc : vous allez douiller.
La question des charges, soi-disant insupportables sur l'économie française sur les retraites et la protection sociale, sont idiotes. Le montant maximum des retraites passerait de 15 à 17 %, et il faut rappeler, que ce genre de charges est visible sur une très longue période.
La dîme et les droits féodaux, ont durés plus de mille ans. Tous deux étaient justifiés, à l'origine, par la protection sociale (à charge de l'église) et certaines dépenses d'équipements.
Quand à JP Delevoye, il est aussi très limité : la société française est fatiguée psychiquement (donc le collapsus est possible à tous moments), mais il faut selon lui continuer ce qui la fatigue...
Jusqu'à ce qu'on atteigne l'effondrement ?
Ce n'est guère cohérent. Pour répondre à certains internautes, il est inutile de vouloir fuir. La kosovisation peut se passer n'importe où dans le monde, il n'y a pas de refuge.
Quand à l'émotion populaire, impossible selon d'autres, à cause du sentiment d'émiettement, nous renvoie à d'autres périodes historiques.
Il n'y avait pas de cohérence sociale lors de la grande commocion de 1358-1360 (elle était donc théoriquement impossible), et son déclenchement laisse rêveur : une rixe qui tourne mal pour les gens au pouvoir.
En outre, le sentiment de révolte n'est pas éteint, qu'un Joe Stack se livre au sacrifice absolu dans une attaque de Kamikaze est symptomatique, comme est symptomatique la situation afghane.
Elle est à comparer à la première offensive nationaliste sur le Jiangxi en 1931. Les troupes nationalistes massacrèrent tellement qu'elle conduisit à une immense jacquerie BIEN AVANT que les troupes aient approché du territoire tenu par les communistes.
Elles durent s'enfuir piteusement...
Les talibans, ne sont pas fous, au point d'aller vouloir résister à un rouleau compresseur, mais ceux qui résistent -on dit qu'ils se servent de boucliers humains-, sont plus sûrement des pères de familles - pour les armes, c'est facile, tous sont armés- acculés à la folie et à l'héroïsme, qui se battent au milieu de leur propre famille.
Le système politico-économique est entièrement verrouillé, et plus, bétonné que jamais. Mais c'était vrai au temps de Gorbatchev, plus qu'à l'époque Stalinienne (Staline ne prenait jamais de vacances, car il n'aurait pas retrouvé le pouvoir). Tous les pouvoirs qui s'effondrent sont verrouillés, ils ne trouvent pas, comme FDR en 1933, l'énergie de mettre entre parenthèses leur idéologie, pour conserver ce qui est le plus important, c'est à dire le pouvoir.
Le propre du verrouillage, c'est de ne pas laisser d'autre alternative que l'affrontement frontal.
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