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La question résidentielle...

1 Février 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

berliozDeux articles du journal "Le Monde" sur la question résidentielle.
La définition des "classes moyennes", a été, depuis Dominique de Villepin, nettement revu à la hausse (celui-ci les faisait commencer à 1000 euros et finir à 3500), et correspond un peut mieux à la réalité.
En effet, jusqu'à 3500 euros, j'avais dit qu'on pouvait plus facilement parler de classes populaires, et en dessous de 1000, de pauvres.
La nomenclature retenue est donc la suivante ;
- de 1800 (célibataire) à 2700 (couple), c'est la classe moyenne inférieure (on ne rit pas !),
- de 1800 à 2500 et de 2700 à 3750, c'est la classe moyenne intermédiaire ou "classe moyenne moyenne", (j'ai dit qu'on ne riait pas sur le blog !)
- de 2500 à 4400 et de 3750 à 6600, on a "la classe moyenne supérieure". "Moyen supérieur". C'est pas mal comme appellation...

Il est en effet difficile de mettre des marges précises, mais à un moment, il faut parler de choses claires :
- la pauvreté (on consomme la totalité de son revenu sans marges de manoeuvres), qu'on peut fixer à un gain de moins de 1000 euros par mois,
- les classes populaires (de 1000 à 4000 euros)
- les riches, au dessus.

Bien entendu, quelqu'un qui gagne 5000 ne se sent pas riche (il voit ce qu'il y a en dessus, et bave d'envie sur le social d'en dessous), mais la répartition des revenus fait qu'objectivement, il est riche

Cette classe moyenne, donc, est d'autant plus propriétaire qu'elle est aisée. On ne l'aurait pas deviné. Mais les dépenses contraintes au sens du "Monde" sont passées de 21 % en 1979 à 38 % aujourd'hui.
Encore, le terme de "dépenses contraintes" étant dans l'article du monde, singulièrement réduites. En réalité, ce que recense le canard, c'est les dépenses contraintes seulement reliées au logement.
La politique VGE-Barre, produit pleinement ses effets, le logement, de "pas assez cher" en 1979, est passé au stade de "bien trop cher".
Bien entendu aussi, je veux bien croire que l'alimentation ne fait pas partie des "dépenses contraintes", comme l'automobile et d'autres broutilles, mais je suggérerais au journaliste du Monde de ne pas manger pendant un mois, pour voir qu'on peut s'en passer facilement (juste avant le décès), et de se passer de la bagnole pendant un mois, si cela est aussi inutile que ça.
Bien sûr, qu'à l'heure actuelle, une fraction de la population peut s'en passer, mais pour la majorité, c'est une vue de l'esprit.
Les dépenses contraintes, à mon avis atteignent au moins les 70 %.

Le pacte social de l'après guerre a été mis en pièce par les deux branquignols de 1976-1981, il donnait des bas salaires, mais la contrepartie en était un coût de la vie, bas. (à propos, si vous rencontrez VGE, ne lui dites pas qu'il n'est plus président, ça lui ferait de la peine).

J'avais dit que pour être propriétaire, il faut être aisé. Ce n'est pas la possession qui apporte l'aisance, mais l'aisance qui apporte la possession.
La propriété immobilière sans moyens, se dégrade insensiblement, créant des taudis et bidonvilles.
Un internaute m'a envoyé les réflexions de Jospin sur l'Hyperclasse dirigeante. Il n'y a pas de secret, elle pratique la lutte des classes, tout lui est du, et tout ce qu'on les autres est indu.
Jospin aurait du sortir ça pendant la campagne présidentielle.
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J
<br /> L'aisance, quand elle est relative, n'apporte pas toujours la possession (surtout si on n'a pas acheté au début de la longue bulle immobilière pas encore dégonflée). Ce qui apporte la possession,<br /> c'est la possession (l'héritage) plus l'aisance.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Pauvres, classe moyenne ou riche.<br /> <br /> Un bien long débat. Déjà les mots employés : "classe" n'est utilisé qu'avec "moyen". Dit-on "classe pauvre" ? dit-on "classe riche" ? Non, pas que je sache. Peut être parce que ce sont deux états<br /> anormaux et ce ne sont pas des classes.<br /> Ensuite pour la classe moyenne c'est très subjectif. Certains n'acceptent pas que l'on dise d'eux qu'ils sont riche. Ils veulent être taxés de classe moyenne. D'autre n'acceptent pas que l'on dise<br /> d'eux qu'ils sont "classe moyenne", ils veulent être taxés de "riche".<br /> <br /> Pour ma part, avec un revenu net mensuel de 3700€ (couple et un enfant en bas-age et sans aucune prestation sociale -la mauvaise catégorie comme certain ose le dire-) il m'est souvent posé la<br /> question : mais tu es dans la classe moyenne ou tu es riche ?<br /> Je me sens incapable de répondre à cette question. Nous consommons ce dont nous avons besoin sans privation : nous partons tous les ans en vacances et nous n'avons aucun crédit ni autre produit<br /> poussant à la consommation. Nous ne nous privons pas coté cinéma et autre produits culturel.<br /> Nous ne nous sentons pas sous pression. Nous sommes à l'aise en somme. Des gens aisés voilà.<br /> En tout cas je peux affirmer que je ne suis pas pauvre. Après tout le reste ça me semble un débat et une classification inutile.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Jospin – ou comment un vieux vérolé dénonce la grande partouze sans capoté imposée par l’hyper classe dont il fait parti ; ça serait bien respectable si l’homme en question n’avait pas proscrit –<br /> et pourchassé l’utilisation du préservatif pendant les deux dernières décennies de son activité politico-sexuelle.<br /> <br /> <br />
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