Langue de Bois...

Quand on opposait le régime soviétique finissant au régime capitaliste, soi disant en pleine forme, on en tirait la conclusion que l'un était bien meilleur que l'autre.

En réalité, il n'en est rien. Les régimes différents sont composés d'hommes interchangeables, et en conséquence, l'avantage d'un régime sur l'autre n'est que transitoire.

"Un invité de la télévision chinoise affirme que le régime est au bord de la ruine".

On ne peut que souscrire au bilan.
Comme on ne peut voir que les régimes occidentaux sont au bord du gouffre.

Seuls ceux qui ont renoués partiellement ou totalement avec leur population sont un peu mieux portant, mais contaminés par l'air ambiant.

La croissance des inégalités, la décrépitude économique, masquée ici, comme ailleurs par une propagande outrée est généralisée.

Une nomenklatura, ou oligarchie, sans talent, mais avec beaucoup d'appétit est au pouvoir partout, et comme à chaque fois, se comporte comme si son pouvoir était éternel.
Ils oublient le sort de toute société : naissance, maturation, apogée, déclin.

On est désormais entré dans la phase déclin, celle qui précède la renaissance, dans la douleur et le sang.

La globalisation, sensée apporter la prospérité, n'apporte plus, par tous les canaux qu'elle a crée, que les problèmes.

Pour la Chine, le problème est simple, c'est la croissance, dithyrambique. D'après les données officieuses, elle est récession, voir dépression, et le déluge de constructions, d'infrastructures ou de logements, les deux inutiles, masquent un temps le problème.

Corruption, gaspillage, copinage, etc... Les maux sont ils vraiment différents. Tout n'est qu'affaire aussi de générations.

La première génération crée la fortune, la seconde la maintient et l'accroit un peu, la troisième la croque.
C'est simplement que chacune n'a pas le même vécu de base. La première a connue la misère, l'autre a été bien formée, la troisième a été aux sports d'hiver, comme c'est dû.

Comments

[hudson]

Je viens de déjeuner avec un ami qui travaille avec les centres Leclerc... sa description m'a fait penser au moyen age... Ce sont des rapports de maitre à esclaves entre les "Leclerc" et les autres
.
Rien que de l'entendre décrire les réunions de travail j'avais des envies de meurtre...
Oui le sang va couler un jour...

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coquille : la fragilisent

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pour les trois générations, ca n'est déjà plus vrai ...

de ce que j'observe, c'est la seconde qui fait sème les graines de la disparition de la troisième. Ces fils d'entrepreneurs qui avant préservaient à peu près la situation désormais la fragilise par
manque d'observation de la vie réelle .. probablement lié au fait qu'ils sont plus longtemps aux commandes que ne l'étaient leurs pères ...
quant à la troisième génération ... c'est pitoyable ...

[La Gaule]

« « La première génération crée la fortune, la seconde la maintient et l'accroît un peu, la troisième la croque.
C'est simplement que chacune n'a pas le même vécu de base. La première a connue la misère, l'autre a été bien formée, la troisième a été aux sports d'hiver, comme c'est dû. » »

Beau raccourci qui résume tout. En regardant bien n’importe qui peut le vérifier dans sa vie courante tous les jours.
Cela me rappelle une boutade qui court chez les psychiatres :

« Grand-père agriculteur, père instituteur, fils polytechnicien, petit-fils schizophrène. »

[Feelgood]

Vous savez ce qui me met en rogne ???

C'est l'arrogance et le coté "j'assume mes propos" de cette putain de classe dirigeante et des patrons de société.

Ils paieront cher et comptant, tant pis pour eux.

C'est fou ce que ça détent...non? :-)

[Helios]

Comme disait Mao : "d'échec en échec jusqu'à la victoire finale"