Le bal des hypocrites...
Je suis d'accord sur un constat :
" La cause principale des troubles économiques et financiers actuels tient au fait que les finances publiques ont, depuis le début des années 1970, été utilisées pour atténuer les aspects négatifs de la mondialisation dans les pays industrialisés. "
Depuis 1973, le régime ne tient qu'en assistant les victimes et en créant une massse nombreuse de "cosaques sociologiques" (fonctionnaires, retraités), épargnés par le système économique.
Mais aussi sur celui-là, dont je vous ai fait amplement profiter :
"Toujours plus de rigueur budgétaire conduira à toujours plus de stagnation et toujours plus de dette car les recettes fiscales fondront
".
Mais pas du tout sur d'autres :
- "TINA". Oh, si, il y en a. La banqueroute écartée d'un revers de main. Mesures de rétorsions après la banqueroute ? Aucune.
Jamais un banqueroutier n'a manqué de prêteurs. En effet, ceux-ci n'ont pas de mémoire, et ils ne regardent qu'un fait : celle-ci ayant été accomplie, la prochaine n'est pas pour demain. Pourtant, dans les périodes historiques, certains étaient des abonnés à la banqueroute, notamment les très riches rois d'Espagne.
Si le prêteur fait défaut, c'est qu'il n'avait lui même, plus les moyens de prêter davantage, donc demander son aide est superflu.
C'est le cas de la France et de la Grande Bretagne des années 1920 et 1930. On évite de se saigner, pour rien.
- le refus du protectionnisme sous prétexte de l'interpénétration des systèmes productifs. Pourtant, plus loin, on préconise une dévaluation, qui n'est, ni plus, ni moins, qu'une forme de protectionnisme.
En outre, si certains secteurs sont dans ce cas, c'est loin d'être le cas de tous. le textile peut aisément être rapatrié.
- rembourser les dettes ou "donner des garanties réelles" est inenvisageable. Que vaut l'immobilier espagnol de tourisme ? La même chose que Detroit ?
A long terme, Detroit est plus vraisemblable que l'Andalousie. Detroit est très bien placé géographiquement, la seule chose qui lui nuise, c'est l'ouverture sur l'extérieur.
Quand aux "réformes structurelles", c'est un bon mot ronflant, mais qu'est ce qu'on met dessous ? Précarité généralisée ou tranche marginale d'impôt sur le revenu à 90 % ???
Dépenses "sous productives" ? Dans un contexte général, le fait que 25 % des entreprises américaines, et sans doute autant de françaises, sinon plus, paient plus leurs dirigeants qu'ils ne paient d'impôts sur les sociétés.
Miraculeusement, aucune grande firme ne fait de profit dans les pays développés.
L'Union Soviétique, on y est déjà. Il faut l'abandonner, elle est en train de crever. Sur ce point là, c'est "TINA".
Le fédéralisme à l'européenne est une connerie, monstrueuse, simple tentative de continuation de ce qui a échoué déjà.
Le transfert de l'argent des pauvres vers les riches par les berlusconi et sarkozy est arrivé à son stade terminal.
Faire plus, ou simplement vouloir faire plus, ce sont des pics à glace dans le crâne qui se préparent.
Et le fait que la population soit amorphe devrait inquiéter plus que rassurer les gouvernants. Il faut se méfier de l'eau qui dort, et il est bien connu que celui qui va passer à l'acte ne crie pas, mais se tait.
C. Lagarde a crée le scandale en parlant de recapitalisation à hauteur de 200 milliards. GS parle d'une recapitalisation à hauteur de 1000 milliards...
Les 200 milliards évoqués par le FMI, rajouté au capital des banques, ne couvriraient même pas les pertes cachées. Les décotes actuelles sont ridicules, et n'auraient été vraisemblables qu'il y a deux ans.
En réalité, ce dont on a besoin, c'est de la création nette d'une monnaie définitive à hauteur au moins de 50 % des dettes d'états, en remplacement de cette monnaie dette pourrie.
Mais là, les banques et banques centrales perdraient le contrôle du pouvoir politique.
J'avais indiqué il y a quelques mois, qu'il suffisait sans doute de monétiser en monnaie définitive le flux de dettes nouvelles des états. (et supprimer ce foutriquet d'agence france trésor). On a dépassé, largement, ce stade.
On est bien dans une optique "bolchevik". Et pour ce qui est de l'aile marchante des bolcheviks, ce sont des gens avec peu d'idées, mais beaucoup d'actes. Staline était le chef d'une fraction, chargée de "l'expropriation", c'est à dire des vols à main armée. A l'époque, il ne s'appelait pas Staline, mais "Koba", du nom d'un brigand géorgien.
Souvent, les "grands hommes" sont des gens exceptionnels surtout par leurs talents de dissimulation, pendant de longues périodes, et leur capacité d'action, et leur peu, finalement, d'idéologie, qu'ils se contentent d'emprunter à l'air du temps...