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Le défaut...

17 Février 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

60 % des prêts étudiants US sont en retard ou en défaut de paiement, ce qui indique clairement l'état de cavalerie financière et de fin de système.
Ces prêts ont une particularité forte, c'est qu'ils ne peuvent être banqueroutés.
Les hypothéques peuvent se solder en rendant les clés, pour les autres, cartes de crédits notamment, on peut les solder par le droit à la faillite reconnu à chaque citoyen américain, ceux là doivent être payés, quoiqu'il advienne et justement, ils ne le sont pas, dans une proportion de 60 %.

Comme leur montant total atteint 730 milliards, seuls 300 milliards ne sont pas fictifs.
En réalité, ce qui pose problème, n'est pas la dette, ce n'est même pas le système économique.
Ce qui pose problème, c'est le paramétrage issu des années 1970, libre échange et monnaie dette, que les hommes politiques ne veulent pas remettre en cause.

7 % de la monnaie est de la monnaie permanente, datant d'avant 1973, le reste, 93 %, de la monnaie dette.
On ne sait pas faire fonctionner une économie sans monnaie, et la baisse récente de la masse monétaire indique aussi une baisse des crédits.
Dans ces conditions, simplement vouloir et envisager un rééquilibrage des finances publiques, accroit la crise.
On n'aboutira pas à une simple stagnation, c'est impossible.

Car la crise américaine prouve qu'il n'y aura plus de locomotive externe qui nous tirera tandis que nos gouvernants s'acharneront à réduire la demande globale.
Replaçons, crise grecque, crise de l'endettement en Europe et au Japon avec les bons paramètres.
L'endettement pose problème ? Que l'état fabrique en argent et pour lui même l'équivalent du déficit publique.
Que se passe t'il alors ? La crise, Goldman sachs et autres parasites s'évanouissent comme un nuage.
Quand on dira "un spread de dette", plus personne ne comprendra ce que c'est.
Les banquiers deviendront ce qu'ils n'auraient jamais du cesser d'être : des cloportes parfaitement insignifiants.
La monnaie dette provisoire est remplacée par une monnaie d'état permanente.

Est ce compliqué ? Non.  Mais c'est l'inverse de ce que l'on fait maintenant. A l'heure actuelle, on réduit les dépenses réelles, pour pouvoir payer des intérêts et accumuler encore plus de dettes.
Théoriquement, le budget de l'état pourrait ne servir qu'à ça.

En réalité, c'est l'attente qui est plus insupportable que la crise.
"
Il y a, dans cette description un peu agacée et un peu ironique de Higgs, la perception d’un étrange besoin d’effondrement, – comme si tout le monde, jusqu’aux nantis du système, finissait par clamer qu’ils n’en peuvent plus d’attendre l’inévitable, – “que tout cela s’effondre et qu’on n’en parle plus”…   "

C'est la continuation simple du système qui est insupportable désormais.

ET AUSSI LA PRETENTION DES HOMMES POLITIQUES A LE FAIRE CONTINUER INCHANGE.
"
Si la société a survécu à la peste noire, elle pourra fonctionner après que le gouvernement des États-Unis ait fait défaut sur sa dette. "

Se poser la question de la dette, des spread, tout le fatras et tutti quanti, c'est se positionner sur le sexe des anges, une belle masturbation intellectuelle, mais qui n'a dans le fond, aucune importance.
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B
<br /> Oui.<br /> <br /> Certes.<br /> <br /> Mais Chevallier a écrit une chronique intitulée "Les erreurs de B2".<br /> <br /> Dans cette chronique, Chevallier donne son interprétation personnelle sur toutes les erreurs de B2 (Ben Bernanke).<br /> <br /> Chevallier conclut ainsi sa chronique :<br /> <br /> "Paul Volcker et surtout Alan Greenspan ont su résoudre les problèmes qui se posaient à leur époque.<br /> <br /> Tous les deux ont travaillé pendant un certain nombre d’années dans le privé avant de présider la Fed : Paul Volcker à la Chase Manhattan Bank et Alan Greenspan a créé et développé son propre<br /> cabinet d’informations financières.<br /> <br /> Ben Bernanke n’est qu’un universitaire qui n’a jamais travaillé dans le privé. Il lui manque quelque chose d’important.<br /> <br /> Une économie libre est la meilleure solution pour atteindre le potentiel optimal de richesse des nations (et de leurs habitants) mais elle repose sur des équilibres très fragiles. Toute la<br /> difficulté est de trouve les bonnes solutions aux problèmes posés.<br /> <br /> Ben Bernanke n’est pas le meilleur président souhaitable de la Fed. C’est grave car la politique monétaire de la Fed joue un rôle essentiel dans la richesse des nations.<br /> <br /> http://www.jpchevallier.com/article-les-erreurs-de-b-2-44925064.html<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Chevallier est un type intéressant... qui a mal tourné. Ses critiques sur l'Europe, les banques françaises.... parfait.<br /> <br /> le problème est qu'il totalement aveuglé (ça en devient risible et comique sur son blog) par celui qu'il appelle le "Bombardier furtif" Bernanke ! C'est son idole, ainsi que papy Greenspan.<br /> Il ne jure que par la FED, et continue de dire qu'il y a une forte reprise aux USA, et qu'elle sera inflationniste, et que la FED VA TRES VITE remonter ses taux.<br /> <br /> Il est complètement à la masse.<br /> <br /> La situation aux USA, est la même qu'en Europe. Les banques ont TOUTES des montagnes de cadavres dans le placard. Et Chevallier est incapable de comprendre qu'avec des chômeurs, l'économie US ne<br /> peut tout simplement pas repartir.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Très bon blog sur la création monétaire :<br /> http://postjorion.wordpress.com/<br /> <br /> <br />
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B
<br /> L'économiste Jean-Pierre Chevallier explique pourquoi la situation de la Société Générale est catastrophique.<br /> <br /> - Total des dettes réelles : 1 000 milliards d'euros.<br /> - Capitaux propres réels : 23,3 milliards d'euros.<br /> - Ratio d'endettement µ : 42,9. Le total des dettes représente 42,9 fois le montant des capitaux propres.<br /> - Pourcentage des capitaux propres par rapport aux dettes : 2,3 %.<br /> <br /> http://www.jpchevallier.com/article-les-meccanos-de-la-generale-ont-encore-sevit-45178466.html<br /> <br /> L'économiste Jean-Pierre Chevallier explique pourquoi la situation de BNP Paribas est catastrophique.<br /> <br /> - Total des dettes réelles : 1 987,6 milliards d'euros.<br /> - Capitaux propres réels : 70,1 milliards d'euros.<br /> - Ratio d'endettement µ : 28,4. Le total des dettes représente 28,4 fois le montant des capitaux propres.<br /> - Pourcentage des capitaux propres par rapport aux dettes : 3,5 %.<br /> <br /> http://www.jpchevallier.com/article-bnpas-de-panique-on-coule-45137851.html<br /> <br /> Les banques Société Générale et BNP Paribas sont deux gigantesques bombes à retardement.<br /> <br /> Quand la Société générale et BNP Paribas s’effondreront, les dégâts seront énormes pour l’économie française.<br /> <br /> (Concernant les soi-disant "actifs" des banques européennes, le directeur du FMI a révélé le pot-aux-roses le 24 novembre 2009 : la moitié des soi-disant "actifs" des banques européennes sont en<br /> réalité des actifs pourris.<br /> <br /> Les banques communiquent sur leurs soi-disant "actifs", les banques roulent des mécaniques en montrant qu’elles possèdent des milliards d’euros d’"actifs" ... mais la moitié de ces soi-disant<br /> "actifs" ont une valeur réelle égale à zéro.<br /> <br /> « Le Figaro : Quel est aujourd’hui le niveau des pertes non reconnues des banques ?<br /> <br /> Dominique Strauss-Kahn : Il reste d’importantes pertes non dévoilées : 50 % sont peut-être encore cachées dans les bilans. La proportion est plus forte en Europe qu’aux États-Unis. Je le redis :<br /> l’histoire des crises bancaires, notamment au Japon, démontre qu’il n’y aura pas de croissance vive et saine sans un nettoyage complet du bilan des banques. »<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/11/24/04016-20091124ARTFIG00576-strauss-kahn-il-faut-revoir-notre-modele-de-croissance-.php<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Sauver le Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne coûterait 320 milliards d’euros.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/02/17/04016-20100217ARTFIG00694-320-milliards-pour-un-plan-de-sauvetage-europeen-.php<br /> <br /> Le problème est le suivant :<br /> <br /> - plusieurs Etats européens ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne verseront pas un seul euro pour sauver ceux qu’ils surnomment avec mépris « les cueilleurs d’olives » ;<br /> <br /> - la plupart des Etats européens ne peuvent pas verser un seul euro pour sauver ces quatre pays, même si ils le voulaient : les Etats européens sont tous très endettés ;<br /> <br /> - par exemple, en Allemagne, de nombreuses communes sont en faillite ;<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00226984-allemagne-de-nombreuses-communes-au-bord-de-la-ruine.htm<br /> <br /> En 2014, la dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB, selon les calculs du FMI.<br /> <br /> - autre exemple : en France, nous venons d’apprendre aujourd’hui que 40 départements français seront en défaut de paiement en 2011.<br /> <br /> France : ces départements au bord de l’asphyxie financière.<br /> Ils sont une vingtaine à ne pas savoir comment boucler leur budget. En 2011, ils seront deux fois plus. Recettes en chute libre, dépenses sociales qui explosent : les départements courent à la<br /> catastrophe financière.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/info/france/020330627473-ces-departements-au-bord-de-l-asphyxie-financiere.htm<br /> <br /> En 2014, la dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB, toujours selon les calculs du FMI ;<br /> <br /> - autre exemple : le Royaume-Uni ; en 2014, la dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB ;<br /> <br /> - autre exemple : la Belgique ; en 2014, la dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB ;<br /> <br /> - dernier exemple : l'Italie ; en 2014, la dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB.<br /> <br /> Le problème n’est même plus : « Comment sauver le Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne ? »<br /> <br /> Pour les pays européens, le problème est :<br /> <br /> comment faire pour ne pas être en défaut de paiement nous-mêmes ?<br /> <br /> <br />
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T
<br /> http://sebmusset.blogspot.com/2010/02/stiglitz-la-crise-et-les-bulles.html<br /> <br /> ce que dit Stiglitz de la crise immobilière, que l'Etat doit prendre en charge au USA<br /> <br /> <br />
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T
<br /> D'accord avec les propositions du haut, sauf l'impôt confiscatoire qui existe déjà pour les classes moyennes aujourd'hui.<br /> Si nous avons besoin de tel impôt, c'est que nous n'avons toujours résolu la question de la dichtomie entre le capital et le travail, je pense qu'une partie de la réponse se trouve dans la<br /> définition de la propriété des moyens de production.<br /> Une piste : aucune raison que l'actionnariat offre, ad vitam eternam, un pouvoir financier ET politique dans l'entreprise, tandis que le salarié a le devoir de rembourser, durant la même<br /> durée,c'est à dire à l'infini, l'investissement initial.<br /> <br /> Sinon, sur l'article de Patrick, ce qui est insupportable, outre l'attente de la fin de ce systéme à la con, c'est la levée des hommes d'action qui sauront mettre à la porte de l'histoire les<br /> gentils guignols qui tirent bénéfices de ce totalitarisme, sphére économique ET sphére culturelle ou médiatique du systéme.<br /> <br /> Si le systéme semble invincible, c'est du à notre extreme faiblesse.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> "-par quoi pouvons nous remplacer nos bubublles précédentes (celles qui avaient un effet sur la "production" comme l'immobilier) ?"<br /> <br /> Très facile, en théorie...<br /> - pouvoir monétaire dans les mains de l'Etat.<br /> - libre-échange qu'entre pays de même statut socio-économique sinon protectionnisme.<br /> - réduction drastique du temps de travail à salaire égal, de toute façon cela va dans le sens de l'Histoire.<br /> - redistribution massive par un impôt confiscatoire au delà du seuil de la petite rente.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Une minute Patrick... (d'ailleurs, vous ne seriez pas Patrick Arthus par hasard ?) ;-)<br /> <br /> Parlons du papier d'Arthus justement.<br /> <br /> D'abord, dire : "un défit public très élevé a été maintenu depuis le début<br /> des années 1990 et la dette publique va atteindre 200 % du PIB sans qu'il y ait eu la<br /> moindre crise financière ou la moindre hausse des taux d'intérêt à long terme."<br /> <br /> ... et donc ça pourrait durer en longtemps, pardon, mais depuis qu'on a tous lu le Black Swan de Taleb, c'est quand même un peu court et trompeur comme idée, voire du foutage de gueule. ;-)<br /> <br /> A part ça : oui le contraste est "étonnant" entre Europe et Japon. Mais Arthus, dès son intro, donne les clés de cette (apparente) opposition.<br /> <br /> Les Jap's ont juste tendu davantage la corde avec laquelle ils seront pendus.<br /> <br /> Démographie : les pépés et mamies nippones ne vont plus épargner... au contraire ils vont tirer sur leur épargne. C'est tellement évident et le mouvement sera tellement massif !<br /> Bref, plus un Yen pas cher pour l'état. Fini. Basta. Ceinture.<br /> <br /> Et sur les marchés internationaux, le prix de l'argent ne sera pas du tout le même.<br /> <br /> Bref: Japon ECHEC ET MAT.<br /> <br /> C'est pas en 10 ans qu'ils vont relancer leur démographie, ou booster l'immigration (elle est tout simplement inexistante).<br /> <br /> Donc Patrick, vous prenez comme point d'appui un cas qui est complètement vérolé. A la base.<br /> <br /> Vous dites en substance : faisons comme les Japs. Mais ce système est tout aussi mortifère que les autres.<br /> <br /> Il permet simplement de durer un plus longtemps, de prolonger l'agonie.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> 320 milliards ?<br /> <br /> Réussite tactique. Echec stratégique.<br /> <br /> Tactique, c'est facile : c'est le "shock and awe" (souvenez-vous.... Baghdad). Donc, il faut mettre le paquet. 20 milliards ne résoudraient rien.<br /> <br /> Mais bien sûr, c'est voué à l'échec... l'échec stratégique.<br /> <br /> Car enfin... donnons 200 milliards à l'Espagne. Que se passe-t-il ? Vous sauvez temporairement le système bancaire. Vous stimulez un peu l'économie locale. Mais après ?<br /> <br /> -les espagnols vont-ils recommencer à construire des maisons par centaines de milliers ? On peut en douter...<br /> <br /> -durant 20 ans... à part l'immobilier et le tourisme... qu'a produit l'Espagne ? Y a - t il une industrie en Espagne ? Agriculture, okay. Et ? Peau de balle.<br /> <br /> -donc, les 20 % de chômeurs vont ils retrouver du boulot ? Certains grâce aux "investissements" immobiliers de l'Etat. Okay des ponts, des routes, whatever. Mais ca ne dure qu'un temps. Et après<br /> ?<br /> Retour à la case chomedu. Et un chômeur ça consomme moins, ca prend pas de crédit, et ca peut difficilement rembourser les crédits existants. Et en plus ça "coûte" (allocations, etc.)<br /> <br /> On revient donc à la question fondamentale :<br /> -par quoi pouvons nous remplacer nos bubublles précédentes (celles qui avaient un effet sur la "production" comme l'immobilier) ?<br /> <br /> -à part si demain on découvre l'énergie gratuite et illimitée... je ne vois vraiment pas.<br /> <br /> <br />
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W
<br /> Amen.<br /> <br /> Bravo pour la cadence et qualité de tes articles.<br /> <br /> Je n en rate pas une lettre.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Un plan de sauvetage européen à 320 milliards d'euros.<br /> <br /> Pas de demi-mesure, tel est le secret d'un plan de sauvetage réussi. Suivant cette règle, Paul Mortimer-Lee, économiste chez BNP Paribas, estime qu'il faudrait débourser 320 milliards d'euros pour<br /> venir en aide aux pays cruellement dénommés «PIGS» (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne).<br /> <br /> «Il faut que le plan de soutien soit suffisamment imposant pour donner suffisamment d'oxygène aux pays visés afin qu'ils se relèvent et afin de faire sortir du bois les spéculateurs et de<br /> réconforter les créditeurs», écrit l'économiste dans une note.<br /> <br /> D'après les rumeurs de marché, un éventuel plan de sauvetage pour la seule Grèce coûterait 20 milliards d'euros. Insuffisant, d'après l'économiste de BNP Paribas : 20 milliards, c'est le montant<br /> des sommes allouées à la Hongrie et à la Roumanie, soit aux alentours de 20 % du produit intérieur brut de ces pays.<br /> <br /> Appliqué à la Grèce, le même ratio équivaut à 50 milliards d'euros, à 35 milliards d'euros pour l'Irlande, et à 30 milliards d'euros pour le Portugal.<br /> <br /> Le sauvetage le plus cher concernerait l'Espagne, avec une enveloppe de 200 milliards d'euros.<br /> <br /> Car, «pour mettre en place un plan qui ait une chance raisonnable de réussir, il faut venir en aide à tous les pays en difficultés», avertit Paul Mortimer-Lee. L'enveloppe totale de 320 milliards<br /> d'euros représenterait au final 3,5 % du PIB de la zone euro, ou encore trois fois le déficit budgétaire allemand.<br /> Si la situation se corse, il semble que les pays de la zone euro n'auront guère le choix, vu l'imbrication des économies européennes.<br /> Pour l'instant, aucun responsable politique ne parle d'un plan de sauvetage financier.<br /> <br /> L'Europe se contente de déclarations de soutien. Comme le relève l'économiste, «les paroles ne coûtent rien». Il faut espérer que le poids des mots seul suffira à calmer les marchés.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/02/17/04016-20100217ARTFIG00694-320-milliards-pour-un-plan-de-sauvetage-europeen-.php<br /> <br /> <br />
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