Le désordre, les goinfres et les nuages de l'avenir... III
12 Juillet 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Voilà une nouvelle, le reste n'est que blabla. Les milliards dépensés n'ont servis qu'à retenir à un fil la situation économique, et certains veulent les sabrer.
C'est navrant.
Le problème est d'empiler la dette sur de la dette en prétendant "qu'un jour, on remboursera". La seule manière d'en finir est d'en finir avec la monnaie-dette.
La Grêce, "sauvée" la semaine dernière au prix d'un énième et tout aussi contreproductif plan d'austérité, voit se pointer à nouveau l'inévitable, la banqueroute. Comme, bien entendu, on l'a refusé quand elle était possible et ordonnable, elle devrait se faire dans la débâcle, au plus grand coût possible et imaginable.
Comme les abrutis qui sont sensés piloter l'Europe sont effectivement des abrutis, quand sonne l'heure de la banqueroute totale,
ils concédent la banqueroute partielle.
Bien entendu, on a dressé des murailles de papiers pour protéger les créanciers. Ces murailles sont comme la muraille de Chine, d'un coût colossal, mais n'ayant jamais posé de gros problèmes aux mongols quand il s'agissait de la franchir. En effet, le film le "désert des tartares" pose bien l'équation.
Attendant depuis des décennies une improbable arrivée, tout s'est relâché et distendu, les crédits ont été sabrés, des paysans, vaguements soldats, ont remplacés les unités combattantes.
Après la Grêce est emportée l'Italie, et si pour "sauver" la Grêce un fond théodule était crée, personne n'est en état de doter un même fond de réserves suffisantes pour "sauver" l'Italie.
Bien entendu, réflexe oblige, on appelle à l'austérité, histoire de plonger l'Italie, l'union européenne, l'Allemagne et finalement le monde dans la Géhenne.
Il n'y a aucun souci à se faire pour les dettes, notamment publique, elles seront monétisées au profit de l'état.
Le premier qui aura le génie de le faire sauvera tout. Là, on empile. Pourquoi faire ? On ne sait pas, simplement pour faire comme le précédent qui avait déjà empilé.
Pour ce qui est de la mise en esclavage des peuples, il faudrait que cela soit possible. Dans le cas d'un effondrement, il n'y a même plus d'esclavage possible. Qui garderait les esclaves ? D'ailleurs, il est significatif que l'abolition de l'esclavage en France aient eu lieu en pleine crise monétaire, de subsistances et de dépopulation (1315).
Si, comme on dit dans certains lieux, 80 % de la population est inutile, alors il n'y a pas à la mettre en esclavage. On lui ferait faire quoi ?
Il va s'en dire, que la contagion grecque à l'Italie et à l'Espagne entraînera la France dans la chute et que celle-ci entraînera l'Allemagne, férue de plans d'austérités.
La dite Allemagne devrait être contente, son exigence se verra appliquer sans faiblesse, et son excédent commercial, orgueil de la nation va s'évaporer.
Bien entendu, la débâcle occidentale, économique, monétaire et militaire ne sera plus cachable.
Même le très politiquement correct "Monde" qui nous gouverne, trouve pathétique la floppée d'imbéciles qui est sensée nous diriger. Il les baptise "gamins", mais que veut dire gamin ?
"Les enfants sont des enfants, il s'occupent de puérilités" (Bismarck à propos de Guillaume II).
En effet, ceux qui nous gouvernent sont peut
être vieux, mais ils ont vieillis sans mûrir, en restant des gamins ayant appris une leçon et ne sachant pas l'appliquer.
L'Europe n'est que l'application d'une vieille rengaine, celle des idiots qui préfèrent avoir tort ensemble que raison seul...
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2320 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1472 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers