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Le gros con sans peine...

1 Novembre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

 

 

Les allemands réclament des "réformes de structures", pour "l'homme malade de l'Europe", la France.
Le débat sur la "compétitivité", nom de code pour "baisse des salaires", est du même tonneau, mais dans le débat, il n'y a qu'une chose à retenir, c'est la politique suicidaire de l'élite européenne, et contrairement à Todd, je ne pense pas que Hollande sera un nain ou un géant.

Il risque simplement de ne pas sombrer dans l'indifférence. Mais comme l'a fait Louis XVI.
En effet, l'alignement sur les diktats allemands entraînera l'effondrement économique de la France, mais aussi, et surtout, de l'Allemagne, car les gains de compétitivité des uns, sont les pertes des autres.
Une France réduisant massivement son déficit extérieur, propagera symétriquement la crise à l'extérieur, mais il n'y aura pas besoin de "cure de compétitivité".
Si l'activité économique en France ne s'est pas effondré, c'est que le marché immobilier s'est tenu, et c'est la base de l'activité depuis 12 ans.
Or, ce moteur est visiblement en train de s'éteindre.
Donc l'Allemagne va s'effondrer, et s'effondrer encore plus profondément, si on rajoute les conneries de "compétitivité" et de "réformes de structures", en France.
Les deux, ne créeront qu'une seule chose : l'agrégation d'une situation type "1916", et le rebond industriel auquel on assiste en Espagne, n'est que le corollaire aussi du maintien de l'activité en France...
Les autoroutes espagnoles sont vides, et les sociétés sont au bord de la faillite. C'est le fruit amère de l'austérité. Il y a des tas d'autoroutes, désormais surabondantes au vu d'une circulation qui se contracte (-20 %), et encore plus sur les tronçons payants.
L'agressivité extérieure occidentale à l'extérieur, se double d'un effondrement intérieur, et visiblement, les élites font tout pour accélérer le phénomène.
Il y a une limite à la malhonnêteté, mais pas à la stupidité. En conséquence, et hélas, 1916 et 1917 seront les enfants de la politique actuelle.
Toujours dans la même veine, on veut construire un aéroport inutile à Nantes, en plein pic pétrolier. Là aussi, les élites et le premier ministre en particulier, complétement déphasés, ne trouvent rien à redire au phénomène, pourtant avoué par son prédécesseur F. Fillon, en pleine assemblée.

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B
Dimanche 4 novembre 2012 :<br /> <br /> Grèce : Antonis Samaras ressort la menace de la drachme avant des votes cruciaux.<br /> <br /> Le Premier ministre grec, Antonis Samaras, a de nouveau brandi dimanche la menace d'une sortie de l'euro, si le parlement ne votait pas la semaine prochaine le train de rigueur réclamé par l'UE et<br /> le FMI.<br /> <br /> Les votes cruciaux, attendus mercredi 7 novembre sur une loi-cadre détaillant des économies budgétaires de plus de 18 milliards d'euros, et dimanche sur le budget 2013, sont la condition pour que<br /> le pays "en finisse définitivement et irrévocablement" avec le danger d'un retour à la drachme, a souligné M. Samaras.<br /> <br /> "Nous devons sauver le pays de la catastrophe (...) Si nous échouons à rester dans l'euro, rien n'aura de sens", a-t-il insisté, s'exprimant devant son groupe parlementaire conservateur.<br /> <br /> M. Samaras, qui s'était targué jusque-là d'avoir écarté la menace du retour à la drachme, a retrouvé ces accents dramatiques au vu des fissures au sein de l'alliance gouvernementale, qui écornent<br /> sa majorité parlementaire et la légitimité du sursaut de rigueur.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/grece-antonis-samaras-ressort-la-menace-de-la-drachme-avant-des-votes-cruciaux-267d1f93683978c8f324668237539e1c<br /> <br /> Dette publique de la Grèce :<br /> <br /> 2013 : dette publique de 189,1 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.<br /> <br /> 2015 : dette publique de 207,7 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.<br /> <br /> 2016 : dette publique de 220,4 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.
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S
Salut Roland ; ça fait longtemps.<br /> T’es dans le mille ; tu sait Arte en Allemagne, personne ne la regarde (je crois qu’ils sont à 0,5% d’audimat) le pouvoir politique s'acquitte de sa part du budget (comme d’une corvée) et ils n’en<br /> parlent plus.<br /> Donc voila ; ça roule pour une poignée d’inutiles.<br /> Et vivement pour le monde d’après.<br /> Toute tornade, ouragan, tempête etc. sera la bienvenue.
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H
Encore une fois je vais faire mon ravi de la creche...<br /> Je ne pense pas qu'une Union européenne soit impossible à partir du moment où nous partageons les fardeaux.<br /> Tout comme la France est riche de ses différences régionales (les régions minières, celles qui produisent du blés d'autre le bois etc...) et ne peut envisager d'indépendance sans cette différence,<br /> l'Europe pourrait et devrait aller dans ce sens. Pour moi afin d'arriver à cela il faut que les peuples y gagnent. Et la seule manière c'est de développer une protection sociale égale pour<br /> l'ensemble des peuples de l'union en prenant comme modèle le mieux disant de chaque domaine.Le fric sera trouvé en Taxant les transactions financières, en récupérant la frappe de notre monnaie sans<br /> intérêt en taxant les hauts revenus à 90% comme sous Roosvelt... On ne devrait pas être loin du compte. A cela vous ajouter des taxes aux frontières avec les pays qui ne respectent pas les normes<br /> sociales et environnementales de l'Europe et vous êtes tranquilles...
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L
Post scriptum :<br /> <br /> Pour ceux qui pourraient penser le contraire, je précise que je n'ai rien contre l'Allemagne, bien au contraire. Il leur reste encore un peu du bon sens identitaire qui nous a déserté<br /> totalement.<br /> <br /> Freud a sans doute le mieux caractérisé ce qui nous a logiquement opposé, lorsqu'il analysait le "nationalisme des petites différences".<br /> <br /> La même logique qui pourtant rend illusoire et inutile toute construction européenne inspirée par l'idée de "fusion" (encore un moulin à vent freudien), autant que la "nécessité" d'accoupler un fox<br /> terrier et un renard.<br /> <br /> Mais voilà ! La décrépitude intellectuelle dans laquelle nous sommes tombés fait passer pour incorrect le simple rappel d'une évidence historique : depuis la guerre de trente ans, il y a quatre<br /> siècle, nous n'avons pas cessé de nous mettre sur la courge.<br /> <br /> Incontournable ! Comme on dirait sur Arte.
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R
Christophe oublie régulièrement que l'Allemagne est un pays occupé militairement, sans armée, et dont la politique étrangère est dictée par Washington.<br /> <br /> L'oligarchie Anglo Saxonne réussit donc parfaitement à imposer son agenda: une Allemagne vertueuse pour les uns, prédatrice pour les autres, et qui par son action paralyse quasiment tous les autres<br /> membres de l'UE. Chapeau...<br /> <br /> En réalité, tout cela ne fait qu'aviver les antagonismes entre peuples européens dont la plupart des intérêts divergent. Tout le monde pressent ou ce chemin mène.<br /> <br /> Jouer l'opposition France Allemagne (une vieille lubie), les écarts de compétitivité toussa, c'est oublier que... les allemands sont allemands, comme les français sont français etc, c'est à dire<br /> des peuples différents, avec des cultures et des mentalités différentes, totalement inassimilables l'un à l'autre, contrairement à ce qu'Arte essaie de faire croire depuis des décennies.<br /> <br /> Tant qu'on est dans une logique de fusion abandon, cela ne peut pas marcher. Seule l'association à responsabilités égales et respect absolu de la non ingérence fonctionne. Raisonnement également<br /> valable pour la Russie qui est le partenaire naturel et évident de l'Europe.<br /> <br /> Mais tout cela ne sera possible que dans le monde d'après, lorsque l'escroquerie planétaire portant les doux noms de dollar et US army seront hors d'état de nuire. Ne nous trompons pas d'ennemis.
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W
Cricri d'amour, si tu réussis à relever la tête de ton catéchisme libéral, à la lecture de ce texte, tu pourras constater que l'état et capitalisme s'entendent comme "prédateurs en foire" sur le<br /> dos des peuples afin de se gaver un peu plus chaque jour.<br /> <br /> "... c’est pour cette raison que la crise financière partie des Etats-Unis ne peut s’expliquer sans faire ce détour historique. Qu’avons-nous vu? Des membres d’une nouvelle classe sociale, dotée de<br /> moyens financiers qui dépassent l’entendement, s’emparer de l’Etat dans le but de le gérer. Ils ne l’ont pas fait pour mettre en oeuvre le grand projet idéologique du grand marché libre. Les<br /> membres de cette classe l’ont fait pour que cela puisse leur rapporter le plus d’argent possible, à eux individuellement, et eux en tant que groupes. Pour que leur pouvoir ne soit pas perturbé. Ils<br /> l’ont fait pour que cela leur offre les garanties d’être renfloués au cas ou les choses tourneraient mal. Ils ont décidé d’agir en prédateurs vis-à-vis des institutions de réglementation et de<br /> bien-être social qui existaient avant leur arrivée au pouvoir. C’est ça l’essor de ce que j’appelle «l’Etat-prédateur». Les grandes firmes qui ont pénétré la gestion de l’Etat n’ont aucun<br /> attachement à aucun pays. Elles ne reprennent à leur compte aucun but d’aucune collectivité à part la leur. Disons que la notion même d’intérêt public est étrangère aux dirigeants de cette<br /> coalition. Ils nient l’existence d’un intérêt public. Ce qui est valable aux Etats-Unis l’est tout autant chez vous en Europe."<br /> <br /> La totalité ici : http://www.les-crises.fr/planification-galbraith/<br /> <br /> Il faudra un jour faire ton chemin de Damas, mais n'en devient pas pour autant bolchevik !
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L
@ Totophe de ma vie<br /> <br /> Reymond est méchant avec les allemands ? Normal, après ce qu’ils nous ont fait en quarante ! (Celle-là elle est de Manchette, par la bouche de Treufais, dans « Nada »).<br /> <br /> A l’époque l’enjeu était déjà de faire l’Europe. La Vraie, la carolingienne, comme dirait l’autre.<br /> <br /> Les anglais, fidèles à leur passe temps historique favori, ont fait foirer le truc.<br /> Les américains les ont logiquement appuyés, comme le douloureux du dos va chez l’ostéopathe. Depuis la fin de la guerre de sécession, l’Europe a toujours été leur béquille.<br /> <br /> Les français étaient hors jeu dans l’histoire, réduits qu’ils étaient pour la plupart à chercher les racines de leurs pissenlits de régime.<br /> Ils n’ont manqué à personne, le coup maître se jouant de toute façon dans les steppes russes.<br /> <br /> Aujourd’hui, l’Europe sert de cache sexe à l’organisation sanctuarisée de la dette. Le vieux fond binaire des européens à fait le reste en réinventant les purs (les fourmis du nord, vertueuses et<br /> industrieuses) et les impurs (les cigales du sud, licencieuses et dispendieuses).<br /> <br /> L’enjeu est d’en finir une bonne fois pour toute avec le répugnant bonheur tranquille des « veaux » pendant les trente glorieuses. N’ont plus le droit, na ! (Vous pouvez rajouter le « ti » au bon<br /> endroit).<br /> <br /> Inutile de démontrer aux nouveaux pénitents que les purs n’ont pu prospérer que par les vannes du crédit ouvert aux impurs, et que les purs se divisent eux-mêmes en cadors (la minorité) et en<br /> larbins cocus du système (la majorité), ceux qui n’arrêtent pas de refaire des trous à leurs ceintures.<br /> <br /> Sauvons une grande idée, brament les cagots, la prospérité méritée de l’Allemagne, dont la dette souveraine n’en dépasse pas moins celle de la France (autour de 2200 milliards d’euros) et pour la<br /> même raison (transfert de la richesse commune vers les nouvelles classes élues de la mondialisation).<br /> <br /> En coulisse, les riches nouveaux et héritiers d’aujourd’hui font comme les bourgeois du Moyen âge. Matraquer l’échelon inférieur par la réaction fiscale et planquer les gains de la chose pour<br /> échapper à la fiscalité commune, celle émanant de l’état royal en l’occurrence.<br /> <br /> Seules les techniques ont changé. Le numéraire a fait place à des signes monétaires complexes, mais la taxe reste la taxe et la rente reste la rente. Au bout du compte le visage sophistiqué de la<br /> dette s’efface pour laisser transparaître le masque séculaire du servage.<br /> <br /> Mais bon ! Tu as trouvé ton style. Il y a du poète rap en toi, tu répètes toujours la même chose. Continue, on s’est habitué. T’es un peu notre gros train de 8h47.
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J
http://thearchdruidreport.blogspot.fr/2012/10/how-it-could-happen-part-one-hubris.html<br /> Pour ceux qui lisent l'anglais et voudraient savoir comment les chinois pourraient baiser les américains.
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S
La comparaison avec 1916 et 1917 est bonne mais peut-être incomplète ou pire encore la situation se révèle plus complexe.<br /> On peut la comparer à la sécession américaine: Nord Sud,des différences économiques, différences de culture, des Etats qui voudront sortir pour cause de taxations imposées par d'autres Etats (loi<br /> Calloun)<br /> On peut constater aussi et regretter l'arrogance germanique qui est revenue avec la réunification. De même que le regard énamouré de Merkel vers l'est. Ach, gross Deutscland II.<br /> La perfide Albion un pied dedans un pied dehors, pour qui l'Europe est bonne quand cela convient à la City, rien qu'à la City que pour la City. le reste étant mort et n'intéresse plus aucun<br /> politique britannique.<br /> Donc l'union européenne est condamnée.<br /> Un empire US à la dérive avec quelques solides outsiders qui désirent le remplacer. En ont-ils les moyens, rien n'est moins sûr et la concurrence sera donc ...brutale.<br /> Sans parler du ou des chocs religieux.<br /> Y a qu'a voir les prochaines républiques islamiques de France et de Belgique.<br /> Sans oublier le vide sidéral de vrais laeders politiques et patriotes.<br /> Bref, un mont de strates explosifs qui transformera cet échafaudage en échafaud.
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P
vu sur : http://lesmoutonsenrages.fr/<br /> concerne les conséquence de Sandy :<br /> "Malheureusement, les autorités prévoient que la pénurie de carburant pourrait durer encore au moins une semaine.<br /> Quelle sera l’ampleur de la colère et de la frustration des gens vont d’ici là?<br /> et si les gens en arrivent à ce point en cas de une catastrophe temporaire, qu’elle serait leur colère et leur frustration en cas d’effondrement économique total et permanent ?<br /> <br /> Malheureusement, la vérité est que ce que nous voyons lors de l’ouragan Sandy est juste un aperçu très limité de ce qui s’en vient au niveau national."
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W
"En quoi les Allemands seraient-il responsables de la gabegie, de la folie des grandeurs, du clientélisme forcené des grecs, espagnols, italiens..."<br /> <br /> Toujours aussi candide le Christophe ! Parce que les voyous de capitalistes et de gouvernants allemands, joints au voyous de capitalistes et gouvernants des pays cités, les ont obligé à acheter des<br /> produits et services dont les peuples de ces mêmes pays n'avaient pas le besoin, ni les moyens de se les payer . Ainsi pour les jeux olympiques d'Athénes et de Barcelone, les expositions<br /> universelles de Séville, Saragosse, et de Lisbonne et autres manifestations débiles, les capitalistes se sont goinfrés un max pour des équipements grotesques et devenu pour la plupart totalement<br /> inutiles. C'est l'inconséquence capitaliste et de ses affidés qui est responsable de cette gabegie, pas les peuples. D'ailleurs il n'est qu'à faire un tour en Allemagne pour se rendre compte les<br /> résultats sociaux de la "merveilleuse" politique industrielle de la stupide Merkel et de ses prédécesseurs sur les travailleurs allemands.
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F
@christophe: Le prolo allemand, lui, la fabrique (la voiture). Toujours aussi drôle, mon cher christophe.
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C
Moi ce qui me tracasse, contrairement au gaulesque, c'est l'obsession anti teutone de Patrick, comme tenant des politiques d'"austérité".<br /> <br /> Si les Espagnols n'ont pas les moyens de :<br /> -construire des autoroutes<br /> -et ensuite de les utiliser<br /> <br /> ... où est le problème bon sang ? !<br /> <br /> En quoi les Allemands seraient-il responsables de la gabegie, de la folie des grandeurs, du clientélisme forcené des grecs, espagnols, italiens, français et en règle générale de tous les peuples<br /> branlottins qui ont vécu au-dessus de leurs moyens et pété plus haut que leur fondement pendant des années ?<br /> <br /> Le prolo espagnol achète une audi (à crédit, version 4x4 turbo gti qui fait prout pour épater sa rombière).<br /> <br /> Le prolo allemand, lui, la fabrique.<br /> <br /> Symboliquement et économiquement, c'est assez différent. ;-)<br /> <br /> Maintenant, là où nous sommes d'accord c'est le caractère indubitablement suicidaire des politiques d'"austérité" (expression creuse qui signifie simplement "retour au réel").<br /> <br /> Mais là aussi, cela devrait nous réjouir !<br /> <br /> Que les élites pourries et que les peuples veules se "suicident"... est au fond une merveilleuse nouvelle, un espoir (le seul qui reste).<br /> <br /> C'est ce paradoxe incessant qui me gêne : Patrick se plaint de la disparition de quelque chose... tout en souhaitant cette disparition.<br /> <br /> Vive l'effondrement. Condition essentielle pour repartir du bon pied.<br /> <br /> Le seul gros risque, comme souligné par Patrick, est la tentation de l'"agressivité extérieure". Risque bien réel car validé tout au long de l'histoire.
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L
L' Espagne va aussi profiter de la fermeture de l' usine de Ford Genk en Belgique (10 000 emplois perdus ) :<br /> <br /> http://www.rtl.be/info/economie/belgique/916572/ford-genk-les-syndicats-espagnols-accueillent-la-nouvelle-de-facon-mitigee<br /> <br /> Sans oublie l usine Arcelor-Mittal de Liege qui fourni l' acier à l' usine Ford.<br /> <br /> De plus une nouvelle loi en Belgique, le 1 novembre va faire plus diminuer les allocations de chômage en fonction de la durée du chômage pour obliger ces fainéants de licenciés de Ford de trouver<br /> du travail :<br /> <br /> http://www.express.be/business/fr/hr/nouveau-systeme-de-degressivite-des-allocations-de-chomage-la-csc-craint-lappauvrissement-collectif-des-chmeurs/180091.htm
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B
La Grèce de nouveau sous pression de l’Europe.<br /> <br /> Autre sujet d'inquiétude, la dette qui devrait s'envoler l'an prochain à 189,1% du PIB, soit 346,2 milliards d'euros, contre 175,6% attendu en 2012. La dette s'alourdit car la Grèce reçoit de<br /> nouveaux prêts de l'UE et du FMI depuis 2010, tout en peinant à lancer son programme de privatisations censé l'aider à rembourser ses dettes.<br /> <br /> Au terme des quatre ans sur lesquels table la Grèce pour assainir ses comptes – si elle obtient le sursis demandé – les estimations de dette sont encore plus inquiétantes, la Grèce voyant son<br /> ardoise culminer à 220,4% du PIB en 2016, selon le « cadre de stratégie des finances publiques à moyen terme 2013-2016 » introduit parallèlement au parlement mercredi.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/la-grece-de-nouveau-sous-pression-de-l-europe-79837ab43be348b862e91518f5d1673b<br /> <br /> Dette publique de la Grèce :<br /> <br /> 2007 : dette publique de 107,4 % du PIB.<br /> 2008 : dette publique de 112,6 % du PIB.<br /> 2009 : dette publique de 129 % du PIB.<br /> 2010 : dette publique de 144,5 % du PIB.<br /> 2011 : dette publique de 170,6 % du PIB.<br /> 2012 : dette publique de 175,6 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec. La dette augmente, augmente encore, augmente toujours, alors que le premier défaut de paiement de la Grèce a effacé<br /> 107 milliards d'euros de dettes.<br /> <br /> 2013 : dette publique de 189,1 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.<br /> <br /> 2015 : dette publique de 207,7 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.<br /> <br /> 2016 : dette publique de 220,4 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.<br /> <br /> La question n'est plus de savoir si le deuxième défaut de paiement de la Grèce va avoir lieu.<br /> <br /> La question est de savoir quand le deuxième défaut de paiement de la Grèce aura lieu.<br /> <br /> En zone euro, il va y avoir des défauts de paiement en cascade.
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L
Ce qui me gêne dans les billets de Patrick (mais d’autant plus intéressants que le serpent de mer du réchauffement n’y sort jamais son groin), est sa référence constante à 1917.<br /> Somme toute un repère assez optimiste si l’on admet que la solution bolchevique –dont on peut penser ce qu’on veut avec le recul du temps- est intervenue rapidement après la formidable accélération<br /> de la crise qu’a constituée la première guerre mondiale.<br /> La crise monétaire généralisée actuelle (organisée), la déflation généralisée actuelle (organisée), et la tentation généralisée du sabre comme solution (cf la Grosse Totophe), me fait plutôt de<br /> plus en plus penser à 1350, une crise systémique qui elle non plus n’était pas tombée du ciel.<br /> Bon, on va avoir cent ans devant nous pour y voir plus clair.
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