Le GVAIN.
Le G 20 s'est réunis. tout le monde est d'accord sur le constat, il faut rééquilibrer les balances commerciales.
Mais on ne va pas jusqu'au bout du raisonnement, et dans le même temps, les vieilles rengaines continuent.
GE déplace une usine d'ampoules de Virginie vers la Chine.
Depuis 1979, les USA ont perdus 40 % de leurs emplois industriels. Que pensent ils ces grands chefs ? Qu'il suffit de le dire pour le faire, et surtout comment le faire dans le libéralisme ambiant, et surtout un libéralisme de faux-jeton.
Le Chine, quand elle s'est lancée a pratiquement dévalué sa monnaie de 90 %...Mais ça, monsieur Lamy n'était pas contre...
Même si, objectivement, c'est du protectionnisme financier.
Si les pays déficitaires dans leurs comptes extérieurs ont leur responsabilité dans la situation, les pays excédentaires sont tout aussi coupables, sinon plus.
C'était absurde de tout miser sur l'exportation, et on en paie les conséquence, et on va en payer les conséquences, encore plus.
Les USA sont isolés, dépourvus d'influence désormais. En réalité, ce n'est qu'un fiction, ils ont un pouvoir énorme, le dernier, celui de faire banqueroute, ou du moins, de rembourser leurs dettes dans leur propre monnaie, c'est à dire sans doute dévaluer de 99 %, et de créer un nouveau dollar, égal à celui de 1913.
Les créanciers sont d'une naïveté stupéfiante de croire, ou vouloir croire que la dette va rester, elle va s'évaporer dans le quantitative easing. Les colossaux excédents allemands avaient été recyclés dans le subprime.
La voie suivie, est stupéfiante de bêtise. Tel comté de l'Ohio n'a plus que 49 policiers, contre 112 et une seule voiture de police. On est loin de "Shériff fais moi peur", où si les policiers étaient peu nombreux, ils ne manquaient pas de véhicules...
Aujourd'hui, médèmes messieurs, armez vous et défendez vous tout seul. Ou du moins en milices.
En bref, on marche sur la tête. Les grecs et les irlandais sont dans la panade, malgré ou plutôt à cause de leurs "efforts" -lire connerie- demandés par le gouvernement pour rééquilibrer les budgets. Patatra, les dits efforts ont foirés, ni les uns, ni les autres ne dépensent l'argent qu'ils n'ont plus.
Les gouvernants sont complétement malades d'avoir pensé autre chose.
Quand à dire qu'il n'y a pas de révolte grecque, c'est faux. 50 % n'ont pas voté. Il faut dire qu'entre bonnet blanc et blanc bonnet, c'est pas franchement bandant...
Certains, tel Louis XVI se préoccupent, s'effraient et poussent des cris d'orfraies pour le crédit.
On oublie que le crédit, il n'y en a pas besoin, si
la planche à billet tourne au profit de l'état et non plus des banques. A l'image de l'URSS, c'est le ministère qui donnera les subventions nécessaires.
La suite, on la connaît. Les dettes, nul part, ne sont remboursables. Elles devront logiquement être banqueroutées.
Finalement, on a que le choix de la méthode. Soit la méthode germanique de 1948 : au pair pour les 40 premiers marks et 1/10 pour les suivants, soit les méthodes plus latines suivies en France et en Italie : on laisse les montants, mais on laisse filer l'inflation...
Mais, quelque soit le choix, il est révolutionnaire. Il met fin à la position dominante du banquier, et reste très instable politiquement.
En effet, on a chanté la voix de l'effort sous toutes les gammes, y compris dernièrement pour les retraites, alors qu'il est visible qu'une seule chose est nécessaire ; le reset.
Pour ce qui est du protectionnisme, il apparait de plus en plus comme obligatoire. Sinon, comment arriver à des comptes extérieurs équilibrés ?
L'hideuse vérité, c'est que les gagnants de la mondialisation, banques, Chine, Japon, Allemagne, hyperclasse, doivent tous passer à la trappe et être saignés comme des gorets.
Alors, les peuples pourront respirer, et sans doute, retrouverons nous le chemin d'un croissance, certainement différente, car la crise énergétique ne va pas se faire oublier, même si on nous sort encore, avec le shale gas, le coup de l'énergie inépuisable pour l'éternité. En même temps, le shale gas ne produit que 20 % du gaz US...
Néanmoins, on pourra retrouver une société plus autonome et équilibrée dans sa vie économique. C'est ça, ou le chaos.