Le loup...
6 Novembre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Canis lupus, de retour en France, vraisemblablement importé par de bonnes âmes, soi-disant amoureuses de la nature, fait de plus en plus débat.
En effet, il est de plus en plus clairement rejeté, et ses partisans ne sont pas ceux qui le supporte, et en plus, il coûte la peau du cul à la collectivité, par les indemnisations qu'il entraîne.
Comme je l'ai souvent dit, il y a belle lurette que la France n'est pas un pays sauvage, mais utilisé dans la moindre parcelle, pour laquelle il n'y avait pas de place pour le loup.
C'est visible dans la densité, avec plus de 100 habitants au km2.
Le loup n'est pas un animal sauvage, mais depuis très longtemps, un commensal de l'homme. En France, au XVIII° siècle, ce qui le nourrissait, c'était le mouton, car le troupeau était
important.
Ce qui a fait son déclin, c'est la révolution, d'abord parce qu'elle a permis l'accès du peuple aux armes à feu, mais surtout parce que le XIX° siècle a vu le déclin massif de son garde manger,
le troupeau de mouton, d'espèces médiévales (pour la laine), s'effondrant de 30 millions à 8 millions.
C'est surtout le déclin du mouton qui a entrainé son extinction.
On dit que le loup n'attaque pas l'homme, pourtant, toutes les années, des chiens tuent.
En réalité, le loup seul, attaque peu, il attaque en meute, et plutôt les femmes que l'homme, et plutôt les enfants que les femmes.
Raison pour laquelle, les enfants; qui servaient de bergers, étaient souvent victimes.
Mais cela faisait partie de l'ordre des choses, ce qui ne faisait pas partie de l'ordre établi, c'était la possession d'armes par les vilains (dès fois que le loup
n'aurait pas été la première cible).
Le loup, c'est paresseux, ça attaque en dépensant le moins d'énergie possible.
Sauf quand il a vraiment faim.
En plus, depuis si longtemps, l'équilibre écologique s'est fait sans lui.
C'est frappant dans le cas des Cévennes, et là où le mouton a disparu, c'est la forêt qui a pris le dessus. Et le Causse qui disparait.
Abattre les loups pris en flagrant délit, ou pistés, n'aurait rien de choquant. A l'échelle planétaire, il n'est absolument pas menacé, et rien ne dit dans les mesures de protection qu'on doive en mettre un dans son jardin.
Si certains le désirent, il faut le réintroduire dans Paris ville, il trouvera des tas de poubelles pour se nourrir.
Quand aux populations rurales, elles savent tout à fait comment exterminer la bête. Le poison fait merveille, mais il ne fait pas merveille que pour le loup et extermine tout la gente animale carnivore ou omnivore.
C'est ce qu'on veut ???
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