Le Loup...
4 Novembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
On dit beaucoup de bêtises sur le loup. Notamment qu'il n'attaquerait pas l'homme.
En réalité, les conditions peuvent varier.
Quand la pression de l'homme sur le milieu est maximale, comme au XVIII° siècle, le loup n'a pas le choix.
Il est obligé d'attaquer les troupeaux, et l'homme. Ou plutôt l'enfant, qui garde les
troupeaux de moutons.
Les prédateurs sont basiques. Ils dépensent beaucoup d'énergie pour chasser. Il faut attaquer à coup sûr.
Les 30 millions de moutons en France, sont une proie aisée.
Quand le loup vieillit, il devient de plus en plus lourd, de plus en plus dangereux, de plus en plus affamé, donc susceptible d'attaquer l'homme, ou plutôt l'enfant, moins fort et moins haut, qui l'impressionne moins.
Le rapport risque/ rapport, lui permet de tenter le coup.
Il attaque souvent quand l'enfant, qu'il a guetté longtemps, va faire ses besoins, dehors, toujours au même endroit, au coucher du jour.
Ces phénomènes sont visibles de nos jours aussi. Des prédateurs qui n'attaquent pas l'homme ordinairement, l'attaquent quand la place se réduit pour eux et leurs proies.
Plus l'homme est courant, plus il est susceptible de devenir une cible.
Il faut rajouter le phénomène guerre à certaines époques. Sur les champs de bataille, les tués étaient systématiquement dépouillés de tout, et laissés aux prédateurs.
Le plus célèbre de tous ceux qui finirent ainsi, fut Charles, duc de Bourgogne.
Les loups prenaient goût à la chose.
Le loup dévoirant s'arrête au XIX° siècle. Pour une bonne raison. A cette date et depuis la révolution, le paysan possède des armes à feu.
Auparavant, c'était quasiment l'apanage de la noblesse.
L'autre raison de sa disparition, est la disparition de sa proie favorite, le mouton. En effet, le XIX° siècle voit sa population passer en France de 30 millions à 8.
Quand le paysan est armé, il chasse. Il détruit aussi le gibier sauvage, si abondant avant, et si rare après 1789.
Le pays devient celui de la vache. Et celle là est nettement plus difficile à chasser.
C'est même elle qui chasse.
Raison pour laquelle, les citadins prennent de gros risques, en traversant des prés avec leurs chiens.
Ils ne comprennent pas qu'ils sont susceptible de déclencher une attaque par des bêtes qui ont de plus perdus l'habitude d'être gardé par l'homme.
Le loup en France, est simplement mort de faim au XIX° siècle.
Le loup des alpes, c'est de la subvention à tous va. Comme l'ours des pyrénées.
En effet, chaque specimen vivant coûte la peau du cul à la collectivité.
Mais là, on est dans le politiquement correct.
Comme au XVIII° siècle, les victimes sont des pauvres, et l'ordre social protège l'animal, que ce soit en pratiquant la rétention d'armes, soit en glorifiant le prédateur.
Désormais, le loup est victime des restrictions budgétaires. Un coup de fusil est moins couteux pour les finances publiques qu'un troupeau décimé.
Personnellement, je suis pour la réintroduction du loup dans le XVI° arrondissement et à Neuilly. Là bas, ils ne dépareilleraient pas.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2320 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1472 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers