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Le même bateau...

29 Juillet 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

La crise de la dette US est un prélude.

C'est un prélude de guerre civile, car pour certains, il n'y a rien à négocier. Ce sont des jusqu'au boutistes.

La chambre de commerce, largement extrémiste elle aussi, en prend peur. Elle veut de l'argent pour les plus riches, et rien que pour eux, mais elle est plus réaliste aussi.

 

En effet, les anglos sont, comme je l'ai dit, des gens parfaitement marginaux. Ils vomissent l'impôt, comme s'il était possible de s'en passer.

Le rôle de la guerre de 100 ans, dans l'imaginaire anglos a été déterminant. Les succès, les rançons ont persuadés ceux-ci que l'impôt était, en fait, inutile.

 

Plus tard, la conquête de l'Irlande a permis de faire aussi l'impasse. Le parlement anglais refusait l'impôt, l'irlandais (protestant) en votait des écrasants, et celui-ci concernait les catholiques. 

Pour faire rentrer l'idée d'impôt dans la tête des français, il a fallu les catastrophes ininterrompues de la guerre de 100 ans, qui les ont persuadés que le payer, c'était le moindre mal.

 

Plus que le rôle de Jeanne d'Arc en 1429-1430, c'est le rôle des états généraux de Langue d'oc, qui votent de faibles crédits, la levée sera encore plus faible, mais l'essentiel était accompli. Secouru et ravitaillé, Orléans devenait imprenable, et concurrement, on verrait l'armée anglaise se dissoudre faute d'argent pendant le même laps de temps.

 

Jeanne changea simplement l'échec en défaite, puis en déroute.

 

Ceux qui vomissent l'état, spécialement Tea party, ont la jugeotte courte. En effet, pour eux, l'état vole "leur" argent, alors que, sans état, pas d'argent.

C'est pour cela que l'idée même de notation d'un pays par une agence théodule est space.

Un état, endetté, c'est quoi ? Un état qui, dans le contexte actuel "refuse" d'imposer, notamment les plus riches. Quelques 6000 milliards d'épargne, pour 1700 milliards de dettes, il n'y a pas le feu au lac.

Sachant que 80 % de l'épargne est concentrée sur 20 % des ménages, et 40 % sur 1 %, on voit bien où se situe le problème, c'est dans la connivence entre politiques et riches.

 

Nous vivons une situation, pas tellement différente de celle où se situe la série télé "Rome".

Petits écrasés, riches accapareurs, et finalement, riches proscrits et dépouillés. Car, finalement, il n'y a pas le choix. Ou bien le gouvernant finit par se servir, ou finit par s'écrouler, et le tic verbal des américains "MY money", leur reviendra dans la gueule. En effet, leur "My money", c'est de l'encre sur un bout de papier.

 

Quand l'état s'écroule, et il est dans une logique d'écroulement, où il s'empare de la fortune des riches, ou il disparait, et la fortune des riches avec lui.

Louis XV en 1770 choisit la banqueroute.
Louis XVI ne voulut pas faire banqueroute. Dans les deux cas, elle a eu lieu. Il vaut mieux la banqueroute AVANT la guerre civile, qu'APRES ou PENDANT. C'est la seule alternative.


Les défauts des états sont courants, et c'est le défaut avant tout, de l'imposition des riches. Les empereurs romains, avaient trouvé la solution. C'était dans la proscription. Ils confisquaient les biens des ennemis.

 

Pour le reste, on m'a envoyé de nombreux liens sur Nauru. L'île qui accordait des revenus de 2000 $ par mois à ses citoyens dans les années 1980, est à la cloche.

200 $, c'est désormais un bon salaire, notamment celui du président, il permet de manger. Tout le reste est devenu superflu, tout est guenille ou déchet, et il n'y a plus de possibilité de remplacer ce qui tombe en panne. 

 

Il leur reste à atteindre le dernier degré de la crise : le massacre. Les îles sont connues pour connaitre périodiquement des guerres d'exterminations.

Là, les problèmes de santé pourraient aussi régler le problème "population". Espérance de vie en chute à 55 ans, et diabéte généralisé chez les autochtones...

 

On pille les dernières réserves de phosphates, et, là aussi, on paie l'absence de prévoyance totale des gouvernants précédents, le gaspillage accéléré des ressources, la corruption généralisée, le gaspillage des gouvernés.

 

Ces jean-foutres, gavés de phosphato-dollars, n'ont même pas été capables d'importer de la terre capable de remplacer le phosphate importé.

L'île ne produit rien. Les Hyperactifs vont à la pêche.

 

Il n'y a, en vérité, qu'une seule vérité, édictée au XVI° siècle, dans la contreverse qui créa la science économique : il n'y a de richesse que le travail des hommes. Et même la terre souvent, n'est que le résultat du travail des hommes. En Norvége, 3 % de la surface est cultivable, en Russie, 10 %, en France, plus de 85 %.

 

En réalité, si ce chiffre a été atteint, c'est que le pays a été construit à la fin du premier millénaire. Une théocratie, celle des moines bâtisseurs, a littéralement bâti ce pays. Elle a rendu cultivable ce qui ne l'était pas, planté des arbres là où n'y avait rien, drainé ce qu'il fallait. 

 

La dette "qu'il ne faut pas laisser au zenfan et piti zenfan", c'est pitoyable. Le capital à laisser, c'est une ressource renouvelable, comme la terre.

Là où elle est cultivée actuellement, elle est détruite, seules ont été épargné les zones non mécanisables, abandonnées aux forêts. 

 

Pour régénérer les autres, il faudra 200 ans, et les moines bâtisseurs, c'étaient une théocratie, donc une dictature.

C'est pour cela souvent qu'une condamnation du totalitarisme, comme la condamnation du stalinisme est risible.

Parce que nos pays aussi ont été des dictatures, et c'est sur ce capital que nous vivons actuellement, et depuis des centaines d'années. 

 

Défricher la Russie pour augmenter les surfaces, c'est possible.

Mais, là encore, spontanément, ça ne se fait pas. Il faut une pression. Staline n'était pas contre les défricheurs et voulait les favoriser, mais les russes ne sont pas défricheurs, ni colons.

Vu la taille du pays, ils préfèraient ce qui était déjà cultivé. Pour ce qui est de défricher, on laissait ça, aux temps des tsars aux déportés de Sibérie.

Ils préféraient la "rente différentielle".


La terra preta d'Amazonie, le gouvernement brésilien aimerait retrouver la formule. Les premiers conquistadors qui s'aventurérent sur l'Amazone ont parlé d'une humanité foisonnante sur ses bords. Ceux qui suivirent crurent qu'ils avaient abusé sur l'aguardiente pris pour soigner les hallucinations de la malaria et les éléphants roses.

Ils ne savaient pas qu'Aguirre et ses sbires les avaient décimés. Non pas par les armes, mais par les maladies qu'ils avaient apportés.

 

Voilà le constat. Les gens, finalement, sont prêts à se mettre sur la gueule pour des symboles, la monnaie et la dette sont des symboles, pas plus, qui n'ont aucune valeur, mais servent à la différenciation sociale.

Le vrai investissement, c'est celui qui reste après plusieurs générations. Celui, dont en France, nous bénéficions depuis plus de mille ans, et qui ont multipliés les zones cultivables, "jusqu'au sommet des collines"

 

La dette, la monnaie, pffft !!!!!! Et le pire, c'est qu'on va nous emmerder pour ça...

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L
<br /> @ Fab<br /> <br /> La situation de la Chine aujourd’hui n’a rien à voir avec celle de l’Espagne il y a cinq siècles.<br /> La Chine « n’importe » pas des dollars, elle engrange des devises étrangères en fonction de ses exportations massives, ce qui n’est pas la même chose. Vu la valeur « précaire » (j’ai envie de dire<br /> nulle) du dollar, tout le monde sait que cela peut lui poser des problèmes. Mais en attendant cela lui permet aussi d’acheter des pans entiers de l’Afrique et… d’accumuler beaucoup d’or (entre<br /> autres métaux précieux).<br /> L’Espagne de la renaissance et de l’âge classique, elle, importait bien de l’or du nouveau monde (et surtout beaucoup d’argent ne l’oubliez pas non plus celui-là, il n’a pas dit son dernier mot),<br /> mais n’exportait rien d’autre en contrepartie que ses soudards et ses microbes.<br /> La bizarrerie de l’Espagne (mais très catholique finalement) était que jamais elle essaya même de monter son propre système bancaire efficient en fonction de ses énormes encaisses métalliques.<br /> Pour les avances en vue de ses dépenses d’ordre somptuaire ou guerrier, et, comble de l’absurdité, pour financer ses juteuses aventures lointaines, elle faisait alors confiance aux banquiers<br /> lombards (comme tout le monde au début de l’ère considérée) puis de plus en plus à ceux d’Anvers, d’Amsterdam et de Londres.<br /> C’est donc plutôt cette partie de l’Europe qui, par son mercantilisme agressif et son avance incomparable en matière de réseaux bancaires, peut-être en partie seulement (et pour la première raison)<br /> comparée au rôle joué par la Chine aujourd’hui, car l’histoire ne se répète jamais vraiment.<br /> Le résultat en est le même, ce fut dans ces coffres là que l’or espagnol finit par atterrir, et,<br /> Dès la seconde moitié du dix septième siècle l’affaire était pliée pour l’hyper puissance sur laquelle « le soleil ne se couchait jamais ».<br /> A ce point de son histoire, la situation de l’Espagne ressemblait plus en effet à celle des Etats-Unis aujourd’hui, à cette différence de taille près que les ibériques n’avaient eux même pas la<br /> ressource de compenser la raréfaction de leur stock d’or et d’argent en payant leurs créanciers en monnaie papier de singe !<br /> Mais il reste exact que la montée jusqu’à alors inédite des prix qui caractérisa cette époque était due à l’afflux des métaux précieux du nouveau monde. Il faut croire que les banquiers du nord de<br /> l’Europe furent beaucoup plus enclins à innover en matière de crédit (en prêtant beaucoup plus que ce que permettaient leurs réserves métallique par exemple) alors que la manne espagnole semblait<br /> inépuisable.<br /> C’est ici que nous ne sommes pas d’accord. Toutes les manipulations permises par la monnaie de papier sont beaucoup moins rentables mais aussi beaucoup moins périlleuses quand on a de l’or plein<br /> ses coffres, d’ailleurs Nixon l’avait sans doute bien compris. Je ne suis pas plus « goldeux » que vous et je sais combien cela est énervant, mais l’or n’est pas une monnaie et encore moins une<br /> matière comme les autres. Je constate simplement que l’or a toujours eu une valeur en soi dans toutes les cultures et à toutes les époques.<br /> Durant tout le haut moyen âge, les plus grosses réserves d’or en Europe se trouvaient dans les tombes des morts. Une raison pour laquelle on coupait un peu partout les mains des pilleurs de tombe,<br /> pris sur le fait. Un conseil donc à tous les moribonds du continent s’ils souhaitent reposer en paix. Qu’ils se fassent enterrer avec leurs euros papier, on va les oublier rapidement et personne<br /> n’aura l’idée de venir les chatouiller.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Toujours pour Robespierre :<br /> <br /> J'ajoute que celui qui a prononcé cette phrase en France a beaucoup menti.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Pas trop vite la chutte car je suis apres vendre 2 apparts . Comme je crois que si le système plante mes locataires ne pourront plus payer je vais essayer de convertir en métal le fruit d'une vie<br /> de dur labeur .<br /> Par ailleurs coté jardin c'est en route ainsi que le stock de nourriture et les consommables assez indispensables . Je prevois du materiel pour travailler avec ses mains et sa tete prendre des<br /> notes car le net sera peut etre indiponible pendant un temps ,<br /> j'ai acheté un velo et en fait pour la forme en rajoutant une petite remorque ce sera parfait pour les 5 a 20 km autour de chez moi .<br /> Depuis un an je considere que tout est possible donc je gamberge et note tout ce qui me vient a l'esprit .<br /> Exemple le puit , je vais m'y coller ,10 metres ça fait du boulot , mais vu mon age (65) j'ai tout mon temps .<br /> Je cogite pour bricoler un capteur solaire a eau chaude dans un premier temps pour la douche puis pour chauffer l'habitat en augmentant sérieusement la surface . Un petit poile fera le complément<br /> et cuire le repas .<br /> D'accord je suis favorisé car j'ai le temps et une retraite pas trop mal ( pour l'instant) et puis les végétariens se débrouillent bien avec de faibles moyens . Pas de pain que du riz et des<br /> légumineuses faciles a stoker voila pour les proteines le reste est autour dans le jardin et la nature ( c'est le temps des mures sauvages ) .<br /> Bref je remet tout en question ça occupe forcément .<br /> Et puis je lis tous les jours ce blog pour etre dans le ton .<br /> A+<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Pour Robespierre :<br /> <br /> земля не лжет<br /> à prononcer : zemlia nié l'chièt (prononcer le "t" final)<br /> <br /> земля (Zemlia), « La terre » est le titre d'un film russe de 1930 réalisé par Alexandre (Александр Дoвженкo).<br /> <br /> <br />
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V
<br /> @ Fab<br /> On se rejoint tout à fait : ce n'est pas pour rien que l'or vient en dernier dans la liste. Il permet d'accumuler de la valeur d'échange;<br /> On peut rajouter une basse-cour (poules, lapins, canards s'il y a une mare et un cochon)<br /> Quant aux "riches" au pouvoir qui ont le plus à perdre...les grands latifundiaires de la fin de l'empire romain aussi avaient le plus à perdre. Patrick Reymond peut avoir tort sur l'imminence de la<br /> "chute" ; personnellement, je trouve que l'explosimètre est bloqué en zone "gros gros danger". Maintenant, ou et quand se produira l'étincelle...<br /> <br /> <br />
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J
<br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Bodin<br /> <br /> Merci,..<br /> <br /> "Il n'est de richesses que d'hommes", Mr Bodin a été le premier à analyser l'inflation en Espagne comme conséquence ... de l'afflux d'or américain, au XVIème siècle.<br /> <br /> Les chinois avec leur politique mercantile connaissent le même sort, les tombereaux de dollars qui se déversent chez eux en raison du peg font des ravages inflationnistes.<br /> <br /> La cause est la même, importation massives de devises. Et bien les chinois travaillent comme .. des chinois alors que les espagnols avaient arrêté de travailler, l'inflation est là..<br /> <br /> Ceci est un message a tout les goldeux aveugles, l'or pas plus que le papier n'a une quelconque "valeur absolu", le travail des hommes oui.<br /> <br /> Cela-dit je suis un peu goldeux malgré moi, j'ai acheté par défiance envers le système et comme support d'épargne, je ne crois pas du tout à l'effondrement les plus riches ayant par définitions le<br /> plus à perdre; ils sont au pouvoir.<br /> <br /> Fab<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Vu un mini reportage sur un passionné des semences ( sa collection est incroyable abondante et variées. Il en fait commerce) à la frontière belge: Menin ou Mouscron, je ne sais plus.<br /> La recette du mec:<br /> Ne surtout pas bêcher, ni retourner. Le travail doit se faire par la zoo-sphère souterraine. Apporter tous les déchets compostables possibles pour la nutrition. "Jeter" les semences et les laisser<br /> se dem...! Ben le résultat, malgré le climat, est stupéfiant en abondance et qualité gustative. Naturellement, c'est un investissement long, mais vraiment pas fatiguant.<br /> Bien entendu, les "experts" déclarent que cette manière n'est valable que pour le potager individuel et n'est pas envisageable pour l'agriculture à grande échelle.<br /> Pour cette dernière, seuls les subsides sont tolérés.<br /> Subsides qui sont les formes modernes de la "dîme, taille et autres afforages" et achat des saloperies chimiques. Et aussi c$ôté malheureux paysan, du plus récent tracteur car on est jaloux de<br /> celui, neuf, du voisin. Subsides pour acheter une moissonneuse dont l'objet est de moissonner comme son nom l'indique, 20 ou 30 hectares, une fois l'an. L'amortissement???<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Patrick parla de la terra preta, c'est à la suite d'un reportage vu sur Arte il y a une quinzaine d'années que j'ai essayé d'améliorer un sol argileux.<br /> La ruine que j'ai achetée pour aménager en habitation était un très ancien local commercial, entouré d'aires de stationnement .<br /> Le sol n'était pas idéal pour faire un potager et un verger...<br /> J'ai décidé de combler avec de la terre sur un mètre environ jusqu'à la hauteur des quais de déchargement.<br /> Bien évidemment pour de telles quantités c'est de la terre de profondeur qui fut employée.<br /> J'avais donc autour de la construction un sol argileux extrêmement battant.<br /> J'ignore si cela fait partie de la recette de la terra preta mais personnellement j'ai réalisé un mélange ,dans des poubelles de 100 l de charbon de bois (destiné au barbecue) écrasé avec du NPK<br /> (en sac acheté à la coopérative agricole du coin )le tout dans de l'eau pendant quelques jours.<br /> Le charbon de bois est ensuite retiré jeté sur le sol et ensuite mélangé (très difficilement...) avec le motoculteur..<br /> Cela fut fait régulièrement pendant trois ou quatre ans puis le sol fut laissé en herbe.<br /> Au bout de trois ans la terre était beaucoup moins battante maintenant cela fait une dizaine d'années et la terre est devenue sombre très aérée , et j'y fais dorénavant de belles récoltes de belles<br /> pommes de terre, sans aucun traitement ni apport.<br /> Si cette expérience de modification d'un sol uniquement apte à la confection des briques peut servir à d'autres internautes j'en serais très heureux.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Comment on dit "la terre ne ment pas" en russe ?<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Le potager est une "solution" de survie à l'échelle de familles ou de petites communautés, mais c'est possible d'obtenir une certaine sécurité alimentaire, même sur peu de surface, en utilisant les<br /> techniques que j'évoque plus haut.<br /> Bien entendu, les surfaces ayant été utilisées de manière intensive et "chimique" sont à laisser en jachère (et même en jachère de "récupération" avec quelques plantes adaptées) pour plusieurs<br /> dizaines d'années.<br /> A ma modeste échelle, j'obtiens sur quelques m2 d'ancienne terre à vigne sèche et pauvre, de beaux légumes et fruits en quantité intéressante, avec peu d'efforts. Cela suffit presque, le complément<br /> provient d'une amap et le superflu exotique du supermarché (café, etc).<br /> <br /> <br />
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D
<br /> le potager , oui mais dans une zone où la culture sera encore possible... et je ne parle pas uniquement de problématique législative mais de climat vital...<br /> <br /> à bon entendeur<br /> <br /> et il faudra penser à se regrouper , celui qui sera seul à affronter la débâcle globale ne survivra pas très longtemps ...<br /> bon courage<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Pour ceux qui sont intéressés par un potager performant :<br /> renseignez-vous sur la permaculture autrichienne (un type qui fait pousser des fruits, des légumes, des céréales en quantités hallucinantes dans une région froide de montagne et pendant de longues<br /> périodes durant l'année, sans gros matériel, sans engrais, sans ouvriers, sans arrosage, mais avec une approche scientifique de l'agriculture et quelques recettes assez simples mais inédites), sur<br /> les légumes et les rendements géants mexicains (des légumes géants, des rendements à l'hectare énormes, sans engrais, sans irrigation, avec là aussi quelques recettes simples et inédites...).<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Une sagesse sortie d'on-ne-sait-ou disait qu'un pays est équilibré quand environ 100 personnes l'habite au kilomètre carré. Moins que ça et c'est la jungle, plus que ça et c'est le néantissement<br /> écologique.<br /> <br /> De là vient peut-être les maux de notre temps en France...<br /> <br /> http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/82/Densit%C3%A9_d%C3%A9partements-France.svg<br /> <br /> <br />
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D
<br /> C'est d'une tonalité sinistre, mais j'y souscris entièrement...<br /> <br /> <br />
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V
<br /> Le souverain bat monnaie (fonction régalienne) comme l'état est souverain, pas d'état pas de monnaie. (Pas de bras pas de chocolat)<br /> ça peut sembler être un syllogisme mais ça a l'air de tenir la route.<br /> Pour l'avenir : potager + source + semences + or + un gros flingue.<br /> Radical.<br /> <br /> <br />
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