Le nouveau cycle de crise.
3 Août 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Pour se rincer la bouche avec les USA, voir le graphique ci-dessous. Il provient du site "crise du siècle", excellent site de collation de l'info, et qui résume tout, très bien.
Les pertes de l'industrie bancaire atteignent 3 % des encours, et les "retards" près de 7.5 %.
Pour le détail par catégories de prêts, je vous conseille de lire l'article entier, les graphiques, secs, sont éloquents.
Le pire est atteint par l'immobilier, ou ces deux taux réunis atteignent 13 %.
Et le léger mieux (dans les pertes) en début d'année n'indique pas un mieux dans la conjoncture, mais est un indice sans doute de l'activité de la justice et de celle des banques.
En effet, un "retard" n'est pas une perte et n'entraine donc pas de constitution de provisions. Comme les états US, saignés à blanc suppriment le superflu, on supprime aussi les séances de tribunal, notamment pour les saisies, et les délais d'expulsions s'allongent, quand ils ne deviennent pas imprévisibles.
Toutefois, on ne bat pas le record des cartes de crédits (souvent à 30 % d'intérêts), ou défaillances et retard atteignent 16 % de l'encours. Et là, c'est beaucoup
plus clair : le défaut est à 10 %...
Au niveau écologique, on peut noter un mieux. La Californie et le Nevada, assoiffés chroniques et pour qui le barrage de Boulder devenait insuffisant, voient leur consommation d'eau baisser. On n'arrose plus la pelouse. On ne paie plus la note d'eau, entre autre. On voit les difficultés financières des habitants à la pelouse brûlée...
En France, 140 milliards de prêts aux particuliers en 2010, on peut s'extasier sur le + 17 % par rapport à 2009 ou comparer avec les 170 milliards de 2007...
En France toujours, comme noté dans le site crise du siècle, le nombre de kilomètres de bouchons s'effondre en une année, de 860 à 660 kilométres. L'importance de la chute indique un trou dans la conjoncture économique.
En réalité, ce dont a besoin l'économie, c'est du remboursement des dettes d'états, par le jeu de la création monétaire au profit des états.
Les intérêts se retrouvent hors de l'économie réelle, les collectivités locales sont à bout, particulièrement en Espagne et aux USA, quand à la Grande Bretagne, elle paie le prix des PPP (partenariats publics privés), qui ne sont que des structures de portages destinées à masquer l'importance de la dette (le remboursement de celle-ci devenant un "loyer").
Bref, rien n'est fini, tout commence...
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2320 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1472 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers