Le Ouf du fou...
10 Octobre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Ouf de soulagement pour Hollande, on a voté son traité, enfin, celui de son prédécesseur, mais on veut "finassieren", adopter sans appliquer, pour voir qu'on est dans les clous, du dogme.
Car, finalement, c'est la seule chose qu'il voulait démontrer, que tous les importants veulent démontrer, qu'ils adhérent finalement bien au dogme.
Et quand, de tous les côtés, on bute sur le dogme, on se retrouve paralysé, et les civilisations aux élites engoncées dans leur certitude bloquent toute évolution, il n'y a plus d'autre choix que l'effondrement, parce qu'ils ont aussi bloqués la sortie par les luttes militaires, sociales ou insurrectionnelles.
Parce que, pour les importants, " L’adaptation sera difficile. Elle signifie pour la majorité des entreprises la disparition, ou en tout cas une forte décroissance, des flux financiers captés. C’est pour cela que personne ne veut en entendre parler."
"Sortir du carcan de l’euro. Il faudrait sortir de la monnaie unique. C’était une belle l’idée, comme l’Europe d’ailleurs. Cela ne pouvait pas fonctionner. L’euro était une construction politique. Pas une construction économique. Il n’y a pas d’Union de transfert et il n’y en aura pas puisque les Allemands considèrent à juste titre qu’ils n’ont pas vocation à payer les RSA et la CMU française."
Il parait que la monnaie, c'est la confiance, et que la confiance ne se décréte pas, dixit les libéraux. En conséquence, il était vain et stupide de créer une monnaie unique.
"Dans une économie de la décroissance, une société comme Carrefour ou l’Oréal, dont les business model sont basés sur la consommation de masse, ne sont pas l’avenir. Ils sont le passé du futur monde. " (Charles Sannat me lit il ???)
"Que le gouvernement soit UMP ou PS, peu importe. La marge de manœuvre dans tous les cas est extrêmement faible si l’on souhaite "respecter" les codes et les dogmes en vigueur. "
En réalité, elles n'existent même plus.
Mais, le noeud est là : "Toute l’épargne de millions de vies anéantie en une décision. Le lendemain, ce sera l’impossibilité pour l’Etat d’emprunter sur des "marchés" qui n’existeront plus. "
Parce qu'en France, finalement, on reste sur la ligne de fracture. La Grèce, c'est gérable, l'Espagne et l'Italie ne sont pas au centre du système, et la France peut emprunter à taux négatif, aberration d'entre les aberrations.
C'est à dire que le système a commencé, de lui même, à s'entredévorer, et la "banqueroute douce".
Mais, bon, qualifier l'Europe de "belle idée", alors qu'une chancelière M..." est accueillie gardée par 6000 policiers, des infiltrés par centaines et gardée par des snipers, ça prouve aussi qu'on est rentré en guerre, et que l'Europe n'est pas la négation de la guerre, mais qu'elle s'y précipite tout droit.
Certains disent qu'il faut tuer 1/3 ou 1/5 de la population, en y mettant de l'humour, mais les mesures prisent sont clairement nationales-socialistes et visent à l'extermination "douce", de la population.
D'ailleurs, l'Europe a eu un brillant fondateur, c'était Heinrich Himmler, et la Waffen SS se voulait une construction européenne, constituée de multiples "légions étrangères" et globalement, à la fin de la guerre, les volontaires européens étaient plus nombreux que les allemands...
Quand on veut créer un empire, ça finit toujours par des massacres.
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