Le plan de Bercy...
12 Avril 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Pour atteindre l'équilibre budgétaire, est nul, comme ses concepteurs, et bête comme un "Meilleur d'entre nous".
Rappel : 115 milliards de déficits, 74 de réductions de dépenses, 41 de hausse d'impôt.
La dernière fois qu'on nous a sorti un plan pareil, c'était en 1995 : 300 milliards de déficits, 200 de réduction et 100 de hausse (ou le contraire, je ne me
rappelle plus).
ça a marché du tonnerre de dieu, on s'en souvient, avec une réduction de... 50 milliards du déficit, à 250 milliards.
Et encore, à l'époque, on pouvait compter sur l'extérieur, pour maintenir la conjoncture.
Les "responsables", comme les "experts", sont en fait, d'incurables crétins, sélectionnés par leur adhésion à une doxa, et non, à une quelconque compétence.
D'ailleurs, avec zéle, on veut en rajouter une couche.
Les responsables soviétiques avaient au moins l'avantage, de ne pas croire ce qu'ils racontaient, et de laisser faire en douce.
La dictature "de marché", bien qu'apparemment plus sympa que la dictature soviétique, est en fait pire. on pouvait contourner et vivre avec la communiste, et les soviétiques avaient développé un haut niveau d'adaptation à cette double vie, mais pas avec le "libéralisme".
Certains voix discordantes se font entendre sur la nécessité d'une relance. Mais dans le cadre libre-échangiste (ça fait partouze ), ça n'aboutira à rien, comme la relance de 2008. Seulement à ne pas descendre plus bas.
Surtout que les BRICS, désormais, souffrent eux aussi.
La solution est politique. Et sans doute, il y aura effet d'emballement, dans une alternance.
Chavez était très timide, lors de son élection. Son modèle était... Tony Blair.
Pour des raisons aussi futiles que des tentatives d'assassinat et de renversement, il a complétement basculé.
Malgré leur désir de se soumettre à la doxa, il est probable qu'il va être difficile de continuer à se soumettre à un empire qui visiblement s'évapore à la vitesse de l'eau au Sahara.
En même temps, il faut être clair. La solution est dans la nation. Et pas dans un mélenchonnisme internationnaliste, pronant l'ouverture des frontières, comme hier il pronait Maastricht et l'euro.
Mélenchon, c'est le type qui s'est tout le temps trompé.
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