Le pourrissement anglo-saxon.
Les signes de déliquescence de l'empire se multiplient, qu'ils soient dans le système ou hors le système.
Tea Party fait trembler la bourse. Rien n'est simple aux USA. La présidentielle de 1861 opposait en réalité deux partis anti-capitalistes, et ils ont suffisamment de reliquats dans leurs veines pour le voir ressurgir.
Ni les grands planteurs sudistes (démocrates), ni les fermiers de l'ouest (républicains) n'aimaient les manieurs d'argent de Wall-street.
On voit aussi que Goldman Sachs est sur la sellette. GS ne pourrait être poursuivi sans l'assentiment de la présidence.
Elle vient d'atteindre le stade LLL (léchée, lâchée, lynchée), et comme à elle seule, elle est la bourse, on peut imaginer les répercussions, y compris sur le système officiel, bien malade.
Muellen; JCS (commandant en chef), ne veut pas entendre parler d'une guerre contre l'Iran pour laquelle ils n'y a pas de plan crédible, ni sans doute de moyens.
Il faut rappeler que lors de la guerre du Kosovo, ils n'avaient pas réussi à faire plier la Serbie (8 Millions d'habitants, 90 000 km2) et que seule la présentation médiatique en occident avait fait croire à une victoire de "l'axe du bien".
Et là, la différence de proie est patente (72 millions d'habitants pour 1 650 000 km2), avec une armée 10 fois plus nombreuse, dans un endroit instable et bourré de pétrole.
Il va s'en dire qu'une agression contre l'Iran souléverait sans doute aussi le couvercle du bouillon de sorcière dans tous les pays musulmans sunnites.
Même aux USA, on se pose désormais la question de comprendre la victoire lors de la guerre froide.
La question iconoclaste étant que "et si ça ne venait pas de la puissance militaire ?".
En effet, l'URSS/Russie est un ensemble ancien, continental, qu'on peut plus facilement déstabiliser en l'attaquant sur ses périphéries qu'en son centre (des troubles révolutionnaires l'agitent alors.
Des problèmes sur sa périphérie la mette plus en péril qu'une attaque dans son centre, pour laquelle l'union sacrée se fait, même si le bordel ambiant fait croire aux ennemis que gagner contre le gigantesque pays est possible.
Dans les rapports faits aux multiples envahisseurs et ennemis, il y a des constantes. La désorganisation, la corruption, le relâchement sont général. Tous les ennemis en tirent la conclusion erronnée :"on est bien meilleur qu'eux" et "on en viendra à bout facilement".
Le déménagement de l'industrie de Kiev et son remontage en 1941 était, selon les normes allemandes et occidentales, impossibles.
Même à la tête de l'état, la prudence d'Obama est révolutionnaire. Zébulon le traite d'aliéné. Il ne peut donc être réellement mauvais.
En réalité simplement est il au courant de l'état réel de la puissance ou plutôt de l'impuissance américaine.
Au Royaume-Uni, le parti lib-dem fait désormais la course en tête, et c'est une première en période électorale. Travaillistes et conservateurs sont discrédités et n'importe quel branquignol ferait aisément et sans peine mieux qu'eux.
Là où ça devrait être flippant pour eux, c'est que même la presse française l'annonce.
Mais il y a plus grave. GS ne ferait qu'office de bouc émissaire pour masquer un "super-Madoff". L'administration se couvrirait donc elle même. Et le véritable
scandale serait Stanford (en ponzi depuis 1997).
En attendant, c'est un frenchy (centralien de surcroit), qui est le coupable désigné.
La différence avec Lavoisier, c'est que Lavoisier était bien plus génial que "fabulous Fab".
D'ailleurs les chacals attaquent l'homme à terre. Grande Bretagne et Allemagne vont attaquer GS, et sans doute en France, les produits toxiques vendues à la totalité des collectivités locales entraineront ils des suites judiciaires.
On est donc bien rentré, dans le processus révolutionnaire. Les hommes politiques vont sacrifier les banquiers.