le ridicule ne tue pas...
20 Août 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Il est clair que le ridicule ne tue pas aujourd'hui, car beaucoup de gens seraient morts la bouche ouverte. A tout seigneur tout honneur, les Pussy Riot, filles aux
talents incertains dans le meilleur des cas, inexistant dans le pire, ont été montée en épingle.
Bien entendu, je parierais ma chemise que tout le monde s'en fout en Russie, et que c'est la meilleure illustration du défaut du voisin dans la besace de devant, et
des ses propres défauts, dans la besace de derrière.
Continuons à rire : "procès stalinien", faux. Avec un procès stalinien, on avoue tout, on s'excuse, et on prend 30 ans. Si on a réellement fait quelque chose, l'exécution (balle dans la nuque) précéde le jugement.
En outre, à l'époque de Staline, il n'y aurait eu que deux alternatives : des activistes (membres du PCUS), viennent apporter le trouble dans une église, et ils
sont approuvés, soit ils sont condamnés pour "déviationnisme gauchiste" à quelques années de Goulag.
Elles ont simplement renoué avec les persécutions anti religieuses de l'époque communiste, en prétendant innover.
Quand aux conditions de détentions, en Russie, elles n'ont rien à envier à certains pays, citons notamment Rikkers, la plus célèbre, mais, en temps ordinaires, personne n'en a rien à foutre.
A comparer avec la rubrique des chiens écrasés, la fusillade du Brûlé, qu'on croyait de 1869, est en réalité de 2012 : 34 mineurs sud africains sont morts, exécutés à l'arme automatique, sans que Madonna se croit obligé d'en parler. Mais ce n'est pas le même monde.
" Aucune charge ne sera retenue en revanche contre les soldats et le capitaine Gausserand, responsable des opérations, sera même décoré solennellement. "
En Afrique du Sud, le chef de la police n'a pas été décoré, et on a décrêté un deuil national. Preuve que les choses ont évolués. Et on enquêtera. Promis.
C'est la preuve que l'abolition du régime de l'apartheid n'avait qu'un seul but, non pas les droah de l'hommeuh, mais le maintien du système économique
d'exploitation, qui ne laissait même pas de quoi vivre dignement aux mineurs sud africains.
Leur traitement d'ailleurs, évoque la phrase de Philippe Noiret dans "coup de torchon", où il félicite une de ses victimes de son courage, avec ses mitrailleuses, face aux lances des
noirs...
On menace l'Equateur de voir son ambassade prise d'assaut s'ils ne livrent pas Assange. Preuve que l'ordre international n'existe plus, au profit de la loi du plus fort...
Mais là, personne ne proteste contre la loi foulée aux pieds...
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