Le sondage...

Les cris d'orfraies viennent encore de retentir, pensez MLP passe première dans les sondages.

Pour ce qui est de la candidate socialiste, elle serait au ras des pâquerettes, comme le génie-de-Neuilly-monté-monté-sur-talonnnnnnnettes, à 22 % des voix.

Un personnage gouvernemental à triste figure (il est pour l'austérité), lui aurait encore 33 % de "bonnes opinions".

On peut penser que ce sondage est truqué, sans doute pour ne pas paraître insultant aux gouvernants. Les entreprises de sondages sont des entreprises commerciales, et, en conséquence, ne tiennent pas à perdre leurs clients.

Quand au passe au stade de la elstinisation-debréisation (1% de bonnes opinions), on n'a plus besoin de sondages.

La recette est simple : chier sur le peuple et n'en avoir que pour les riches. Les nouvelles douceurs sur l'ISF traduisent une tendance au suicide politique, autant qu'une politique complètement déconnecté de la population.

Personne ne va se dire "chouette, les riches vont voir leur impôt baisser de 15 000 euros l'année prochaine, et comme ça, j'aurais du travail..."

Sarkozy est le "meilleur candidat pour 2012" pour FF. On peut en croire un connaisseur en côte de popularité, la sienne n'étant pas flamboyante.

Il parait qu'en 14 mois, beaucoup de choses peuvent arriver. C'est vrai : elles peuvent notablement se dégrader...

Quand à la tentation du TSLP, qui entraînerait candidature unique à droite et à gauche, elle ne changerait sans doute guère la donne. Mécaniquement elle amènerait MLP à des plus hauts.

La manipulation du deuxième tour de 2002, c'est comme les torche-culs : ça marche beaucoup moins bien la deuxième fois...

Et la conjoncture économique, en dégradation lente pendant 5 ans, est passée au stade de la dégradation rapide, et va sans doute passer au stade de la dégradation super-rapide.

La lutte des classes réapparaît dans le paysage, et le fond de commerce sera à celui qui s'en emparera en premier, rejetant libéralisme, libre-échange, construction européenne, et à ce jeu là, les candidats officiels sont loin d'y adhérer, même si la baisse de l'ISF, mécaniquement, ouvre un boulevard au PS.

Pour le site "WSWS.org", les révolutions arabes sont arrivés dans des pays totalement alignés sur le modèle néo-libéral, et celui-ci en est la cause. Et la cause unique.

Le régime Kadhafi tenait dans sa phase révolutionnaire, tant qu'il n'agressait pas la population au profit des privatisations, des réductions de salaires et réductions d'effectifs.

Et cela, d'une manière caricaturale, au profit d'une même famille.

Le processus est arrivé au bout. Kadhafi n'a plus que des soutiens intéressés. Tous ceux qu'ils peut acheter, ou tous ceux qui le soutiennent par intérêt...