Le sondage Italien...
21 Mars 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
En
France, on n'a de la chance. On a un clown qui ose affirmer lors d'une motion de censure que la lutte des classes n'existe pas.
Pourtant, l'Union Européenne est un gouvernement de lutte des classes qui fait tout pour 1 % de la population, et malgré une propagande dantesque, digne de la
consommation d'essence d'un char Tigre, ça ne fonctionne plus.
D'abord, la motion de censure, en V° république, ça ne sert à rien. Elles n'ont jamais été voté, et seule une, en 1962 a abouti au renversement du gouvernement.
Depuis, dévalorisé, elle ne sert que de ressort médiatique à politicien momifié en mal de ressorts.
En Italie, on voudrait faire revoter. Mais, comme je le prévoyais, cela ne
ferait qu'amplifier le vote précédent, voire pire.
Car ce sondage est fait "à froid", et il est probable qu'en cas de campagne, cette victoire des "anti", M5S et PDL serait encore amplifiée. M5S atteindrait sans doute la fourchette
historique des 35-38 %.
Il n'y a donc, pour l'union européenne, pour l'euro, et la tyrannie, pas d'échappatoire classique. Il n'y a plus personne pour appliquer la politique "raisonnable", qu'on attend de l'Italie, et
le contournement du référendum de 2005 a eu le résultat que j'avais escompté : il n'y a plus qu'à renverser la table.
Les dogmes et la religion européenne ne sont pas négociables.
Il y a une chose claire, c'est que contre le quidam qui dit "la lutte des classes n'existe pas", on peut opposer la conscience de classe.
Celle-ci, endormie par l'achat-système des partis dit "de Gauche", par des statuts, de fonctionnaires, de propriétaires, de retraités, ne peut que se réveiller.
Regardez le dernier S. Plazza, il leur asséne un "rude coup", en "brisant leurs rêves". Le prix escompté n'est pas possible, et il leur dit de se mettre en dessous du prix du
marché, pour vendre vite, et contrer la spirale baissière, qui va s'accélérant..
Il est clair que ce statut est écorné, qu'on vire les fonctionnaires et que l'OCDE veut l'âge de la retraite à 80 ans.
Il est clair que la crise est plus mûre en Italie, ou à Chypre qu'en France et en Grèce. Ces aimables crétins de grecs n'ont pas voulu renverser la table et sortir de l'euro, il ne reste plus qu'à supporter les mêmes politiques de longues années durant.
Ils aiment bien leurs chaînes.
Pour le gouvernement Ayrault-Hollande, il a atteint une "popularité" basse, si à ce niveau, on peut encore parler de popularité.
C'est un point de basculement. En dessous, c'est tout bonnement le régime qui est menacé.
L'Italie, vit un peu en avance. Les partis dictatoriaux ne font plus recette, et les dogmes religieux de la théocratie européenne (un pouvoir infaillible et insanctionnable) sont rejetés.
La paix, ça ne fonctionne plus. De toute façon, il est clair que l'UE est en guerre contre ses citoyens.
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