Le temps des troubles...
Après presque deux mois d'absence, je peux dire que je vais presque mieux.(Pour répondre aux demandes de nouvelles dont je vous remercie).
Il est sûr que je ne recommencerais pas au rythme précédent, mais je vais vous livrer mon sentiment sur les deux mois écoulés.
Il est sûr aujourd'hui, que nous allons connaitre une période que nous pourrons appeler "temps des troubles", car aucun indicateur n'est bon.
Des soldats voyous ont attaqués au large de Gaza, une flottille. Ces voyous ont tués, et il faut bien les appeler par leur nom. Attaquer en haute mer, c'est de la piraterie.
Le gouvernement qui a ordonné ça est composé de fous, il a réussi à se brouiller avec son seul allié de la région, la Turquie.
La Turquie, prouve qu'aucun déclin n'est éternel. Aujourd'hui, ce pays est une grande puissance en devenir.
Pourquoi s'intégrerait il ou voudrait il s'intégrer à l'Union européenne ? Il vaut largement mieux que chacun de ses membres.
Il est, faut il le rappeler, bien situé à un carrefour, le détroit des Dardanelles. Pourquoi vouloir se marier à une puissance économique, dont le centre de gravité
est la mer du Nord ?
USA et Israël, ont tort de se focaliser sur l'Iran, la puissance en devenir, c'est la Turquie. Elle a bien évolué sur ses problèmes de corruption, à l 'inverse occidental. Malgré les apparences, le monde islamique se laïcise, d'abord par sa natalité.
En occident, c'est un autre golfe qui défrait la chronique, c'est le golfe du Mexique. On savait que les réserves de pétrole y étaient plus importantes qu'en Arabie. Mais on ne savait pas comment les faire remonter.
Là, visiblement, on a trouvé le moyen, simplement : l'incompétence crasse et
totale.
Avec Deepwater horizon, on a même le puit de pétrole visiblement le plus productif qui ait jamais été. On parle de 100 000 barils/ jour; et on aurait visiblement aussi, réglé la contreverse sur l'origine du pétrole.
Le problème, c'est essentiellement que les habitants des pourtours du golfe sont des étazuniens et des plaideurs enragés qui vont ruiner BP. S'ils avaient étaient
comme dans le delta du Niger (africains, noirs et pauvres), ça aurait été vite réglé.
En attendant, c'est le sort des fonds de pensions, de la bourse et des dividendes qui ont été réglés. Avec un coût du sinistre sous estimé pour une fourchette de 30 à 100 milliards de $, il est clair que BP est ruiné, comme d'ailleurs, la totalité des compagnies pétrolières.
Toutes ont ce genre d'installations, toute ont recours à une sous-traitance qu'elles ne maitrisent pas.
Si, pour l'instant, la présidence US pense avoir protégé BP, avec un fond de 20 milliards, il est clair que cette protection sautera avec l'ampleur de la
catastrophe.
Les soviétiques ont trouvés le dernier gisement géant en 1979. c'était celui de Kashagan. Malgré une approche toute relative des problèmes écologiques, ils ne l'ont pas exploité, pour une bonne raison : ils savaient pas comment faire et s'attendaient à de graves déboires. D'ailleurs son coût de mise en valeur vient d'exploser ( il avoisinait déjà 140 milliards de $).
A signaler aussi que les soviétiques en leur temps avaient eu aussi des problèmes "Kolossaux" avec certains forages (cautérisés à la bombe atomique), sans doute cela était il du à la profondeur tout aussi "kolossale" des forages (les premiers ils avaient dépassés les 10 000 mêtres).
Sans doute avaient ils compris, avant tout le monde et s'étaient ils brûlés les doigts, avant tout le monde, la conséquence de l'exploitation des
gisements profonds.
Cette crise est, pour les USA, son Tchernobyl. la catastrophe est totale, et les emplois perdus se chiffrent par millions.
On a annoncé des créations d'emplois aux USA. Plus de 431 000 dont 411 000 pour le recensement.
Etant donné la durabilité de tels emplois, ajouté aux 80 000 emplois crées -involontairement et pas durables non plus- par les cochons qui s'ébrouent dans le golfe du Mexique, on ne peut qu'être rassuré.
Le pic oil peut s'analyser en termes de coûts, plus que de ressources. C'est confirmé au Mexique voisin. Pemex a de plus en plus de dettes et puits, et de moins en
moins de pétrole. Il faut dire qu'avec des puits nouveaux crachants moins de100 barils par jour, ça va être dur de "tenir son rang". Ils devraient demander conseil à BP.
Nouvelle aussi de Grande Bretagne. Dernier mensonge sur le "Bloody Sunday", sans doute la cause pour laquelle, on a attendu 5 ans supplémentaires, les soldats ont
agis "sans ordres", mais c'était mal. Mais les victimes ont été dénoncées pendant 38 ans.
Epargnées donc, la hiérarchie militaire et le pouvoir politique, tout au plus les lampistes sont montrés du doigt.
Mais c'est bien connu, pour les anglais, les irlandais c'est même pas des êtres humains. Les victimes de massacres, de famines organisés, des déportations, on n'en parle que quand c'est Staline le coupable désigné d'avance.
D'ailleurs, il n'y aura même pas de poursuites, ils devraient déjà être content qu'on ait reconnu si vite leur innocence.
Dernier argument bidon, "on ne va pas les poursuivre, 38 ans après". Il fallait les poursuivre avant ? Mais avant c'était des "héros".
C'est bien le "bloody sunday" qui a été le signal de la guerre et de ses 3700 morts, comme l'a été l'extrémisme orangiste pendant un siècle.
En 1913, Winston Churchill, lors du vote du "home rule" (une autonomie interne fort modérée), voulait casser militairement les orangistes qui le refusaient et qui
s'armaient.
La paix et la partition de 1922 furent aussi une provocation, deux comtés, Tyrone et Fermanagh avaient, déjà à l'époque, une majorité clairement nationaliste, et Derry était catholique à 90 %.Il n'y eut, dans cette partition, qu'une volonté, celle de garder un troupeau de "sous hommes" suffisant, mais pas inquiétant.
L'argument de vouloir garder une économie viable sur un territoire ne tient pas. Des micros états s'en sortent très bien. Et dans ce cas là, l'industrie était
largement concentrée sur la façade maritime, l'intérieur étant attardé et agricole.
En Europe, on aime la crise et s'y vautrer dedans, donc, on obéit aux "marchés", tout en étant désavoué par les agences de notations, quand on le fait.
On vote les sabrages de budgets ? La notation des états dégringole, et non sans raison, ils vont accroître la récession.
Il n'y a d'ailleurs, désormais, qu'une manière de sauver les banques : recommencer l'usage de la planche à billet étatique, "la dette pour sauver la dette", les coulants aussi.
En France, on peut y rajouter la régression des retraites, appelée pudiquement "réforme". Voyons clairement les choses, c'est bien d'augmentation des cotisations et de réductions des retraites dont on parle.
D'ailleurs, malgré la propagande écoeurante à tous va, la manoeuvre ne prend pas. Et pour cause : à 60 ans, la plupart des gens ne travaille plus (seuls les fonctionnaires pratiquement doivent être encore en activité à cet âge là).
On peut avoir de l'éducation et être un couillon
complet : les catégories CSP + "approuvent". Sans doute pensent ils pouvoir épargner. C'est d'ailleurs curieux, au travers des siècles, cette propension des plus riches à être enc..., pardon,
dépossédé, générations après générations, par leurs placements, tous plus géniaux les uns que les autres, de la compagnie des indes aux emprunts russes.
On pimente d'un petit zeste de prélévement sur les plus riches, on tapera même sur les riches ministres, s'il le faut pour sauver les très riches.
Mais, même l'idée de crise politique balayant tout commence d'effleurer l'intellect très réduit de nos excellences.
Le tribunal révolutionnaire de 1794, exterminant au sens littéral les fermiers généraux et leurs familles, montre aussi un exemple.
Quand on fait voter des lois comme celle du 3 janvier 1973, il y a toujours des gens qui pourront payer la note. A défaut de l'envoyer à ceux qui l'ont véritablement décidé (ils sont morts ou très âgés), ce sera l'idée très biblique (la bible est un véritable manuel de droit politique) de le faire payer à leurs descendants, de leur vie.
C'est ce qui arriva d'ailleurs aux fermiers généraux. Ils arguèrent que les abus étaient anciens, et avaient été largement corrigés (ils ne tenaient pas compte, évidemment, de leur fortune) depuis longtemps, mais les tribunaux révolutionnaires leur firent payer largement leurs ancêtres.
Il est clair que dans l'union européenne comme aux USA, le point de rupture s'approche et les gouvernants sont largement en décalage. Ils veulent continuer "comme avant", et c'est largement cette approche qui est contestée.
Un monde ancien meurt, un monde nouveau renait. C'est un temps des troubles, et évidemment, les cocus, les excellences au sommet, sont sans doute les derniers au courant et les derniers à s'en apercevoir.
Pour en revenir à la protection sociale, le budget senser l'assurer n'est pas d'hier. C'est la dime, et elle a été crée sous Charlemagne. Le tout est simplement d'éviter que cette protection sociale, qui devrait protéger les plus pauvres, n'engraisse et ballonne de gros et gras porcs.
C'est bien connu que le chômage coûte plus cher par le nombre de parasites en tous genres qui tournent autour des chômeurs, que par les chômeurs eux-mêmes.
De même, imposer une tranche d'impôt à 90 % soulagerait t'il la sécurité sociale de la pression d'une certaine population médicale, très imbue d'elle même.
Il parait que bien rémunérer motive. Visiblement, une floppée de millionnaires en vacances en Afrique du Sud (dont certains très imbus d'eux mêmes) n'ont pas convaincus.
Mais l'hypertrophie de l'égo qui semble régner chez pas mal d'entre eux ne s'opère pas, et ne se soigne pas.
D'ailleurs, un certain nombre m'avait fait beaucoup rire, en matière immobilière notamment. Il faut vraiment être footballeux pour "placer" de l'argent dans certains endroits :
Mais l'office HLM qui avait vendu la partie nord à un promoteur italien (qui lui même l'avait vendu les appartements à de gros revenus, monument historique oblige) avait, pour une fois,
cesser de perdre de l'argent avec ce machin.