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Le transport...

19 Novembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport maritime

Un internaute m'a dit que j'étais catastrophiste sur le problème général des transports. Il s'agit pour lui, finalement, d'une simple crise d'adaptation, en attendant des transports améliorés, en matière de transport maritime, aérien, terrestre, que ce soit en poids lourds, ou en véhicules particuliers.

Je pense qu'il n'en est rien.
En effet, la technologie moins gourmande n'est rien d'autre qu'une politique d'étalement du choc pétrolier, mais qui ne règle pas le problème de fond.

Je ne suis pas né non plus de la dernière pluie. J'ai bien entendu, ce qu'il se disait il y a plus de trente ans, sur les porte-containers.
Grâce à eux, placements miracles, les frais de transports seraient, dans les années 1980, bon marché, facile.  Cela a été vrai.

Bien sûr, on peut les améliorer, mais toutes ces améliorations ont une limite, et qui bute sur une limite économique : l'absence de fret de retour pour les asiatiques, sur l'Europe et les USA.

Donc, cette politique a une limite.

 

En gros, pour 1 navire construit, il s'en détruit 3. Donc, pour les armateurs, la destruction des plus anciens navires est une réponse rationnelle à un état de fait : le secteur est surdimensionné.

Il y a atonie de la demande occidentale, absence de fret de retour, et les immobilisations coûtent cher, et un navire inutilisé vieillit à grande vitesse.

Sans doute le secteur se stabilisera, quand il aura atteint un point d'équilibre. Il faudra que les destructions tombent au niveau de la production. C'est pas demain la veille.

 

Pour le transport aérien, il n'y a pas de rentabilité depuis 10 ans. Pourtant, classiquement, les compagnies font ce qu'il faut pour rétablir la rentabilité : suppressions des unités les plus anciennes, et les plus gourmandes, suppressions des lignes déficitaires, suppressions des employés, alignement progressif sur le low cost. Rien n'y fait.

Mais là, c'est pire. Parce qu'un avion détruit vaut très cher, en piéces détachées.

ça ne change rien, au fait que le carburant est de plus en plus cher, et annihile tous les progrès faits.

 

Que ce soit pour les ports, comme pour les aéroports, il n'y a que les plus gros qui survivent. Ils coûtent très chers, et ont besoin d'un flux constant.

 
Pour le transport en camion, ou le transport individuel, on voit aussi très bien quel est le problème, le coût du carburant. Bien sûr, on réduit les consommations unitaires. Mais bientôt, elles vont tomber à un niveau incompressible, ou du moins, plus difficilement compressible.

Là aussi, on atteint la loi des rendements décroissants. Les premiers progrès sont faciles, mais quand la consommation est tombée à 3.5 L au cent, il n'y a plus grand chose de possible.
facteur aggravant, le parc automobile français est passé de 14 à 28 millions entre 1974 et 2000, même si la consommation unitaire a baissé de moitié, le résultat est donc nul, les véhicules ont monté en gammes, et le nombre de km s'est accru...

Ma première bagnole faisait honnêtement ses 11 litres au cent, ma dernière en fait 4,5. Soit un gain de 6.5  litres ou 60 %. ça m'étonnerait qu'on arrive à en faire encore autant. Bien sûr, le parc en son entier peut évoluer, mais l'ajustement est déjà en marche, sans résultat, sauf une politique d'étalement des chocs pétroliers, mais qui ne règle pas le problème de fond.

 

Après, là aussi, il n'y aura qu'une variable d'ajustement : le nombre de véhicules. On aura donc un mélange de modernisation et de réduction, l'un n'empêche pas l'autre, mais les deux sont complémentaires.

 

L'effondrement de l'URSS a été un kriegspiel parfait : la remise en ordre a été un mélange de suppressions diverses et de modernisations, qui a amené la consommation interne de 400 millions de tonnes de pétrole à 200.

Bien sûr, le fait que quelques millions de personnes soient mortes à cause de l'ajustement n'est absolument pas catastrophique ???

 

Globalement, au plan énergétique, il faudra donc poser la bonne question : celle de la non consommation.

Par exemple, le radio réveil, inexistant en 1973, est aujourd'hui généralisé, souvent en plusieurs exemplaires dans le logement. A la différence de l'ancien réveil mécanique, il consomme de l'électricité, pour un gain de confort, marginal.

Il faudra se poser la question, pour la totalité des consommations...

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S
Mauvaise question. Remplacer la non consommation par quelle autre énergie.<br /> @S10:Pour les camions, on pourrait revenir au fret ferroviaire et au transport fluvial. cela fait cinq ans que j'essaye de remplacer du routier par du ferroviaire et du fluvial. Echecs sur échec.<br /> Ferroviaire: manque de wagon, libéralisation = suppression de destinations, coût supérieur au routier, si pas de grand tonnage, les sociétés ne sont point intéressées par quatre ou cinq wagons.<br /> Fluvial: pas ou peu de souplesse, peu de navire de petit tonnage, limitation de moyen de chargement. Seuls les grands axes sont desservis, comme le ferroviaire.
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L
C’est à partir de la crise de 2008 que je me suis réellement interrogeais sur ce qui se passait. Dans les années 2000, j’habitais en Espagne, et je me suis bien rendu compte que quelque chose ne<br /> tournait pas rond. Beaucoup de monde achetait des appartements « sur plan », sans les avoir vu, payait 10% de la valeur du bien, puis la revendait soit à une connaissance ou à une connaissance<br /> d’une connaissance, en empochant un petit bénéfice au passage. J’étais soit l’imbécile qui ne profitais pas de l’aubaine, et l’empêcheur de tourner en rond et pessimiste notoire, parce que je ne<br /> faisais pas partie de la fêtes. D’ailleurs, tous tournait en crédit, on payé l’essence avec une carte qui nous octroyait un délai d’un mois et des avantages avantageux, des cartes pour des grands<br /> magasins de crédit et très avantageux aussi, des vacances à crédit avantageux, des super hight tech dernière génération hyper avantageux à crédit, de la bouffe à crédit très gouteuse, des cadeaux à<br /> faire à crédit très avantageux. J’étais toujours le ronchon de Français prédicateur de mauvais lendemains qui ne chantent pas. D’ailleurs pour les Espagnols les Français, gabadchos (mangeurs de<br /> pois chiches de l’époque Napoléonienne, je suppose les Maghrébins qu’il y avait dans cette armée) ont été, comment dire, trop conservateur, voilà c’est ça, trop triste quoi. Pour les Français qui<br /> venaient s’installer en Espagne, Il y avait dans ce pays beaucoup d’énergie, beaucoup d’enthousiasme, en fait beaucoup d’argent à crédit qui circulait. Bon en France c’était pareil tout était à<br /> crédit, mais en Espagne c’était puissance 10. Aux Etats-Unis n’en parlons même pas. L’Espagne c’était l’Eldorado de l’Europe qui attiré les immigrés qu’on faisait travailler dans la construction,<br /> l’agriculture, le tourisme, les retraités Européens venaient nombreux pour le soleil et la sangria (on disait en Allemagne travailler en Allemagne et prendre sa retraite en Espagne). Des villages<br /> étaient bosches, toutes les cartes de signalisation étaient en allemand, avec des radios locales en Allemand)<br /> Donc le crédit circulait jusqu’en 2006, puis il y eu moins de crédit et moins de croissance, donc plus de chômage et moins de remboursements de crédit, des problèmes de fin de mois pour les moins<br /> riches, pour les petites entreprises, puis pour plus de monde avec tous les tas de crédit qui se sont accumulés, de l’austérité et le cycle de problèmes est lancé. Le ballon du miracle Espagnol<br /> gonflé au crédit se dégonfle de plus en plus vite.<br /> En 2008 paf, on se rend compte que c’est le monde dans son entier qui est gonflé au crédit qui commence à se dégonfler. Il y a ceux qui ont utilisé le crédit et ceux qui en ont bénéficié et puis<br /> tout se mélange et s’inverse il y a autant qui bénéficient et utilisent le crédit en même tant sans pouvoir les dissocier. Mes amis Espagnoles sont partis travaillés au Brésil, certains préparent<br /> leur valises pour l’Argentine, et enfin les derniers se sont inscrit à l’institue Goeth pour apprendre l’Allemand avant d’y émigrer.<br /> En fait, je crois qu’il faut revenir aux origines du mal, nous sommes une société de consommation qui s’est développée à partir de pétrole et des matières premières. Cette société s’est endettée<br /> afin de maintenir sa croissance et le pouvoir de dépenser d’une bonne partie de la population. La révolution industrielle du XIX ème siècle s’est accomplit à partir du charbon. Lorsque l’Angleterre<br /> est arrivée à son pic de charbon en 1913, elle a perdue son leadership et la crise de 1929 a enterrée l’ancien monde industriel, remplacé aussitôt par la puissance Américaine surdéveloppée au<br /> pétrole.<br /> En 1970 pic of oil Américain, et un an plus tard les autorités Américaines renonce à la convertibilité du Dollars en or et poussant ainsi le monde dans l’endettement. 3 ans plus tard c’est le choc<br /> pétrolier et malgré une volonté d’économie d’énergie, tout le monde se dirige vers la société de consommation à fond la caisse. Je me souviens qu'à partir des années 80 beaucoup plus de monde s'est<br /> mis à voyager en avion, jusqu'à en devenir aujourd'hui presque banal. Remettre en question cette société de consommation c'est effacer les bases même de notre société. Beaucoup disent que les<br /> années 80 ont été de "belles années", des années de frime, de fric. Beaucoup de personnes ont gagné pas mal d'argent, beaucoup de monde a dépensé de l'argent facilement. A cette époque, je<br /> travaillais l'été dans un petit bar dans un hôtel de vacances et je me faisais facilement 150 francs de pourboire par jour en plus de mon salaire.<br /> Maintenant que l’on ait arrivé au bout du rouleau, certains pensent que l’on peut réformer le machin, commençons par économiser l’énergie, des voitures moins gourmandes, moins de déchets, du<br /> nucléaire moins cher, des magasins dégriff, des délocalisations qui nous faire baisser les charges, des low cost. Malheureusement nous sommes une société de consommation et de gaspillage. Pas une<br /> société de rationnement, d’efficience. On ne peut pas empêcher un individu ou un groupe d’individu d’agir dans le but d’obtenir des bénéfices, même si cela engendre gaspillage, destruction et<br /> inégalités, s’ils respectent les lois, qu’ils ont souvent mis en place. Alors on peut toujours réformer les choses, faire qu’une voiture fonctionne au solaire, mais il faudra toujours beaucoup de<br /> matière première pour la créer, des maisons très isoler, des industries les plus propres possibles…mais si nous ne sortons pas de la société de consommation cela ne servira à rien. Changer de<br /> société, cela n’arrivera pas sans effondrement. Parce que une fois qu’il n’y aura plus de croissance, que les bulles vont péter une à une, que la population, les Etats, les villes, les régions, les<br /> entreprises, les gens vont s’appauvrir, la société de consommation n’existera plus.<br /> Certains me diront qu’ils ne voient rien venir. C’est qu’ils ne regardent pas bien ou qu’ils sont près du tuyau d’arrosage. Ceux qui près du tuyau sont assez arrosés et ne voient pas<br /> l’appauvrissement et le bisness is as usual. Les autres souffrent sans savoir pourquoi en espérant gagner au loto.<br /> Il faut aller dans les marchés à riches, à niche pardon, pour s’en sortir. Pour l’instant on est surtout dans les niches, et comme la société est cloisonnée dans un monde virtuelle, ben oui le<br /> virtuelle coute moins chère, la plupart des gens se cache la tête dans ce monde virtuelle et se rendant compte que « cela finira mal ».<br /> Je vais aller me taper mon petit vin blanc et mon pavé de saumon.<br /> Bonne soirée à tous
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A
...pour conserver l´energie...<br /> <br /> Sinon une societe prometteuse est Enairys powertech.<br /> <br /> Cela irait plus vite si un grand groupe mais 500 ingénieurs sur cette technologie
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A
@Hudson<br /> <br /> Des tramway ont circulé en France pendant 40 ans avec des moteur à air comprimé (Tramway Mékarski ) :<br /> <br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/Moteur_%C3%A0_air_comprim%C3%A9<br /> <br /> Que cela soit avec un compresseur thermique ou electrique, il faut toujours fournir cette energie. Et le rendement du moteur à air comprimé n´aide pas.<br /> <br /> De plus un gaz comprime est chaud, il faut donc que le reservoir est une bonne isolation thermique ( un peu comme une bouteille thermos )
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P
Je rajouterai que cela existait déjà, cela s'appelait les années 50, la France : un superbe réseau ferré, des gares trains-tramways, des jardins ouvriers, de la marche, l'emploi à coté du lieu de<br /> travail et les coopératives d'achat.Et des objets qui durent !
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P
Et la marche à pied, en ville, c'est pas plus économe que de vouloir à tout prix copier le modèle existant ? Rapprocher les gens de leur lieu de travail et de consommation, tout bêtement, ne<br /> serait-t-il pas plus intelligent que de vouloir absolument une équivalence ?<br /> En sus nous gagnerions en santé et moins de stress lié à la conduite en ville.<br /> Voilà une solution simple, évidente mais qui ne rapporte pas de pognon, c'est peut-être (j'adore les euphémismes)pour cela qu'elle n'est pas adoptée.
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H
La voiture électrique est une heresie. Imaginez le park automobile dans son ensemble roulant à l'éléctricité! la production nécessaire? Et les batteries vous en faites quoi? De mon point de vue il<br /> faut downgrader la puissance des bagnoles et trouver des solutions type air comprimé.<br /> Train pour les longues distances et bagnole en cycle urbain. La voiture type MDI est alors le top. Zéro polution. Mais pour ca il faudrait que les lobbys arretent de faire chier ceux qui proposent<br /> des solutions véritablement alternatives.
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E
@ gustave<br /> Effectivement, un véhicule électrique nécessite beaucoup de kw. J'ai seulement l'expérience, depuis 2008, de mon gros scooter électrique d'une puissance de 4 kw. Cela me permets de faire environ 80<br /> km. Pour une voiture électrique, il faudrait connaître le besoin énergétique journalier (aller-retour travail, les courses...). Le mieux serait d'augmenter le nombre de panneaux solaires suivant<br /> les besoins et le lieu d'habitation. L'éolienne nécessite une maintenance tous les 20000 heures, soit tous les deux ans et demi environ, donc un peu repoussant. Les panneaux solaires ne nécessitent<br /> aucun entretien, je nettoie seulement une fois par an à l'éponge et eau pour enlever la poussière que la pluie n'enlève pas et les crottes d'oiseaux. Le contrôleur de charge ne pose aucun problème.<br /> Par contre l'onduleur est garanti 5 ans, mais avec de la malchance, peut tomber en panne au bout de 3 ans, comme ce fut mon cas. Prévoir au moins un onduleur en permanence de rechange. C'est le<br /> point faible du système.
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G
Ma voiture à 50 ch soit 37,85 Kw si je l´utilise 1 heure .<br /> donc vos panneaux solaire doivent etre a pleine puissance pendant disons 12 heures ( angle de rayonnnement perpendiculaire du panneaux ) pour me fournir ma petite heure de Fiat Panda<br /> <br /> http://www.nrjpro.fr/Home/Conseil/Orientation-PV-panneaux-modules-solaires-photovoltaiques
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G
@Eddie<br /> <br /> 1-Votre installation fourni combien de Km de transport par jour ?<br /> <br /> 2-Que fait vous des personnes vivant au dessus de la Loire ?<br /> <br /> 3-Si nous utilisons des voitures electriques, comment produit on l´electricité destiné à nos transports sans vents et soleil et en évitant d´avoir recours aux energie fossiles ?
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E
En temps qu'ancien électronicien supérieur et 14 ans de métier (niveau DUT électronique), ma solution pour le transport est la voiture électrique et la fourniture autonome en électricité domestique<br /> est le solaire.<br /> - 1) La voiture électrique: ne pas compter sur les voitures électriques françaises vendues avec le racket mensuel de 80 euros de location de batteries. Les voitures asiatiques seront vendues,<br /> malheureusement pour la France, avec les batteries comprises dans le prix de vente.<br /> -1) Le solaire, une fois installé et surtout payé, fournit des kilowatts pendant plus de 25 ans.<br /> Le système pouvant alimenter quotidiennement une habitation et charger une voiture électrique serait à peu près celui-ci: des panneaux solaires fournissant 3 kw/h (achat en groupage = 3000 euros),<br /> un contrôleur de charge = 100 euros, et des batteries de stockage d'environ 40 kw = 4000 euros, et un onduleur de 5 kw = 500 euros. Donc en achetant en groupage directement au fabricant, le tout<br /> coûterait moins de 10.000 euros.
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E
The Future of Air Transportation<br /> <br /> http://aspo.tv/speakers/schlumberger-charles/the-future-of-air-transportation/
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S
A propos du transport individuel (la bagnole), que penser de Ford qui va proposer une nouvelle Escort électrique performante et coutant autant qu'une thermique et l'abri solaire pour la recharger<br /> (10000E), de Renault qui propose une Fluence ZE à 20000E + 80E/mois aux performances très correctes ?<br /> Des bornes de recharge complète en 5mn sont prêtes dans les cartons, de même que des batteries longue autonomie qui n'attendent que la production en série.<br /> Bref, il semble qu'il y ait une alternative au pétrole crédible (et prête) en attente pour les véhicules légers...<br /> Idem pour les motos, les utilitaires électriques.<br /> A ce sujet voir le site :<br /> http://www.voitureelectrique.net/<br /> <br /> Pour les camions, on pourrait revenir au fret ferroviaire et au transport fluvial.<br /> <br /> Le gros truc sera sans doute une relocalisation. Tant mieux.<br /> Comme cela a aussi été dit, réparations, arrêt du gâchis généralisé, des gadgets inutiles (pléonasme - qui ici a un radio-réveil ?-)...
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B
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/11/19/et-si-l-allemagne-n-etait-pas-si-exemplaire_1606367_3234.html<br /> <br /> extrait:<br /> Mais, aux yeux des experts, Berlin n'est pas si exemplaire. "Son déficit est honteusement truqué !", dénonce Sylvain Broyer, économiste chez Natixis. Et de développer : après le choc de 2008, le<br /> pays a eu recours à une tactique légale, mais peu éthique, pour comptabiliser les dizaines de milliards d'euros déboursés (ou offerts en garanties) afin de relancer son économie et sauver son<br /> secteur financier.<br /> <br /> Les sommes, poursuit M. Broyer, ont été logées dans un fonds spécial "Sondervermögen" qui a contribué à faire grossir la dette mais n'est pas pris en compte dans le calcul du déficit public. Sans<br /> cette astuce le déficit allemand en 2009 n'aurait pas été de 3,2 % mais de 5,1 %, calcule Natixis. Un niveau comparable à celui de la France...
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B
http://www.boursorama.com/actualites/etats-unis-des-lobbyistes-proposent-de-saper-occupy-wall-street-310177de4af3d5a494baf81864035bc8<br /> <br /> Etats-Unis : des lobbyistes proposent de saper "Occupy Wall Street"<br /> <br /> <br /> Des manifestants d'Occupy Wall Street le 17 novembre 2011 à New York<br /> © AFP Emmanuel Dunand<br /> Des lobbyistes réputés, liés aux banques, ont proposé un plan de 850.000 dollars pour attaquer le mouvement Occupy Wall Street et les hommes politiques qui lui seraient favorables, a rapporté<br /> samedi la chaîne de télévision américaine MSNBC.<br /> <br /> Dans un mémo de quatre pages, publié par MSNBC, la firme de Washington Clark Lytle Geduldig & Cranford (CLGC) propose à l'Association des banques américaines (ABA) de mener une "recherche" sur<br /> Occupy Wall Street pour "construire un récit négatif" sur le mouvement, "à placer dans les médias", ainsi que sur "ceux qui les soutiennent".<br /> <br /> Il préconise aussi, dans ce plan de 60 jours, de surveiller et d'analyser les réseaux sociaux.<br /> <br /> Les stratèges démocrates "discutent ouvertement" de la question de soutenir Occupy Wall Street (OWS), affirme le mémo. S'ils le font, "cela voudrait dire davantage qu'une gêne passagère pour Wall<br /> Street. Cela peut avoir un impact de très longue durée, politique et financier, pour les compagnies au coeur" de Wall Street, ajoute ce mémo.<br /> <br /> "C'est peut-être facile de rejeter OWS comme un groupe de manifestants désordonnés, mais ils ont démontré qu'ils devaient plutôt être traités comme des concurrents organisés, très habiles et<br /> capables de travailler les médias (...) Pour contrer cela, nous devons faire de même", écrit CLGC qui s'inquiète également d'un possible terrain d'entente entre le Tea Party et Occupy Wall<br /> Street.<br /> <br /> Il souligne que cette combinaison pourrait devenir "explosive" quand les "médias vont couvrir la nouvelle série de bonus et les opposeront aux histoires de millions d'Américains ayant moins<br /> d'argent durant les fêtes".<br /> <br /> Deux des associés de CLGC travaillaient précédemment pour John Boehner, le républicain président de la chambre des représentants, selon MSNBC.<br /> <br /> Un porte-parole de l'ABA a confirmé avoir reçu ce mémo. "Nous ne l'avions pas demandé et nous avons décidé de ne pas y donner suite", a-t-il précisé à "Up w/Chris Hayes", l'émission de MSNBC qui en<br /> a fait état.<br /> <br /> Le mouvement Occupy Wall Street, né il y a deux mois à New York et qui a depuis essaimé dans d'autres villes américaines, dénonce la cupidité du monde de la finance et les 1% les plus riches.<br /> <br /> Un an avant les élections présidentielle et législatives, il assure vouloir rester indépendant.<br /> <br /> <br /> Copyright © 2011 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
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R
La plupart des petits objets électroménagers, la quasi totalité des composants électroniques hormis l'informatique sont scellés à la construction, et donc irréparables. Si un défaut est<br /> diagnostiqué, on change l'ensemble, à cout prohibitif, bien sur.<br /> <br /> C'est une tendance lourde qui a commencé dans les années 80, ça ne date pas d'aujourd'hui. Pourquoi?<br /> <br /> Prenons un exemple bête, un fer à repasser. Aujourd'hui, grâce à la mondialisation, nous payons cet objet entre 15 et 50 euros. Si le bouzin s'entartre au point que les solutions de détartrage sont<br /> inopérantes, il faut ouvrir, docteur.<br /> <br /> Or une heure de main d'oeuvre payée au technicien ainsi que les frais généraux de sa boite, la TVA etc coutent pas loin de 50 euros.<br /> <br /> Si le bouzin valait 15 euros au départ, aucune démonstration à faire, avec le prix de la réparation, vous pouvez en acheter deux à trois neufs...<br /> Si il valait 50 euros, vous allez vous trouver avec un vieil objet ayant tendance à s'entartrer et qui peut lacher sur un autre plan, pour le prix d'un neuf.<br /> <br /> Autre exemple: la voiture. Si vous achetez l'ensemble des pièces détachées la composant séparément, vous allez payer trois ou quatre fois le prix de la voiture. Ceci valant pour une voiture neuve.<br /> Sachant qu'un véhicule moyen décote entre 30 et 40 % au bout d'un an, passé ce délai, nombre de grosses réparations (en cas d'accident par exemple) deviennent contre productives.<br /> <br /> Les voitures étant assurées, il vaut mieux dans ces cas la détruire et en vendre une neuve. Ce qui fait plein de PIB.<br /> <br /> Ont est en plein dans la destruction créative chère aux Schumpeteriens.<br /> <br /> Moi j'ai un nom plus simple: le gaspillage.
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I
En Afrique, on retrouve ces boutiques qui refont tourner ordinateurs et telephone portable.<br /> <br /> Il y a pas si longtemps, on avait des reparateurs de Télé et de machine à laver.<br /> <br /> Patrick avait fait un billet sur l’obsolescence programmée
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H
Les techniques existent aujourd'hui pour faire travailler les gens chez eux, et cela pour un grand nombre d'emplois.<br /> Cela résoudrait en même temps des problèmes de transport et de logement.<br /> Une grande partie des frais de transport de marchandises vient de la non-réparabilité des objets, ou plutot du refus de les réparer. Dans le passé un poste de télévision allait à la réparation de<br /> nombreuses fois durant sa vie. Aujourd'hui une panne et l'écran plat va à la casse. Et ce n'est pas comme on pourrait le croire parce que ce n'est pas réparable. Au contraire, la panne vient<br /> souvent d'un circuit électronique banal et facilement remplaçable. Une entreprise confidentielle fait d'ailleurs ça dans le midi.<br /> On pourrait donc facilement remplacer 10 écrans plats par un seul, plus une dizaine de pièces simples, et du travail sur place aussi évidemment.
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B
La zone euro au bord de la dislocation.<br /> <br /> http://www.lepoint.fr/economie/la-zone-euro-au-bord-de-la-dislocation-18-11-2011-1397815_28.php
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W
La fin des quarante années de déplacements intempestifs (le bougisme) et de gaspillage est terminée. On peut toujours croire que la science et la technique trouveront une solution mais il serait<br /> plutôt préférable en attendant de se préparer à un présent où l'énergie sera chère et limitée au besoins essentiels et encore ce ne sera pas pour tout le monde.
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