Le tribunal révolutionnaire...
...Fut une invention Girondine.
La première personne à y être jugée, fut Jean-Paul Marat. Avec le succès que l'on sait. Acquitté, le bâton revint violemment et en premier lieu, dans la figure de ses créateurs : les girondins.
MLP a été "interviewée" ou plutôt agressée par un tribunal révolutionnaire, mais qui n'avait aucun pouvoir de sanction. Il est donc logique que la suite soit celle de JP Marat. On lui a offert un vrai tremplin, un outil. Quand aux 6 roquets qui jappaient à ses basques, ils apparaîtront effectivement comme 6 roquets, incultes, bavards, agressifs, à la botte. Leur seule finalité était de lyncher, ils en ont fait une martyre, et même si elle même est très limitée en économie, ce n'est pas une tare.
Les présidents élus en France n'étaient pas des lumières en la matière, et pour les meilleurs économistes de France, ils étaient encore pire.
Un président, c'est avant tout un homme qui sait s'entourer. NS n'a que des courtisans, Chirac bombardaient de coups de téléphones, mais toujours les mêmes personnes, Jospin ne faisait rien et profitât simplement des effets économiques de la chute de l'euro...
Au niveau simplement de la sympathie, ils ont simplement boosté MLP, hors toute connivence à son égard.
Ils auraient été habile, et non des
jappeurs, ils auraient pu la mettre en difficulté.
Mais la conjoncture boostera elle aussi simplement MLP. Les adversaires du protectionnisme sont de pauvres simples d'esprits aussi pitoyables que déphasés.
Ce que comprendra le spectateur lambda, c'est qu'on lui dit de fermer sa gueule et d'avaler les couleuvres jusqu'à en crever, sinon "on partira chez les niaqoués", qui eux, sont tenus fermement (comme l'étaient les tunisiens, d'ailleurs) et "veulent travailler"(pour trois fois rien)...
L'argument de la complexité est aussi idiot. La démondialisation est belle et bien commencée.
Les partisans de la mondialisation disaient que c'était un fait. C'est un argument que les partisans de la démondialisation peuvent reprendre à 100 %.
L'i-phone, c'est du luxe, mais le pesant, ça coûte cher à déplacer. A 20 $ le baril, c'est possible, à 100, ça l'est moins.
Certains sans-cervelle disent qu'à 200, 300 ou 400 $, on fera du pétrole avec tout. Seulement à 400 $, ce qu'on fera surtout, c'est qu'on l'économisera de toutes les manières possibles et imaginables...
Promener les patates à 100 $ le baril dans une quinzaine de pays de l'UE, je ne sais pas si ça continuera longtemps... Tout cela pour les produire à X, les laver à Y, les emballer à Z, les stocker à G, les vendre à Y...
La monnaie européenne, et certainement l'UE va prochainement se ramasser.
Qui en profitera ? Ses zélateurs qui n'ont rien vu venir et qui ne prêchent plus que sang et larmes ?
Les partisans de l'immigration aussi, ont mis leur cervelle au clou. Pour une simple raison. Qui leur dit que l'occident restera le phare économique du monde ? Vu l'évolution, c'est du passé, et les derniers immigrés, sont des idiots.
Au dire des projections, le nombre de passagers des compagnies aériennes va passer de 2 à 16 milliards et le fret de 50 millions de tonnes à 400 en 2050.
C'est fort intéressant ce genre de supputations. S'il y a un psychiatre dans le lectorat, il peut se manifester pour soigner les auteurs de pareilles billevesées.
Déjà, le fret aérien ne décolle pas, déjà, on bute sur les difficultés de l'économie réelle : la solvabilité des agents économiques, dont le transport aérien est l'archétype.
Mais tout cela, le réel, les suppôts du régime n'en ont cure. Leur réel, c'est la villa à Marrakech, l'immigré, c'est la bonne, les résultats économiques sont époustouflants (surtout en Grêce), et la politique suivie, c'est TINA...
Le mal de l'élite, c'est la déconnexion du réel. Et on a eu 6 superbes exemples...