Lejaby a délocalisé...
7 Novembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Lejaby a coulé, ce qui est logique. En fermant 3 de ses 4 usines en France, Lejaby a encore, et une énième fois prouvé qu'une délocalisation, c'est perdre beaucoup d'argent, et que le seul ressort de cette décision, c'est de faire comme le petit camarade et non de savoir compter.
En effet, tout transfert d'usine, même simplement en France prouve que les budgets "prévisionnels", ne prévoyaient pas grand chose, sinon qu'ils en oubliaient
beaucoup.
A cela, se rajoute la perte d'une main d'oeuvre experte et souvent formée depuis longtemps, pour embaucher des débutants.
Comme il ne faut pas loin de 10 années pour qu'un ouvrier arrive à maturité, on voit la perte. Au bout d'un certain nombre d'années d'expérience, on fait naturellement un certain nombre de gestes efficients, mais qui n'ont rien d'évident, et les nouveaux venus, par contre, mettent des lustres à les acquérir.
Mais, comme les "décideurs", ont l'air de penser que la main d'oeuvre, c'est des automates interchangeables, ils se trompent systématiquement, surtout quand les
usines sont très amaigries.
Là, le moindre manquement entraine des disfonctionnements.
D'autre part, l'argumentaire économique justifiant les délocalisations en raison du coût est idiot.
Nous ne sommes plus dans les années 1970, et les "lieux de productions", sont presque sans main d'oeuvre.
Le manque de qualité, le je m'en foutisme, le peu d'attachement à l'entreprise, sont la marque des délocalisations.
En plus, ensuite, on peut rajouter le coût du transport.
Sans doute, des entreprises comme Lejaby, s'en seraient mieux tirés en ouvrant des magasins d'usines, ou en faisant de la vente directe par internet.
Mais, pour ça, il faut un cerveau.
Et d'une manière générale, il n'y en a guère dans les conseils d'administrations, sinon, il n'y aurait pas de dépôts de bilan.
Mais, pour les dits conseils, le dépôt de bilan, c'est toujours la faute de quelqu'un d'autre, et jamais la leur.
La preuve, c'est qu'on prévoit des parachutes dorés, mais jamais d'enclumes dorées pour faire payer les pertes aux décideurs.
En outre, dans le cas Lejaby, on peut constater que la production, presqu'entiérement délocalisée, n'avait permis que le licenciement de 200 salariés, et qu'il en restait 616, dont 440 en France.
C'est donc visiblement, que ce n'est pas la production qui posait les problèmes, mais les états majors, à l'image de l'armée d'Alcazar, dotée de plus de 3000 colonels, et de 49 caporaux.
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