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"Les 5 enseignements du management des talents par Fouquet "

24 Mai 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

Fouquet, c'est bien ce type qui a fini sa vie au Gnouf, arrêté par d'Artagnan, ses biens confisqués, les financiers réduits à quia, au profit du célèbre Colbert, industrialiste en diable, et créateur des caisses de retraites (pour certaines catégories).

Colbert était guetté par son maître, d'ailleurs, comme l'os par le chien, au cas, fort improbable où il eût l'intention déplacée de ne pas être le plus parfait larbin.

Il avait d'ailleurs les dispositions pour ça. Si Louis XIV ne revint pas sur la fortune de Mazarin, c'est que le dit Colbert avait déjà eu le bon goût de lui sucrer toutes ses disponibilités, plus toutes les rentes, au profit du roi.

 

Colbert devint donc, "un premier ministre de fait", mais jamais en appellation. Courtisan jusqu'au bout des ongles, il corrigea à coup de pelles un de ses fils, qui avait eu des aventures sodomites, ce qui accru encore la confiance du roi, qui lui, bannit un de ses fils illégitime de 14 ans, pour le même motif.

Celui-ci mourut, alcoolique, à 16 ans.

 

Colbert forma un clan ministériel, en rivalité avec celui de Louvois, connu lui aussi pour faire du passé table rase, notamment pour ramener le palatinat à l'âge de pierre.

Nul mérite chez Fouquet, il obtient de l'argent avec des taux d'intérêts de 20 %, tapa dans la caisse comme un vulgaire Cahuzac, et fut éliminé comme un non moins vulgaire Kodorkovsky, pour avoir eut des ambitions politiques, et notamment, quelques forteresses.

 

Et c'est un modèle, ça ???

 

Décidément, je me demande ce qu'il y a de nouveau sous le soleil...

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P
Merci La Gaule pour ces compléments d'information.<br /> J'étais moi aussi un peu surpris de la différence entre les sous-entendus de l'article de Patrick Reymond et les informations contenues dans le lien.
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B
Merci pour l'approfondissement (sans jeu de mot) de nos connaissances.<br /> ça faisait longtemps que tu n'avais participé et c'est un bonheur que de te lire.
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L
... / ... (SUITE)<br /> <br /> <br /> Courtisan ou pas, le géniteur n’eut donc pas beaucoup le choix.<br /> <br /> C’est tout, merci pour le reste du billet, seulement le reste.<br /> <br /> Ah si ! Dans votre relation des faits concernant le fils Colbert, qu’est-ce donc qui vous fascine le plus ? Le fils indigne inverti ? Le fer de la pelle ? Ou le manche ?<br /> <br /> Je vous aime moi non plus.
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L
« « Colbert devint donc, "un premier ministre de fait", mais jamais en appellation. Courtisan jusqu'au bout des ongles, il corrigea à coup de pelles un de ses fils, qui avait eu des aventures<br /> sodomites, ce qui accru encore la confiance du roi, qui lui, bannit un de ses fils illégitime de 14 ans, pour le même motif.<br /> Celui-ci mourut, alcoolique, à 16 ans. » »<br /> <br /> <br /> Etrange et lapidaire compte rendu, lequel n’est même pas corroboré par le lien que vous donnez.<br /> <br /> D’abord toute la société du « grand siècle » était gangrenée par l’homosexualité et la pédérastie du haut jusqu’en bas, mais particulièrement l’Eglise et la noblesse d’épée.<br /> Il suffit de lire les mémoires de l’abbé de Choisy (Madame de la Barre pour les intimes, qui s’habillait en femme sous sa soutane de satin noir), du contrôleur Maurepas, de la princesse Palatine ou<br /> du grand Saint Simon, lui fustigeant les « mœurs infâmes » des plus hauts cardinaux de Franc, pour s’en convaincre.<br /> Pour le peuple d’en bas, les innombrables chansons, pamphlets, libelles et autres chroniques rendent tout autant compte de la profondeur du phénomène, de même que les rapports de police (ceux du<br /> Lieutenant de la Reynie ou de René d’Argenson sont des classiques), et plus encore les jugements des tribunaux, lesquels rappellent aussi que cette histoire était avant tout tragique.<br /> <br /> Le crime de sodomie étant considéré comme le crime suprême dans la société de l’ancien régime, on a en effet beaucoup tenaillé, pendu, rompu,et, au final, brûlé du pédé à ses temps les plus forts,<br /> cela jusqu’à la quasi dépénalisation pour les adultes opérée par la révolution française et Cambacérès.<br /> Rien que des lampistes au final, tout en reconnaissant que la peine capitale n’était le plus souvent appliquée que lorsque l’acte était accompagnée de circonstances très aggravantes comme le viol,<br /> l’assassinat, ou le simple flagrant délit ostentatoire, cela moins par souci de tolérance humanitaire, inconnu à l’époque, que pour désengorger les tribunaux.<br /> <br /> Autant les juges que les policiers évitaient toutefois soigneusement d’approfondir les innombrables cas qui risquaient de les mener beaucoup plus haut dans la société d’ordres.<br /> A titre d’exemple, on peut citer le véritable réseau de « traite » d’adolescents, démantelés par La Reynie en 1701, et qui remontait jusqu’à un rabatteur nobliau, un certain La Guillaumie, frère<br /> d’un conseiller au parlement Le Mas de Saint Venois. L’affaire fut étouffée par de simples mesures d’embastillement et de bannissement des principaux protagonistes.<br /> Plus sensationnel fut, un an plus tard, la mise au grand jour d’un vaste réseau de prostitution masculine qui éclaboussa d’innombrables dignitaires de l’église et de « grands » du royaume comme les<br /> duc de Lesdiguières, de Vendôme, d’Estrées, jusqu’à l’ambassadeur du Portugal !<br /> Là aussi le bras séculier s’arrêta aux rabatteurs.<br /> <br /> Il faut reconnaître ici un trait commun à toutes les sociétés aristocratiques (la nôtre y retourne à grand pas), à savoir que la pratique homosexuelle est d’abord un signe distinctif de classe et<br /> de bonne reconnaissance sociale. Infâmante pour les gueux, elle est mieux tolérée lorsque l’on remonte l’échelle sociale, jusqu’à être magnifiée dans certains milieux, et l’on retrouve ici la<br /> constante de la sodomie « virile » des guerriers.<br /> <br /> La liste est longue des grands capitaines du grand siècle touchés par le vice italien ! Au hasard :<br /> <br /> « Monsieur » d’Orléans, le propre frère du roi, connu pour se poudrer et se farder avant de monter à la bataille, dans les Flandres, ce qui ne l’empêcha pas de le faire avec bravoure, à la tête de<br /> ses hommes.<br /> Le grand Condé, le vainqueur de Rocroi et héros des guerres espagnoles, dont la Palatine disait : « A l’armée, il s’habitua à de jeunes cavaliers. Quand il revint, il ne pouvait plus souffrir les<br /> dames ».<br /> Le maréchal d’Huxelles, dont les frasques sous la tente de campagne avec de jeunes et simples soldats scandalisaient Saint Simon, et qui fit aussi la gloire des Chansonniers, toujours selon<br /> Maurepas : « D’huxelles aimera la jupe, quand je cesserai d’aimer le vin », criait-on dans les courées.<br /> Le maréchal de Villars, le tombeur des camisards et vainqueur de Denain, adorait aussi les garçons, peut-être la clé de son légendaire soucis de l’économie de ses soldats, une préoccupation assez<br /> rare à l’époque.<br /> César de Vendôme, autre grand capitaine couvert de gloire et les plus baroque sans doute, puisqu’il ne se lavait jamais et revendiquait le vice passif. Maurepas rapportait de lui qu’il enrôlait<br /> régulièrement des paysans rencontrés fortuitement le long de sa route, à charge de le « fourrer » vite fait bien fait derrière un arbre contre rétribution.<br /> Ainsi, Tout le monde s’y retrouvait, l’heureux élu pouvant laisser libre cours à son ressentiment de classe en bourrant « un grand », lequel ne devait pas payer très cher la prestation pour<br /> autant.<br /> <br /> La répulsion pour l’homosexualité de Louis le Grand est un fait bien connu.<br /> Il a été raconté, sur témoignage de l’un de ses valets de chambre quand il était enfant, qu’elle puisait sa source dans le fait que le cardinal Mazzarin –à qui l’opinion commune attribuait tous les<br /> vices, surtout celui de gouverner d’une main de fer- aidait un peu trop ostensiblement sa jeune majesté à « décalotter » dans son bain ?<br /> <br /> L’histoire vaut ce qu’elle vaut, mais en tout cas cette répulsion ne cessa de s’affirmer au fil de son règne, même si son immense habileté politique l’amena à composer avec elle pour mieux étendre<br /> son emprise sur la cour.<br /> Malgré sa répulsion pour tous les sodomites qui pullulaient sur les lieux, Louis XIV n’hésitait pas à combler de largesses un bon nombre, pour mieux s’en servir comme moyens de pression et<br /> d’information sur les « grands » que ces messieurs approchaient.<br /> Plus généralement, si la création de la cour de Versailles a été un moyen pour Louis XIV de surveiller cette aristocratie, pour laquelle il nourrissait une certaine rancune depuis la Fronde, la<br /> tolérance sexuelle qui y régnait fut aussi un moyen de la déviriliser et de la soumettre.<br /> Là est sans doute la raison pour laquelle l’atmosphère de permissivité et de débauche qui régnait à la cour fut en fait très peu affectée par le virage « d’ordre moral » pris par le roi dans les<br /> années 1678 - 1680, suite à sa relation avec Madame de Maintenon.<br /> <br /> Seuls certains excès trop voyants furent sanctionnés, ceux qui pouvaient passer pour de la provocation contre la volonté royale, et c’est ainsi qu’intervient l’épisode auquel vous faites<br /> allusion.<br /> <br /> Le jeune Colbert était tout sauf un inverti inhibé, découvert fortuitement et honteusement par son père dans un tas de foin avec un palefrenier.<br /> C’était un partouzeur de première et de longue date, qui se surpassait en débauche au nez et à la barbe du roi en compagnie d’une clique célèbre à la cour, qui s’était baptisée « la confrérie », et<br /> prônait l’abstinence totale vis-à-vis des femmes.<br /> <br /> Cette confrérie comprenait, autour des deux neveux du maréchal de Guiche, des beaux noms tels que les marquis de Manicamp, de Biran, de Créqui ; les chevalier de Tilladet, de Tallard, de Sainte<br /> Maure, de Mailly ; les comtes de Roucy, de Marsan, le prince de Turenne (descendant de l’autre), et d’innombrables autres éléments de la fine fleur de la cour, dont dire la liste serait<br /> fastidieux.<br /> <br /> La Confrérie fut alors dissoute par le roi, et la majorité de ses membres frappés de disgrâce à titre divers, en 1682, à la suite de deux malheureuses affaires.<br /> <br /> La première concerne effectivement le comte de Vermandois, fils de Louise de la Vallière, un temps maîtresse du roi, et qui avait rejoint la célèbre bande.<br /> Touché directement dans son aversion pour le péché de sodomie, le roi fit fouetter le personnage en sa présence et l’exila à vie.<br /> Il avait dix huit ans, et non seize –vous confondez peut-être avec l’histoire simultanée du Prince de la Roche-sur-Yon, lui aussi apparenté à la famille royale et recrue de la « confrérie », et qui<br /> fut assigné à résidence expiatoire un temps chez les Condés.<br /> <br /> Ceux-là étaient-il plus pochetrons que la moyenne, comme vous le laissez entendre ?<br /> C’est possible, en des temps où, vu la qualité de l’eau, tout le monde forçait sur le vin, la boisson stérile bien connue. En tout cas Vermandois creva « de fièvre » et non de cirrhose, et La<br /> Roche-sur-Yon vécut encore quelques décennies, célèbre pour son mépris de la mort sur les champs de bataille (on dit aussi que c’était surtout la chose que Louis Capet jalousait chez lui).<br /> <br /> L’autre affaire, plus sinistre et qui mettait en cause l’ordre public, fut la castration à mort d’un jeune vendeur ambulant au cour d’une partie fine et arrosée menée par ces messieurs.<br /> Ici, le roi aurait volontiers envoyé les membres de la clique au billot, mais en fut dissuadé pour un autre motif, lui aussi d’ordre public, qui était la réprobation éventuelle des familles de la<br /> cour -dont celle de son cher Colbert, dont le rejeton avait fait partie du peu glorieux et atroce fait divers.<br /> Mais cette fois la bande fut totalement démantelée, par des mesures de déchéance totale prononcées contre les meneurs, plus quelques mesures symboliques rendues expressément exécutoires comme la<br /> bastonnade publique du lardon à Colbert.<br /> <br /> Courtis
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D
Je ne suis pas sûr qu'on puisse qualifier Colbert de courtisan.<br /> <br /> Plutôt un psychorigide extrêmement compétent, intègre, préférant s'en tenir à l'exercice du pouvoir, le vrai, que lui avait délégué le roi, et ne surtout pas céder à la tentation de<br /> l'enrichissement personnel, laissant l'entièreté de la gloire à un roi qui ne connaissait aucune limite en la matière.<br /> <br /> Apeuré par le roi, sans aucun doute. Mais le propre du courtisan, ce n'est pas de craindre le souverain, c'est de quémander l'honneur de humer le pot de chambre en échange de gratifications<br /> adressées par un souverain qui se paie franchement votre tête.<br /> <br /> Après, c'est aussi une question de choix, je dirais. Avec un souverain aussi affairé à se payer en permanence la tête de ses courtisans, je dirais que Colbert a joui d'une liberté sans pareille.<br /> Seul impératif : ne jamais s'aviser de montrer qu'il exerçait la réalité du pouvoir tandis que le roi s'amusait.<br /> <br /> L'enquiquinant si l'on veut, c'est que toute l'énergie d'un Colbert n'a pas seulement permis de financer les extravagances de la Cour à Versailles, ni même, d'ailleurs, le chantier ruineux de<br /> Versailles, mais aussi toutes les guerres menées par Louvois.<br /> <br /> En fait, plus Colbert faisait rentrer d'argent dans les caisses, plus il organisait le royaume, et plus les ambitions du Roi Soleil devenaient démesurées.<br /> <br /> Après quoi, un siècle plus tard, Napoléon cédera à la folie collective issue de la Révolution et entraînera le pays tout entier à la conquête de l'Europe. Chose dont même Louis XIV n'aurait pu<br /> rêver, bien conscient tout de même qu'il fallait tenir le pays d'une main ferme.<br /> <br /> En fait, je dirais de Colbert qu'il n'a sans doute jamais voulu tenter de négocier quelque accroissement de ses appointements que ce soit avec le roi, connaissant trop bien son maître, sachant<br /> pertinemment qu'il lui rappellerait sa condition de roturier, et n'osant surtout pas céder à la tentation de piquer dans la caisse. Pourquoi faire ? Pour chuter pitoyablement le jour où le roi<br /> s'énerverait d'un quelconque impondérable ? Pour se retrouver embastillé à la mort du roi (personne ne pouvait savoir que ce roi-là les enterrerait tous) ?
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R
@Patrick<br /> <br /> Saviez-vous que l'on n'est pas obligé de croire pour être Franc-maçon ?<br /> <br /> Ca tendrait à prouver que la curaille ne croit pas en ses boniments... ou alors une sorte d'entrisme ???
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P
"Forces Occultes : au coeur de la Franc Maconnerie" :<br /> <br /> http://fr.gloria.tv/?media=448953
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G
Encore une preuve de Mytho :-)<br /> <br /> Fouquet, c'est hallucinant, il a saigne les comptes de la France, sorte de tapie puissance 1000
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P
Il y a enfin du TRES TRES BON dans l'Eglise Catholique :<br /> <br /> LE CURE DE MEGEVE EXPULSE DE L'EGLISE CAR FRANC MACON :<br /> <br /> http://fr.gloria.tv/?media=449323
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