Les bourrins sont contents...

Les bourrins boches devraient être contents. Ils ont prêché l'austérité à tout le monde. Et on les a écouté. Ce qui se passe ensuite est logique, c'est le pays du bourrinat qui s'effondre à son tour. On parle d'une petite croissance allemande de 0.1 %.

Bien entendu, comme d'hab, la croissance,  la stagnation française du deuxième trimestre, se révéleront des récessions.

200 milliards seront filés aux riches grecs. On mouille la mer, de peur qu'elle ne soit pas assez mouillée.

Même le FMI s'émeut désormais de ce qu'il prêche, la rigueur. En effet, celle-ci pourrait casser ce qui reste d'économie.  

"Restaurer la confiance des marchés", dans le contexte actuel c'est impossible. Sauver le système, c'est remonter fortement l'impôt sur les 20 % les plus riches, jusqu'à 90 %, rétablir le contrôle des changes, interdire les mouvements de capitaux et reprendre doucement la création monétaire au profit des états.

Mais cela ne sera pas progressif, ce sera fait d'une manière massive et sauvage. Avec un effondrement de la production.

Nous sommes donc bien en 1916. Pour les marchés, le choix est entre l'asphyxie et la mort violente. Il n'y a plus aujourd'hui, d'USA, ni d'autres pays, capables de tirer l'économie mondiale, pendant que certains refilent la note à leur classe ouvrière.

Comments

[David]

Mais n'ont-ils pas fait dores et déjà le choix de la mort violente ?

Je ne parle pas des yorkshire qui s'agitent devant nos écrans, mais de ces personnes puissantes qui demeurent dans l'ombre.

Quelle mouche a piqué les éditorialistes britanniques qui s'épanchent à longueur de journaux sur la médiocrité crasse conjuguée à un rare sens de la rapacité de la classe dirigeante du pays, à
commencer par Cameron ?

Je sais bien que le raz-le-bol devait couver depuis bien longtemps, mais ça me donne l'impression que certains ont lâché les chiens après les avoir longuement affamés (privés du droit d'exercer une
quelconque critique).

Non ?

[Eddie]

Absolument rien ne sauvera l'économie mondiale. C'est l'effondrement total qui est en vue. Il faut se préparer aux dures et longues conséquences du chaos qui en sera induit. Nous ne sommes plus au
bord de l'abîme, nous avons commencé à tomber dans l'abîme!

[BA]

Mercredi 17 août 2011, à 20h25, sur LA UNE (chaîne de télévision belge) :

SOIRÉE SPÉCIALE : CRISE DE L'EURO ! FIN DE L'EUROPE ?

Ophélie Fontana, Olivier Maroy et la rédaction de La Une se mobilisent pour cette édition spéciale. La fin de l'euro, l'explosion de la zone, ou sa réduction à quelques pays privilégiés.

- Quelles seraient les conséquences de l'éclatement de la zone euro sur l'économie réelle ?

- L'échec des plans financiers actuels. Les plans financiers proposés par l'Union européenne ne fonctionnent manifestement pas. Pourquoi ?

- La Belgique est-elle la prochaine cible des marchés ? Quels sont les atouts et les handicaps de l'économie belge ? La lourde dette et l'absence de gouvernement fédéral vont-ils entraîner le pays
vers la récession ?

- Les solutions pour sortir de la crise. Nathalie Massart passe au crible différentes solutions : les euro-obligations, la solidarité entre tous les pays de la zone euro, l'inflation et
l'intervention massive de la BCE.

http://www.moustique.be/television/programme-tele/programme/754449/soiree-speciale-crise-de-leuro-fin-de-leurope-

[simplet]

Pas d'accord sur le terme des "bourrins" boches.
1- Merkel est la plus mauvaise depuis fatiguée. Elle n'aime pas l'Europe, elle n'a pas la culture de l'Ouest, elle ne veut pas de l'Ouest. Il faut bien comprendre que c'est la plus nostalgique
agent de la Stasi. Aaah, la belle époque que celle là pour une bobo comme elle, qui pouvait faire sa croisade de demoiselle patronnesse fille de pasteur(isée) conte le totalitarisme du plus extrême
communisme d'état.
Elle a pris de l'âge, plus personne ne veut la..., bref son regard d'épagneul énamouré qui trahit l'âme allemande de ses grands prédecesseurs.
2-Elle ne voit que et se tourne en priorité vers l'est, peut-être dans le fantasme d'une dernière invasion cosaque et son cortège de viols qui pour elle serait nirvanesque.
Les Schpouns en ont plus qu'assez de cette antipapiste qui a détourné la confiance du grand Helmut. Elle est l'anti Bismark. Elle n'a toujours pas, par exemple supprimé la taxe annuelle d'aide pour
les citoyens de l'est dont une grande partie profitent toujours du système qui leur a été consenti sans devoir travailler. Les Saxons ont donc aussi leur croix, que certains et de plus en plus
voudraient revoir mode gamma grec. Même si le sujet est tabou. Il suffit de dix minutes de bonne conversation en confiance dans la Rühr pour déchaîner les passions et le retour d'une certaine
histoire dont ils revendiquent la grandeur et écartent très peu ce qu'ils considèrent comme simple excès.
Des bourrins? Ils sont arrogants, pas toujours subtils, mais bourrins...

[Feelgood]

Monsieur Reymond,

Vous indiquez que "nous sommes bien en 1916".
Que signifie cette phrase, quelle parallèle historique ? merci de développer et de nous indiquer les conséquences de cette situation
Merci par avance !

[BA]

L'Eurosystème est une institution européenne, qui regroupe la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales nationales (BCN) des États membres de l'Union européenne ayant adopté
l'euro.

Au vendredi 12 août 2011, le capital et les réserves sont de 81,481 miliards d'euros.

Les "actifs" de l'Eurosystème sont de 2073,026 milliards d'euros.

En clair : le capital et les réserves de l'Eurosystème constituent seulement 3,93 % des "actifs" de l'Eurosystème.

Sur ces soi-disant 2073 milliards d'euros d' "actifs", combien de dizaines de miliards sont en réalité des actifs pourris ?

http://www.ecb.int/press/pr/wfs/2011/html/fs110816.fr.html

Aujourd'hui, l'Eurosystème est devenu une gigantesque fosse à merde.

Déjà, le jeudi 16 décembre 2010, les dirigeants de l'Eurosystème avaient demandé aux chefs d'Etat de le recapitaliser : les contribuables européens avaient dû payer 5 milliards d'euros pour
recapitaliser l'Eurosystème.

Contribuables, préparez-vous à payer de nouveau.

Contribuables, préparez-vous à payer pour recapitaliser l'Eurosystème.