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Les français ne sont pas calés en Finance.

9 Novembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

J'en connais déjà deux, le premier habite l'Elysée, le second Matignon.

 

Mais pour le pékin de base, ça n'est pas un problème pour le politique, au contraire, car " Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin »  Henry Ford.

Pour le reste, j'en reviens à Louis XI. Pour la finance, il s'en remettait à "la boite à l'enchanteur". 

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R
<br /> Oui Sclavus, mais là il ne s'agit pas de la somme qu'ils reçoivent. Il s'agit du fait que ce sont des employés de la CIA. Qui en conséquence et s'ils ne veulent pas avoir d'ennuis, exécutent les<br /> ordres qui leurs sont donnés.<br /> <br /> Nous avons un paradoxe quand même, c'est qu'une association de banquiers et de financiers coule les banques dans cette affaire. Il s'agit donc de gens en service commandé qui font là ou on leur dit<br /> de faire, comme dirait mon chien.<br /> <br /> Les millions de dollars, de nos jours, c'est d'un banal... par contre un petit accident de la route, un fuite de gaz ou une chute imprévue (!), ça rend méfiant.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Tiens, ça fait des années maintenant que je suis ce blog (merci Patrick!) et ça fait toujours vraiment plaisir de voir qu'il y en a qui ont bien perçu la profondeur abyssale de l'entubage<br /> généralisé.<br /> <br /> Peut-être grosse bourde de n'avoir pas déclenché les CDS sur le "default" Grec:<br /> - les CDS sont morts (à quoi ça sert de payer pour une assurance qui veut pas lâcher un rond?)<br /> - Ne vaut-il pas mieux se séparer tout-de-suite d'emprunts d'état qui risquent à leur tour de tourner au vinaigre?<br /> <br /> Heureusement, Draghinflare semble avoir passé la surmultipliée aujourd'hui, après la débâcle d'hier.<br /> <br /> A propos du fonds de sauvetage, pardon, de stabilisation de l'Euro, pourquoi la participation russe semble... mhh, incertaine, selon Arkadi Dvorkovich, conseiller de Medwedew, à Mme Lagarde lors de<br /> sa visite:<br /> <br /> "Nous ne comprenons pas très bien le mode de fonctionnement du fonds de stabilité. C'est une des raisons pour lesquelles nous n'envisageons pas une participation directe. Nous n'avons pas $750<br /> milliards, et nous ne savons pas qui les aurait et serait prêt à lever cette somme. Toutefois, n'étant pas citoyen de l'UE et ayant une autre devise en poche, il se pourrait que quelque chose m'ait<br /> échappé."<br /> <br /> Le bon sens, loin de chez vous.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Et puis les rémunérations ; inutile de les faire en cachette sur un quelconque compte secret.<br /> Chaque conférence de connard au zizi biscornu – celui dont on gardait les traces de foutre sur une robe comme une quelconque sainte relique – est rémunérée de 40 millions de dollars.<br /> Tout est officiel et déclaré. RAS<br /> <br /> <br />
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R
<br /> PS: Blackrock, blackrock? ?!? ce serait pas un beau dark pool ça? Un paradis de la finance dérégulée et hors sol?<br /> <br /> Et puis on peut rajouter officieusement qu'une bonne moitié des épiciers cités ci dessus est rémunérée discrètement par la CIA.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Merci Alcide. Les petits ruisseaux font les grandes rivières.<br /> Je vois que l'on comprend bien que le loup est d'importance.<br /> <br /> Rions en choeur.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> ISDA ?<br /> <br /> Quoiquesé ?<br /> <br /> Conseil d’administration<br /> <br /> DIRIGEANTS<br /> <br /> Stephen O’Connor Président,Directeur Général,Morgan Stanley<br /> <br /> Michele Faissola,Vice-président,Directeur général et responsable mondial des taux et des produits de base, Deutsche Bank<br /> <br /> Gay Huey Evans Vice-président,Consultant, non-exécutif, Président pour l’Europe,ISDA<br /> <br /> Diane Genova,Trésorier,Directeur Général et de la Banque Générale Investment Counsel,JPMorgan Chase & Co.<br /> <br /> ADMINISTRATION<br /> <br /> Guillaume Amblard,Global Trading ,BNP Paribas<br /> <br /> Brian Archer,Directeur Général, Responsable mondial de Credit Trading,Citi Bank<br /> <br /> R. Martin Chavez ,Directeur Général ,Goldman, Sachs & Co<br /> <br /> Bill De Leon ,Vice-président exécutif, responsable mondial de la gestion des risques du portefeuille,PIMCO<br /> <br /> Thibaut de Roux,Responsable mondial de produits dérivés structurés,Banque HSBC<br /> <br /> Nitin Gulabani,Responsable mondial de taux et FX ,Standard Chartered B<br /> <br /> Harry Harrison,Responsable Trading Tarifs ,Barclays Capital<br /> <br /> Alan Haywood,Responsable du développement commercial,Supply & Trading intégré,BP plc<br /> <br /> Peter Healey,COO,Change et Matières Premières,UBS AG<br /> <br /> Jonathan Hunter,Directeur Général et de Global Co-Head, Revenu fixe et devises,RBC Marchés des Capitaux<br /> <br /> TJ Lim,Co-Responsable des marchés ,Unicredit<br /> <br /> Eric Litvack,Directeur Général, Chief Operating Officer de Global Equity,Société Générale<br /> <br /> Ted MacDonald,Directeur Général de DE Shaw & Co., LP, Trésorier du Groupe DE Shaw<br /> <br /> Yutaka Nakajima,Directeur général principal, Nomura Securities Co., LTD<br /> <br /> Robert Pickel, Vice-président exécutif ISDA<br /> <br /> Gerhard Seebacher,Chef de Global Rates, de change et de trading de crédits structurés,Bank of America Merrill Lynch<br /> <br /> Yasuhiro Shibata, Co-responsable de Fixed ,Mizuho Securities<br /> <br /> Eraj Shirvani,Directeur général, chef du Fixed Income pour la région EMEA,Credit Suisse<br /> <br /> Stuart Spodek, Directeur Général,BlackRock<br /> <br /> Emmanuel Vercoustre,Responsable mondial de la Stratégie Finance & Contrôle,AXA Investment Managers<br /> <br /> Conrad Voldstad,Chef de la direction ISDA<br /> <br /> Lili Wang,Directeur exécutif et Senior ,Vice President,ICBC Ltd<br /> <br /> http://www2.isda.org/about-isda/board-of-directors/<br /> <br /> Il n'y a que les adeptes de la théorie du complot pour croire qu'un établissement aussi respectable, avec à sa tête des professionnels de la finance, soit susceptible d'un quelconque aléa<br /> moral.<br /> <br /> Ce sont des idées farfelues.<br /> <br /> Ces augustes personnes décident donc ou pas d'un Armaggedon de plusieurs fois le PIB mondial, d'un argent qu'il existait bien évidemment pas .<br /> <br /> Puisque les CDS n'ont pas le statut de contrats d'assurance et que les fonds en garantie sont à extraire des mines d'or de la forêt enchantée.<br /> <br /> <br /> En cas de déclenchement des CDS soit toutes les banques mondiales font faillite soit il y a une monétisation frénétique des banques centrales qui engendrerait une inflation à côté de laquelle<br /> l'épisode de Weimar serait une promenade dans le parc.<br /> <br /> Nous allons bien rigoler prochainement.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> L’hyène BAO est en train de roder autour d’une nouvelle proie.<br /> http://fr.rian.ru/world/20111110/191910322.html<br /> <br /> <br />
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L
<br /> bonne analyse Roland,<br /> <br /> D'ailleurs pour pousser encore le bouchon, ont peut donc dire que le CDS est mot est entérré. Du coup le probléme qui va arriver est la diminition drastique des prêts aux états sachant qu'il<br /> peuvent stopper, si ont peut dire, le déclenchement des assurances sur default. Donc du coup il va soi falloir trouver de l'argent cher, taux d'interet élevé, ou réduire les dépenses. Car comme je<br /> l'ais déja dis il y a quelques temps, le probléme de l'endettement viens d'être régler, soi le peut de credit disponible ira au états ou aux privé, hors les deux étant dans des situation de<br /> surendettement cela va être dure a écouler, m'enfin cela tombe bien il n'y a plus d'argent a pretter.<br /> Du coup dans un systéme ou le credit est proportionel a l'endettement et a la croissance :) :), le systéme viens de rentrer en recession, donc une diminution drastique de la demande est une<br /> diminution drastique des moyen d'achats.<br /> Pour ceux qui ont su attendre la baisse des prix, elle arrive a grand pas.<br /> <br /> Je m'explique, faire monter ls prix sans faire monter ls salaires impose l'utilisation du crédit. Hors lorsque le crédit n'est plus la hausse n'st plus. Et que pour éviter une accélération de la<br /> recession il faut stimuler la consommation et la production, donc l'emploi. Du coup en baissant les prix ont stilule la production.<br /> Le pire c'est que nos économiste vont plutot jouer sur l'augmentation des prix pour faire fonctionner l'inflation et la planche billet pour dilluer la dette. Hors cela va réduire le pouvoir d'achat<br /> est du même coup faire enpirer la recession, jusqu'a la destruction du systéme et la ruine de tous ces mauvais penseurs.<br /> Soi il sont suicidaire, il semblerait que se soi le cas, soi il veulent survivre et dans se cas il n'ont pas d'autre choix que de réduire les prix est tenter de redonner de l'énergie au systéme,<br /> énergie cinétique dans se cas puisque c'est augmenter la rotation de l'argent entre plus de consommation plus de production est donc une augmentation de PIB et d'impots pour pouvoir espérer ne pas<br /> couler a pic.<br /> <br /> M'enfin comme ont a a faire avec des penseurs du genre aprés moi le déluge et il faut prendre tout se qu'il y a a prendre tout de suite qui a se qu'il n'y est plus rien pour les autres. Je vois mal<br /> les solutions d'avenir sinon que cela risque de chauffer. Les mecs vont peter les plomb et plutot que de s'immoler ou de se suicider, il risquerait d'aller suicider ceux qui sont responsables de<br /> leur situation. Aux moins il auront l'impression de ne pas être mort pour rien.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> @valuebreak: Je suis sur à 99% que l'affaire du référendum était une diversion. Papandreou était confronté à cette revendication depuis plusieurs mois, il l'avait lui même mentionné à plusieurs<br /> reprises comme échappatoire possible "si on l'emmerdait trop..." Cela a permis de tenir la situation quelques jours, ce qui est presque un luxe, étant donné les circonstances. Après le G20, les<br /> mouches ayant changé d'âne, on a renvoyé le commissionnaire dans les cordes et le peuple grec à la mort lente. Je ne voudrais pas être un politicien grec en ce moment, bientôt leurs têtes seront<br /> mises à prix. Il y a une telle haine accumulée contre eux, quels qu'ils soient...<br /> <br /> Et puis rassurez vous, il n'y a aucune raison pour que la France échappe à la cure d'austérité façon saignée. Ceux qui ont encore un peu de pouvoir d'achat vont se le voir retirer très rapidement.<br /> Quant au sort des retraités, dont le niveau de vie moyen est supérieur au niveau moyen des actifs, leur passage à la casserole ne me fait ni chaud ni froid. Pareil pour ceusses qui ont "péniblement<br /> épargné à la sueur de leur travail".<br /> <br /> De l'épargne, de l'argent qu'on peut s'offrir le luxe de prêter, c'est du superflu. On rentre dans la période ou le principal est déjà et va être de plus en plus difficile à assurer pour le plus<br /> grand nombre. Alors les pov' chéris d'épargnants ou de retraités, ils ont voulu baiser tout le monde, à commencer par leurs enfants dont ils ruinent les chances jour après jour pour maintenir leur<br /> petit confort. Ils vont trinquer et ce n'est que justice.<br /> <br /> Il n'y a rien de pire qu'une génération qui n'a rien connu des guerres, de la douleur et de la souffrance, et du dérisoire de la condition humaine. Ces gens se sont pris pour dieu, ils ont cru que<br /> c'était arrivé. Leurs descendants ne leur feront pas de cadeaux, qu'ils se le tiennent pour dit.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Jeudi 10 novembre 2011 :<br /> <br /> La Bourse de Tokyo chute de 2,91 % en clôture.<br /> <br /> La Bourse de Tokyo a terminé la séance de jeudi en forte baisse de 2,91 %. Les investisseurs s'alarment des difficultés financières de l'Italie qui menacent la zone euro.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/La_Bourse_de_Tokyo_chute_de_291_en_cloture101120110711.asp<br /> <br /> <br />
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V
<br /> bjr.<br /> <br /> @ Roland : bravo pour le courage d'écrire ce long commentaire. sur le fond, je suis bien d'accord avec vous, le non déclenchement des CDS est un événement majeur ...<br /> de même que vous, je me suis demandé la signification de ce référendum aussi vite apparu que disparu ... écran de fumée ? pas sûr, je n'ai pas de réponse satisfaisante ...<br /> un autre événement pour les français : la fin de l'indexation sur l'inflation ... Si le gouvernement tient sur ce coup là, je voudrais bien voir les manifs de retraités en cas de récession de -2,<br /> -3% ... la situation politique française évoluera ce jour là ... à l'italienne ...<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Après avoir pris le temps de la réflexion car l'affaire est compliquée, je voudrais revenir sur les évènements qui se sont produits depuis une dizaine de jours. Je crois que bien peu de gens voient<br /> le sens réel de ce qui s'est passé durant cette période. Je pense également que ce qui s'est produit n'est ni plus ni moins que le déclencheur de la fin du système ponzi du BAO. (bloc atlantique<br /> occident pour ceux qui ne lisent pas Dedefensa).<br /> <br /> Prenons les évènements chronologiquement.<br /> <br /> Fin octobre, à l'issue de moult réunions de "travail" et sous l'amicale pression du gouvernement allemand, il est annoncé le principe d'une décote de 50 % des obligations d'état grecques, c'est à<br /> dire la participation des créanciers au marasme. On touche là un dogme absolu. C'est le sens de la visite de Geithner à Breslau (pardon Wroclaw) venu dire aux européens qu'en aucun cas le défaut ne<br /> devrait être imputé aux créanciers c'est à dire en dernier ressort aux banques BAO.<br /> <br /> La majorité des détenteurs de ces créances sont les banques européennes, notamment grecques. Mais ces banques grecques sont elles-mêmes pour la plupart des filiales d'autres banques.<br /> <br /> Depuis Blythe Masters, il existe une assurance contre le risque d'impayés sur des obligations d'état, ce sont les CDS (credit default swap ou permutation de l'impayé). Ces contrats d'assurance ne<br /> sont couverts par aucune législation et leur échange ou vente est assimilée à une transaction de gré à gré. Une grande partie de la finance dé-régulée (et donc opaque) est donc composée de ces<br /> fameux CDS. On parle de 55 Trilliards (55 mille milliards de $).<br /> <br /> Étant une assurance, il faut pour que ces contrats jouent, une intervention officielle actant un défaut. Ainsi les banques détentrices de dette grecque se croyaient à l'abri, le "haircut" étant<br /> considéré comme un incident de paiement. Elles pensaient donc se retourner vers tous les investisseurs institutionnels (fonds de pension, assureurs, etc) à qui elles avaient fourgué ces CDS notés à<br /> l'époque triple A par les trois mousquetaires de la vérole (un peu d'humour ne nuit pas à la pédagogie).<br /> <br /> L'émission de CDS est "régulée" par une association de banksters appelée ISDA, mise en place par les sbires de la JP Morgan. Cette association est censée acter les défauts de paiement et déclencher<br /> la couverture des risques que le CDS assurait.<br /> <br /> Dans les derniers jours d'octobre donc, le haircut grec est acté: les créanciers s'assiéront sur leur créance. Et dans la foulée, l'ISDA annonce que, ce haircut ayant été négocié entre les banques<br /> et les gouvernements, il s'agissait d'une mesure "à l'amiable" ne justifiant pas le déclenchement des contrats CDS.<br /> <br /> Ce qui veut dire pour les détenteurs d'obligations grecques: vous l'avez dans l'os, les pertes sont pour vous.<br /> <br /> Or, tout le monde connait l'état pitoyable du système bancaire européen. Si les CDS ne jouent pas, les banques ne peuvent pas ruiner leurs clients à qui ils ont fourgué du CDS (du moins pas avec<br /> leur déclenchement), elles sont obligées d'augmenter leurs fonds propres pour faire face à leurs obligations. Obligations qui par ailleurs deviennent institutionnelles avec les règles de Bâle III<br /> qui prévoient de toutes manières un renforcement de ces dits fonds propres.<br /> <br /> Donc un certain nombre d'établissements financiers se retrouvent dans une situation impossible, suite non pas au défaut grec, mais au non déclenchement des CDS assurant ce défaut.<br /> <br /> D'autre part, le message est limpide: détenteurs d'obligations de pays à risques (nouvel acronyme: les GIPSI, ils ne savent plus quoi inventer) sont fondés à penser que les CDS ne joueront pas plus<br /> sur des défauts portugais ou autres.<br /> <br /> C'est là que tout se joue. Ce refus de faire jouer les CDS agit comme un dissolvant puissant sur la confiance des marchés envers les obligations d'état en général.<br /> <br /> Voici donc ce qui d'après moi, s'est passé.<br /> <br /> Le premier coup de tonnerre n'a pas eu lieu comme on aurait pu s'y attendre en Europe mais bel et bien aux USA. Le "primary dealer" MF global, de son état courtier en matières premières, fait<br /> faillite. Sur le coup, on ne fait pas le lien mais quand les comptables commencent à éplucher les comptes, ils s'aperçoivent de la compagnie était fort investie en obligations européennes et<br /> notamment grecques, ces obligations étant hautement spéculatives vu leurs taux. C'est le pot de confiture. MF Global, après l'annonce de l'ISDA, à désespérément cherché des fonds pour se couvrir.<br /> Il est maintenant avéré qu'elle a utilisé massivement (1,5 milliards de $) les fonds de ses clients (investisseurs institutionnels) pour ce faire, les entrainant dans sa chute. On est clairement<br /> dans le pénal, et la situation rappelle en tout point Lehman Brothers.<br /> <br /> La conséquence étant que plusieurs des plus grands fonds d'investissement US sont contaminés par les pertes de MF Global et ne reverront jamais leur pognon. C'est le fameux effet domino. La suite<br /> des évènements aux USA va suivre sa logique propre, mais le déclencheur pour l'histoire, ce sont une fois encore ces armes de destruction massives de richesse que sont les CDS.<br /> <br /> Retour en Europe, tout début Novembre. Convoqué par ses maitres, Papandreou reçoit l'ordre de faire diversion pour que les marchés ne dégazent pas massivement de la dette GIPSI. Il faut tenir les<br /> marchés jusqu'au G20. C'est le psychodrame du référendum. Dans le même temps on demande aux banques européennes d'améliorer rapidement leurs ratios de couverture. Ne pouvant lever des fonds vu la<br /> période, celles ci choisissent de... réduire leur bilan.<br /> <br /> C'est à dire précisément de dégazer massivement de la créance pourrie, contribuant ainsi à la hausse des taux obligataires de tous les pays de la zone euro sans exception, y compris l'Allemagne,<br /> ainsi qu'à une aggravation des "spreads" entre les pays du nord et du sud de l'Europe.<br /> <br /> Encore une fois, pour leur survie, les banques européennes jouent contre les gouvernements. Mais il est trop tard. La contagion est enclenchée et l'envolée des taux se poursuit jour après jour.<br /> L'Italie vient aujourd'hui de dépasser le seuil des 7% sur les emprunts à 10 ans. Les connaisseurs savent qu'il s'agit du taux à partir du quel on considère que le créancier ne sera pas en mesure<br /> de rembourser sa dette. Par ailleurs et dans le même temps, les tentatives de lever des fonds pour l'EFSF échouent lamentablement, les taux de souscription s'avérant à l'usage supérieurs aux<br /> obligations qu'ils sont sensés couvrir, faute d'acheteurs. Tout le monde à vu clair dans le ponzi EFSF. Un gros tas de dettes tentant de se faire passer pour aimable par les marchés, mais qui reste<br /> un gros tas de dettes.<br /> <br /> C'est donc l'impasse et l'Italie va donc se doter d'un gouvernement de "techniciens" pour rassurer les marchés. A sa tête, on mettra Mr Mario Monti, encore un ancien de GS, qui va faire passer la<br /> pilule de l'austérité de l'autre coté des Alpes. Cette énième mascarade fera tenir les marchés tranquilles quelques jours, tout au plus. La Grèce, dont tout le monde se fout en fait, se dirige d'un<br /> pas accéléré vers la guerre civile dans l'indifférence générale. Ils ont joué leur rôle de fusible, et accessoirement, ont servi à démontrer aux peuples européens la futilité d'une révolte.<br /> <br /> C'est désormais ailleurs que ça se passe. Le nouveau cheval de Troie est le système bancaire italien, en faillite lui aussi vous vous en doutez, et c'est probablement par lui que le système<br /> bancaire européen va tomber, le trou à boucher ici n'étant à la portée d'aucune institution connue, FMI comprise. D'ailleurs, tous les éventuels préteurs en dernier ressort (a savoir les pays à<br /> balance commerciale excédentaires) ne semblent pas pressés de s'investir dans le truc.<br /> <br /> Et puis au USA, le cancer se propage aussi suite à la faillite de MF Global, qui était un établissement "too big to fail", et qui est tombé. Wall street ne se relèvera pas de ce nouveau et colossal<br /> scandale. D'ailleurs, une certaine radicalité semble s'emparer des divers mouvements "occupy" et des violences sporadiques envers le 1% apparaissent ci ou là.<br /> <br /> Des deux, lequel va tomber en premier, c'est bien là le seul suspens qu'on peut trouver dans les événements sordides de ces derniers jours. Mais il est une certitude confirmée jour après jour par<br /> les patibulaires qui tentent de faire passer la pilule: leurs mines qui s'allongent et leurs mensonges de plus en plus grossiers sont le meilleur signe de leur désarroi et de leur impuissance.<br /> <br /> Désormais tout est dit. La pierre roule suivant le chemin en pente, nul obstacle ne l'arrête. A quand la sortie de route?<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 9 novembre 2011 :<br /> <br /> Wall Street finit en chute, paniquée face à la crise italienne.<br /> <br /> La Bourse de New York a fini en forte baisse mercredi, saisie par l'angoisse de voir l'Italie à son tour emportée par la crise de la dette : le Dow Jones a perdu 3,20 %, et le Nasdaq a perdu 3,88<br /> %.<br /> <br /> "Cette dégringolade des indices de Wall Street est logique au regard des craintes grandissantes de contagion. On avait vu la même chose en octobre avec la Grèce, et maintenant c'est l'Italie", a<br /> expliqué Lindsey Piegza, de FTN Financial.<br /> <br /> "Cette inquiétude est justifiée : c'est la troisième économie de la zone euro, alors que la Grèce était en bas de la liste", a-t-elle poursuivi.<br /> <br /> Le soulagement qui avait accueilli mardi l'annonce de la prochaine démission du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a rapidement cédé la place à la crainte. Les taux d'intérêt de la<br /> dette italienne à dix ans ont atteint un nouveau record historique en dépassant les 7 %.<br /> <br /> De tels taux, s'ils se confirment lorsque Rome émettra de la dette, risquent de représenter un poids bien trop lourd pour le gouvernement italien au moment où il cherche à réduire ses déficits.<br /> <br /> "La pression du marché et l'incertitude politique ont fait passer l'Italie d'un risque de crise de liquidité à une crise de solvabilité", ont estimé les analystes de Natixis.<br /> <br /> De nombreux analystes ont relevé que des taux à plus de 7 % avaient poussé la Grèce, mais aussi l'Irlande et le Portugal, à avoir recours à l'aide financière de leurs partenaires européens et du<br /> FMI.<br /> <br /> "Mais les investisseurs ont en tête l'idée que le pays est trop gros pour faire faillite et trop gros pour être secouru", s'est inquiété Mace Blicksilver, de Marbleahead Asset Management.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_Wall_Street_finit_en_chute_paniquee_face_a_la_crise_italienne091120112211.asp<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Les minc bhl finkielkrotte and co, j'en peux plus.<br /> Roland nous parlait une fois le moment venu, de pendaison. Désolé de sombrer dans le sadisme, mais ca me parait trop expéditifs pour ces crapules.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> on est p'tet nuls en economie mais on manque pas d'humour ... ahhhh heureusement qu'on a encore les riches et les boursicoteurs pour nous faire rire<br /> <br /> http://www.boursorama.com/monbourso/redaction-participative/article.phtml?id=111&offset=0<br /> <br /> Comme disait Audiard : "les cons ca ose tout, c'est meme a ca qu'on les reconnait"<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> Sur je ne sais plus quelle chaîne de télé, j'ai eu la joie de voir l'interview de ce trou du c.... d'Alain Minc qui expliquait qu'il fallait le départ de Berlusconi (autre anus médiatique)pour<br /> calmer les marchés car Berlu n'était pas crédible et manquait de moralité aux yeux des marchés.<br /> Deux choses:<br /> - le départ de Berlu est annoncé et les taux explosent encore un peu plus en acéléré;<br /> - depuis quand les marchés s'inquiètent-ils de la moralité des individus, ils s'en contrefoutent, l'essentiel étant qu'ils permettent de gangner du pognon.<br /> <br /> Une fois encore, "Pasmalain" Minc vient de se planter dans ses prévisions.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> "Estimez-vous avoir suffisament de culture financière?"<br /> <br /> Bin oui:<br /> <br /> - Seuls l'Or et L'Argent sont... de l'argent!<br /> <br /> ça suffit, non?<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> ben oui. quelques pieces d'or et d'argent sont le meilleur placement.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> xemple chiffré du « Sauvetage de la Grèce », comment les fonds que le gouvernement du Nain Sardanapale prélèvent par l’impôt au titre ô combien grandiloquent de la « solidarité de la zone euro »,<br /> sont ventilés.<br /> <br /> http://mahamudras.blogspot.com/2011/11/grece-ou-va-largent.html<br /> <br /> Le bouclage de l’arnaque de la dette , visible même par les économistes diplômés.<br /> <br /> Lorsque toutes les banques auront été enfin pourvues en véritable argent , celui de l’impôt celui qui vient d’un travail,Comme contrepartie de l’escroquerie de l’argent que les banques ont inventé<br /> pour le prêter à la Grèce ,alors la Grèce sera abandonnée et pourra faire défaut.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> En Grèce, la démocratie parlementaire a fonctionné, ils ont remplacé G. Papp par L. Papp.<br /> <br /> Un banquier intègre chasse un homme politique corrompu par le système bancaire, pour le plus grand bien de la population.<br /> <br /> Les Zélites ploutocrates ont vu que la combine fonctionnait bien alors ils vont nous faire le même coup pour l'Italie.<br /> <br /> Berlusconi bunga bunga de jeunes filles en fleurs va être chassé et remplacé vraisemblablement par un banquier qui encule la populace.<br /> <br /> En France le peuple aura du mal à jouir avec Flamby.<br /> <br /> Il y aura donc la révolution.<br /> <br /> Enfin, c'est mon analyse ,je peux me tromper.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 9 novembre 2011 :<br /> <br /> La Bourse de Paris creusait ses pertes mercredi en fin de matinée et perdait plus de 2 %, peu après l'envolée du taux italien à 10 ans au-delà de la barre des 7 %, atteignant 7,435 %, signe d'une<br /> défiance accrue envers le pays, malgré le départ prochain de Silvio Berlusconi.<br /> <br /> A 11H28 (10H28 HEC), le CAC 40 perdait 2,27% à 3072,08 points, dans un volume d'échanges de 1,111 milliard d'euros, après avoir débuté la séance dans le vert.<br /> <br /> Le marché parisien a basculé dans le rouge en cours de matinée et ne cessait de s'enfoncer, au rythme de la hausse du taux d'emprunt italien qui dépassait désormais 7 %, atteignant 7,435 %.<br /> <br /> Ce niveau "augmente certainement la perspective d'un plan d'aide" au pays, souligne Manoj Ladwa, analyste chez ETX Capital, qui ajoute toutefois que l'Italie ne joue pas encore dans la même cour<br /> que la Grèce.<br /> <br /> Le départ annoncé de Silvio Berlusconi n'a pas suffi à soulager les marchés, qui doutaient toujours de la capacité de l'Italie à faire face à ses engagements budgétaires et à sa dette, d'autant que<br /> le pays a promis des mesures à l'Union européenne (UE).<br /> <br /> "Le départ de Berlusconi était attendu, mais le problème c'est que des élections anticipées sont réclamées ce qui pourrait retarder les nouvelles mesures", explique Dov Adjedj, vendeur d'actions<br /> chez Aurel BGC.<br /> <br /> Les valeurs financières, en première ligne de l'aggravation de la situation italienne, souffraient à l'image de BNP Paribas (-2,97% à 30,39 euros), Crédit Agricole (-1,88% à 5,05 euros) et Société<br /> Générale (-3,25% à 18,16 euros). Axa lâchait 4,26% à 10,12 euros.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND<br /> <br /> <br />
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