Les godons bastonnent...
Les godons viennent de réaliser le rêve de l'IRA, qu'ils n'avaient jamais pu mettre à exécution : mettre à sac le QG du parti conservateur.
Les espoirs les plus fous de l'IRA-provisoire viennent de s'accomplir, et en face, rien ne bouge...
On ne changera rien.
Les dits godons, au dire des médias étaient "responsables" devant l'austérité de barbares qu'on leur annonçait.
Les droits d'inscriptions allaient doubler, ou tripler, "si nécessaire", sans apporter finalement de solutions aux universités.
En effet, on appliquait bêtement une règle que n'importe quel comptable aurait nié ; on multiplie les droits d'inscriptions par le nombre d'étudiants supputé, et on s'apercevra à la rentrée prochaine que c'est la catastrophe, car le nombre d'étudiants aura chuté de manière catastrophique, réservant cette qualité aux personnes assez riches, ou à quelques boursiers, tout en déstabilisant complètement les finances des universités, et en enflant de manière catastrophique le chômage.
Les autres seront renvoyés à la condition de prolos. Cette fois sans fards. Les membres de l'élite pouvaient caser leur progéniture, en laissant ouverte la porte des étdues pour tous, cette fois-ci, on ne se cache même plus.
On restera dans certains milieux, dans un entre-soi. Il faut dire qu'en France aussi, cette mutation s'accomplit à allure accélérée.
Junior, joyeux quasi illettré, a été bien casé aussi, malgré des (non)études de (d)roits catastrophiques (comme papa).
La température est donc montée, brusquement, et la radicalisation ne semble même pas apparaître aux yeux des dirigeants politiques.
En effet, saccager le sièges des conservateurs n'aurait été, comme je l'ai dit, qu'une gâterie pour l'IRA à une époque.
Aujourd'hui, cela se passe, et... Rien...
L'Union européenne a prévu de pouvoir exécuter des insurgés. Mais cela ne serre à rien, si on ne peut pas le réaliser, ou si la réalisation du projet crée encore plus de problèmes...
Le Shah d'Iran fit massivement tirer dans la foule, pour voir des foules encore plus grosses.
En 1917, les cosaques tirèrent jusqu'à plus soif...
Pendant ce temps, les loyers ont doublés en dix ans, l'énergie aussi, et beaucoup de personnes n'ont, tout bonnement plus les moyens de vivre correctement. Quelques euros par jour pour manger, en cause le blocage des salaires, et la précarité.
Pendant ce temps, les biens pensant taillent des croupières au parti socialiste, qui, pour la première fois depuis 1983, vient de recommencer à penser, en parlant "d'égalité réelle". On peut faire le parallèle avec le président Cardoso (Brésil), qui avait mis la nécessité de donner "un contenu réel à la démocratie", et à l'approche marxiste, qui faisait le distinguo entre "droits réels" et "droits effectifs".
En réalité, les "réalistes" (ceux les plus à droite) du PS, ne le sont guère. Ils veulent simplement ne pas rompre avec la Doxa actuelle. C'est cette doxa qui rompt avec la réalité.
Un nouveau doublement du prix des loyers est il possible ? Non.
1000 euros, ça n'est pas grand chose aujourd'hui, 1500 euros, tout juste de quoi s'en sortir.
Pourtant, avec 6560 francs, on s'en sortait il y a 8 ans, et pour 9840, c'était quasi l'aisance.
La grande révolution conservatrice n'a finalement consisté qu'à faire flamber les dépenses obligatoires et ainsi désolvabiliser la population.
Un exemple typique : après les âneries de France Telecom, pourquoi la firme a t'elle doublé le montant des abonnements ? Le dépôt de bilan, et un redressement judiciaire aurait été beaucoup plus judicieux, sauf pour les banques...
Autres nouvelles : le G20 a été... vain. Mais ça, on le savait déjà. On n'en est plus qu'au stade où il faut faire durer le système le plus longtemps possible.
Pour faire quoi ? Mystère...
A l'image de l'ex-union soviétique, c'est dans les antiphrases qu'on trouve la vérité :
- "La réalité d’une économie mondialisée s’impose à tous",
- "Le pire danger qui nous menace est le protectionnisme, et nous ne faisons toujours pas assez pour permettre des échanges commerciaux réellement libres".
Bien entendu, l'économie mondialisée ne va plus connaitre qu'une seule direction, la marche arrière, et Angela Merkel va apprendre que la pire menace, c'est de ne plus avoir de clients...