Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les mecs et l'économie sont foutus...

18 Août 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Nous dit un article anti-féministe du "Monde" : "Et Dieu l'économie créa la femme". Celle-ci vont s'emparer de tout, forcément, car l'économie productive s'effondre.

Plus de bâtiment et de métallurgie.

Elles dominent les soins infirmiers et l'aide à domicile. En somme, un anti-féminisme politiquement correcte : elles vont pouvoir torcher les viocs et les mouflets à qui mieux-mieux...

Sans doute une prédisposition génétique...

 

Mais le ponpon est atteint par la citation suivante : " Les stéréotypes du vieux modèle du manager - sens du commandement, self-control, rationalité et goût du risque - sont sortis laminés de la crise. Haute finance, bâtiment ou automobile : dans ces secteurs où il régnait en maître, l'homme est apparu "irrationnel" (pour ne pas dire hystérique...). C'est lui qui a cru que la bulle immobilière durerait mille ans et que la voiture américaine ne changerait jamais."

 

Ce n'est pas un caractère féminin ou masculin, c'est le conformisme qui est redoutable. On prend une tendance antérieure, et on la reporte. Je ne sais pas si c'est masculin ou féminin, c'est surtout très con.

Car il existe toujours le pont d'inflexion, mais je me demande si un pays développé peut être développé sans sidérurgie, mais avec des boniches en tous genres ?

Certainement pas.

Il n'y a aucun besoin d'infirmières et de gardes vieillards dans une société roumanifiée. Les vieillards sont morts ou rares, et la médecine officielle a disparue, ou quasiment. 

 

Cette article, qui se voulait iconoclaste, est en réalité, très conformiste lui aussi. Les activités productives, dit il, vont disparaître, et les activités occupationnelles, flamber...

Reste, que le but d'une économie, c'est de produire, et qu'on va voir un retour aux fondamentaux.

 

Le monde change, le "Monde", lui, par contre, reste égal à lui-même. Reste que les personnes soient disant éclairées ont beaucoup de mal à appréhender l'avenir, et que les évolutions, importantes et phénoménales auxquelles nous assistons, leur échappent complétement.

 

Il faut dire, celles-ci sont difficilement appréhendables par une jet-set friande de "foutriquet's".

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
<br /> Dans le mille comme d’habitude ; le blog de Patrick me manquait en vacances car justement je les passe en compagnie des foutriquets.<br /> Mais en gros on n’a pas à nous plaindre ; c’est bien dans une forme de paradis que nous vivons ; le paradis petit bourgeois et consumériste.<br /> Et je crois qu’il est conforme aux projets des grands gourous tels qu’Attali ou dieu sait quels autres soixante-huitards : Un estomac prolongé par un sexe, point.<br /> Le profil de citoyen idéal.<br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> saperlipopette! le lien! bon sang!<br /> <br /> jeanborella.blogspot.com<br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> vision catholique du sacerdoce et des femmes.<br /> <br /> <br /> Certes cela parait un peu décallé cependant peut être est-il possible de transposer le sacerdoce religieux et celui de la politique.<br /> <br /> Cette page de Jean Borella découverte par "hasard" m'a parue ardue à lire la première fois que je m'y suis aventuré.<br /> <br /> Après impression sur papier, lecture, relecture, j'ai commencé à mieux comprendre. Aussi tenais-je à vous apporter ce met au banquet d'aujourd'hui.<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> Candide, pourquoi pas voici un mail:<br /> <br /> dn7hofxt9p69sqj@jetable.org<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> @ Simplet<br /> <br /> Une pause dérivative, cela ne fait pas de mal ! Et vous reconnaissez vous-mêmes combien ce sujet là a été un village Potemkine parmi d’autres.<br /> <br /> @ Alcide<br /> <br /> Jolie remarque, à laquelle je n’ai rien à ajouter. (Macho certes, mais pas beauf, de gauche ou de droite… Enfin j’essaie… Toutes mes copines vous le certifieront).<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Un petit hors sujet pour la bonne cause. Je suis intéressé par ton expérience de changement professionnel Crevette. Peux t-on échanger quelques infos par email ?<br /> <br /> ugbh05tafahyv90@jetable.org<br /> <br /> D'avance merci<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> Un grand merci à Patrick Reymond et aux contributeurs de cet article qui par leurs remarques nous font passer un très agréable moment.<br /> Ce serait le paradis sur cette foutue planète s'il existait un bistrot où nous pourrions, nous les hommes, nous rencontrer et deviser autour d'un bon verre ,ou plusieurs...que l'enfer vient des<br /> femmes mais qu'il est difficile de s'en passer...<br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> Des crampes de rire! Allez un p'tit canon pour le paradis du général Bigard.<br /> Remarques hautement machistes, mais pragmatiques sur le fond:<br /> - On nous a soulé et rabâche encore que tout irait mieux en politique, si les femmes venaient plus nombreuses en prendre les commandes..<br /> Imaginez l'augmentation de population politicienne de Rama, Aubry (hausse de l'alcoolémie), oie du Poitou, ex garde des sceaux de la place Vendôme...Toutes ces pipelettes payées aux prix fort à<br /> l'Assemblée Nationale transformé en salon de thé. Débats nationaux: qui est la maîtresse de qui..<br /> Medef: Madame l'héritière qui s'est construite à coups de pognon de son papa et qui défend l'indéfendable et noye les vraies PME productrices de biens.<br /> Passons sur les talents médiatiques, où de très rares capacités masques le vide sidérale. Vous me direz qu'il n'y a pas que les gonzesses. Soit, je retire devant la pertinence.<br /> Mais j'y pense, vous aussi, êtes tombés dans le panneau? Article provocateur pour détourner les regards de l'insondable tempête meurtrière qui nous arrive?<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> Cet article en dit en fait beaucoup sur les impasses du « sociétal » et l’aveuglement d’une génération interminable qui a galopé vers ce mirage le nez sur le cul du voisin immédiat.<br /> Pour cette génération, les classes moyennes du secteur tertiaire étaient extensibles à l’infini, mais bizarrement au grand mépris de ce que l’on produisait par ailleurs, ce qui était pourtant la<br /> condition obligée pour que le compromis fordien puisse accoucher de l’état providence (éphémère et illusoire d’un point de vue rétrospectif) .<br /> Il ne pouvait en être autrement puisque la hantise inavouée, pour ces foules gargarisées à la mythologie révolutionnaire, était que les progénitures nées des années peace and love puisse retourner<br /> un jour au ruisseau de leurs grands parents, c’est-à-dire au champ ou à l’usine.<br /> C’est la même logique qui a présidé à la désindustrialisation compulsive du pays via une certaine sensibilité écologique. On voulait le beurre et la crémière, mais pas les vaches, parce que cela<br /> sent mauvais les vaches. (S’il est un « penseur » que l’on ferait bien d’ailleurs de relire, car toutes les plaies béantes du prêt-à-porter post soixante-huitard était contenues chez lui -du mépris<br /> du peuple laborieux aux illusions du progrès culturel, en passant par la sanctification des marginaux- c’est Herbert Marcuse. Les fadaises plates comme des limandes d’un sociologue sociétal comme<br /> Alain Touraine par exemple, viennent en droite ligne de ce gus).<br /> Quelle a été la place exacte du féminisme dans cette aventure ? Un phénomène super structurel remarquable, né des promesses miraculeuses des trente glorieuses et qui s’est fondu à la satisfaction<br /> générale dans le néo libéralisme triomphant qui a suivi. En somme, l’heureux mariage de Simone de Beauvoir, du pétrole bon marché (indispensable au libéralisme à tout va) et de l’individualisme<br /> méthodologique.<br /> Techniquement, la fête est finie Mesdames ! Les paysans et les ouvriers machos ayant été éradiqués de ce pays, je ne vois pas en effet quelle marge nous avons pour emprunter à l’infini et gonfler à<br /> l’infini un secteur tertiaire pléthorique vivant en famille mono parentale. Il va d’abord falloir payer nos dettes.<br /> Je crois que c’est vous, Patrick, qui, à titre de boutade, aviez récemment lancé qu’au train où allait les choses, nous n’aurions bientôt plus que nos femmes à vendre.<br /> Je crois effectivement que le tourisme sexuel inversé a un grand avenir, sans doute notre dernier gisement de devises après les hélicoptères de combat. Nul doute que les maîtres des nouvelles<br /> nations appelées à prendre la relève de l’occident en déclin ne conservent à celui-ci une fonction de jardin d’Eden et d’havre de repos. Aux yeux de ces nouveaux conquérants l’occidentale gardera<br /> toujours l’attrait de l’espiègle hardie et cultivée. Potentiellement, c’est un gros marché.<br /> D’ailleurs nos gamines ont comme pressenti l’évolution des choses et anticipé leurs futures places au sein de ce gisement d’emplois. Il suffit d’écouter leurs mères soixante huitardes se lamenter<br /> en cœur quand elles parlent de leurs filles. Elles ne comprennent pas comment elles, si indépendantes, si non conformistes, ont pu fabriquer de telles pétasses !<br /> D’une manière générale, il est probable que le féminisme devienne rapidement l’un des prurits réactionnaires des classes moyennes en déclin, un catalyseur de frustrations sociales parmi d’autres.<br /> Il est déjà notable que « les femmes » sont en train de déserter avec armes et bagages le sacro saint front des exclus (les femmes, les gays, les black, les beurs, les sans papiers, les nains, les<br /> chauves etc.), pour cause d’incompatibilité entre leur statut et une certaine réalité véhiculée par quelque religion d’importation…<br /> Non les mecs, dormez sur vos deux oreilles d’âne en serrant très fort votre poupée gonflable, le cauchemar est terminé, nous n’avons plus rien à craindre du féminisme !<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> <br /> Belle diatribe ! Cela vaut un article !<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Patrick, merci pour vos articles, que je lis régulièrement!<br /> <br /> Ben oui, je suis tout à fait d'accord!<br /> <br /> La plupart des gens sont encore dans le déni, business as usual...<br /> <br /> Mais aujourd'hui, je regarde avec un certain détachement ce monde en cours de désintégration. Peak oil, crises à tous les niveaux...<br /> <br /> Alors, quand cela sera avéré (comme le jour de la chute du mur de Berlin), et qu'on ne pourra plus nier<br /> ou maquiller la réalité, cela va faire tout drôle à une majorité de la population. Beaucoup de ceux qui ont perdu leur esprit (critique, leur âme) dans le consumérisme se sentiront trahis.<br /> <br /> Mais si nous le savons, eux aussi pouvaient le savoir...<br /> <br /> Plus égoïstement:<br /> En ce qui me concerne, j'ai quitté mon boulot de comptable<br /> pour me consacrer à une activité productive bien plus satisfaisante: l'arboriculture fruitière bio diversifiée.<br /> <br /> Je ne serais pas riche, mais j'aurais toujours de quoi manger...<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> <br /> merci crevette. le metier de "manipulateur de symbole" est finalement peu motivant. C'est bien mieux, pour son équilibre, de produire...<br /> <br /> <br /> <br />