Les raisons d'une implosion.
4 Décembre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
" Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l'article 1er dans les conditions déterminées par la loi.
La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation."
C'est l'article 4 de la constitution. Il est clair. Mais, comme les partis politiques "de gouvernement", tels que l'UMPS, ou les partis "politiquement corrects" ne propose plus rien sauf applaudir les importants en place, ils se sont d'abord vidés, car 150 000 votants, sans doute le nombre réel de militants, c'est misérable, si l'on compare à ce qui existait il y a 40 ans. Le parti gaulliste, à lui seul, en alignait plus de 500 000, les communistes étaient encore plus nombreux, seuls faisaient pâle figure, UDF et parti socialiste, avec sans doute "seulement", 300 000 ou 400 000 adhérents.
Mais, au total, on arrivait bien au nombre de 2 millions d'encartés. Aujourd'hui, on a de la chance si on atteint 20 % de ce chiffre, et encore, les adhérents sont
plus vraisemblablement les élus et leurs familles, avec quelques égarés.
Regardez une réunion UMP, vous avez un club du
troisième âge. Sinon du quatrième.
UMP et PS sont d'accord sur tout, il n'y a plus aucun clivage. Ils sont tous atlantistes, libre-échangistes, européïstes et mondialistes. Ils se prétendent "gens raisonnables", car ils récitent bien leur catéchisme.
Ils ont bien verrouillé le pouvoir, de manière à ce que l'élection de trublions soit rare, sinon impossible.
Le sénat se sent un peu "4°république", mais même cela est sans importance, l'assemblée a le dernier mot.
Dans ce contexte là, l'élection interne sans enjeu, il n'y a que
l'affrontement des égos et des factions qui soit possible.
De plus, étant donné le contexte, un vote de 150 000 adhérents, les actualités surdimensionnent le problème, alors que ce n'est que clapotis dans verre d'eau.
A part ces adhérents, dont la moitié officiellement est venu voter, tout le monde s'en tamponne. Il est à noter aussi, qu'une bonne moitié de ces gens "engagés", ou militants, s'en foutent complétement aussi...
Ils ne se sont même pas déplacés, et sans doute, actuellement, ne le regrettent ils pas...
On atteint le stade ultime de dislocation, celui où même la poutre maitresse craque.
Devant le principe de réalité :
"Si les pays occidentaux devaient plonger dans une longue récession et si leur capacité à utiliser les facteurs avancés devait décliner", alors "la globalisation ne serait pas durable"...
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