Les riches sont trop cons...
22 Septembre 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
C'est pas moi qui le dit, c'est :
- Krugman,
- Le FMI allié à l'OIT.
Les riches, contrairement à 1933 n'ont pas compris aux USA que l'essentiel n'était pas leur fortune, mais leur position sociale.
"on peut être assuré que ceux qui défendent aujourd’hui les revenus de l’élite reviendront à la charge et exigeront des réductions de dépense sur les retraites et les allocations chômage. L’Amérique doit faire des choix difficiles, diront- ils ; nous devons tous accepter de faire des sacrifices.
Mais lorsqu’ils disent « nous », cela signifie « vous ». Ce sacrifice ne concerne que les petits."
C'est toute la différence entre le temps où on arrive à sauver le système, comme en 1933, et celui où on n'y arrive plus.
Les riches se plaignent de ne plus joindre les deux bouts avec 500 000 $.
La question devient alors : faut il les inscrire dans des cours de vie sociale et familiale ? On leur apprendrait alors à équilibrer un budget.
Comme la radicalité inverse augmente aussi, on va droit vers la conflagration.
Pendant ce temps là, l'OIT et le FMI (en mode panique approfondie), sont sur la même longueur d'onde : "l'activation du salaire minimum, des syndicats forts et des négociations réussies pour assurer une grille salariale dynamique et la redistribution fiscale des plus hauts revenus. L'OIT et le FMI invitent tout particulièrement les pays à surplus extérieurs élevés, Allemagne et Chine en tête, à accroître leur demande interne par une hausse des salaires".
Bon, on sait depuis longtemps que FMI et OIT sont des crypto-stalino-troskystes infiltrés dans le monde génial "mondialisé".
le 1 % le plus riche aux USA recevait 8 % des revenus en 1980 et 24 % aujourd'hui, ce qui a conduit à l'asphyxie.
Comme les jeunes et les moins jeunes pas riches se font un sang d'encre pour leur avenir, sauf correction salutaire, c'est à dire le retour au 8 %, on devrait assister sous peu, comme le craint le FMI a une fricassée de connards bien méritée.
Parce que si les dits riches comptent sur leurs murs et leurs gardes privés pour les protéger c'est qu'ils sont encore plus cons qu'il n'y parait.
Ils sont là uniquement pour l'argent et certainement pas pour mourir.
Le moyen-âge avait déjà connu cela. C'est quand ils en eurent marre de payer des bandes de pillards que l'impôt put s'établir. Il s'établit mal en Angleterre (il n'y avait pas de risques extérieurs) et les anglo-saxons sont restés vis-à-vis de l'impôt, dans une posture arriérée et archaïque, présentée comme la "modernité".
Pris en tenaille entre le non-emploi, la volonté de "réduire les déficits", en sabrant budgets santé, de retraite et de chômage et les hausses en tous genres, les 99 % de la population ne vont pas avoir beaucoup de choix, et il sera diablement simple : mourir de misère ou en combattant.
La différence est que maintenant, l'ampleur de la régression ne peut passer pour un échec personnel qu'on puisse vilipender et honnir.
D'ailleurs, les plus riches, ne survivront pas, eux mêmes, à l'effondrement économique en cours.
Ils nous ont chantés pendant longtemps que "nous étions dans le même bateau", pour justifier leur gourmandise.
Mais ils ne survivront pas eux non plus à l'effondrement du niveau de vie de l'occidental moyen, qui les fait vivre aussi.
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