Linky : ou le mécanisme de retour à l'URSS expliqué aux enfants...
17 Octobre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
C'est bien connu, l'URSS est un épouvantail, Copé nous l'a bien dit, comme Madelin. Pourtant, la norme et le ticket de rationnement, disparu dans les années 1930, reviendra désormais en force.
" Ce nouveau compteur va faciliter la vie des Français et leur permettre d'être acteurs de leur consommation".
En réalité, le nouveau compteur va leur coûter bonbon
(refacturé par ERDF), va permettre de lourder du monde, de passer de la consommation débridée au rationnement et mettre fin au chauffage électrique.
On peut lister :
- le coût, annoncé à 120 euros, serait de 240, contre 80 en Italie, pourtant pas un modèle en matière d'intégrité et transparence.
Il serait répercuté sur le consommateur, à raison de 1 à 2 euros par mois.
Pour agir sur la consommation, il faudra encore douiller...
- Plus personne pour "relever" les compteurs. C'est toujours ça de gagné, des gueux en plus.
- Linky pourra "lisser" les consommations, en gros rationner le jus aux gros consommateurs, donc les personnes qui se chauffent à l'électrique, quand il fait froid. L'arrêt durerait 15 minutes. On peut raisonnablement en douter, car après, s'il y a une nouvelle pointe ? Re-15 minutes.
Et comme on veut supprimer les capacités de production d'extrême pointe, il faut donc faire baisser la consommation. On peut imaginer sans peine que ce mécanisme sera de plus en plus dur. Et le plafond constamment revu à la baisse.
En conséquence, il supprimera à terme, le chauffage électrique.
Manière totalement faux-cul de procéder. Dans beaucoup de pays, c'est plus clair : c'est tout bonnement interdit.
En même temps, notablement manipulé depuis 40 ans, le consommateur a démesurément gonflé une base de consommation, dont la quasi totalité est inutile.
Toujours est il que l'avenir est simple, ce qui, honteusement, est mis en place, c'est le scénario "negawatt", mais sans vouloir le dire.
Pourquoi ?
- le nucléaire sera sans doute mené "à son terme", mais on imagine mal, malgré tous les délires du nucléocrates, la seule possibilité de son remplacement à l'identique.
Il est probable qu'on aura un EPR en France, mais pas deux.
Il n'y aura ni les finances, ni la technique nécessaire pour faire plus.
Le scénario de maintien du nucléaire, rendra sa chute plus importante à terme.
- j'ai été à une réunion d'information sur le DOUBLEMENT de la ligne Naussac-Saint Etienne.
Naussac n'étant pas extensible, je ne vois que 3 gisements potentiels :
- la relance du barrage de Serre de la Fare,
simplement à mon avis, reporté à des temps plus cléments,
- un développement massif de l'éolien sur les lignes de crêtes (où règne un vent à décorner des boeufs...),
- le retour du micro-hydraulique, massif jusqu'au début du XX° siècle.
Linky est donc emblématique d'une époque : on continue comme avant, tant qu'on peut, c'est à dire pas longtemps, pour préserver les intérêts économiques des grands énergéticiens, et ce pour des problèmes de vieillissement du nucléaire, de pénurie d'uranium, de changement de culture économique, emblématique dans la fin de l'électricité d'extrême pointe (abandon "tactique" d'une position militaire trop exposée et trop avancée).
Après, on aura le moyen de faire une sortie ordonnée du nucléaire et plus généralement de l'électrique.
Bien entendu, ce déclin, peut aussi être précipité. Par exemple dans le cadre d'une crise économique monstrueuse, conduisant à une réduction drastique du parc immobilier...
(Mais là, je me demande où je vais chercher ça...?)
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