Lutte des classes...
31 Octobre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
D'abord en Australie, un tribunal vient de casser la grève de Qantas, après un lock-out de la plus belle eau de la compagnie.
Il laisse 21 jours aux protagonistes pour régler le conflit, bien entendu aussi, si le conflit n'est pas résolu, on peut imaginer aisément que le tribunal dira
qu'il n'a pas à s'ingérer dans la gestion d'une entreprise.
Pourtant, Qantas n'est pas seule à relier le continent australien au reste du monde (principe de concurrence "libre et non faussée"), il est donc curieux qu'on invoque "l'intérêt général", pour
briser une grève.
Mais, d'une manière générale, les autorités anglos ont toujours mal supporté que les ilotes puissent ne pas être contents de leur sort, et le monde judiciaire anglos a, dans les faits, interdit
la grève en la criminalisant.
Autre front de lutte des classes en France, la TVA. Je rappelle, et les plus anciens s'en souviendront, l'époque de la TVA à 33.33 %.
On veut faire passer certains produits, de 5.5 % à 7 %, nouveau taux crée.
Ce nouveau taux s'appliquerait à ... La restauration, ou comment NS mange son chapeau tout en s'en défendant, et aux travaux d'améliorations dans le bâtiment.
Comme on le voit, on s'abstient de toucher aux produits industrialisés, et c'est bien là qu'est le problème.
En effet, les prix de vente n'ont absolument rien à voir avec les prix de productions, et sont fixés en fonction de ce que peut payer la clientèle.
Quand vous achetez un jean's dans une boutique, vous payez de l'immobilier, des emprunts, des marges, et à 2 %, le produit...
La baisse de la TVA de 33.33 à 18.6 % n'avait été que partiellement répercuté sur le client, notamment dans l'automobile, mais les nouveaux modèles avaient, comme par magie, augmenté fortement, au prétexte du "progrès technique".
Les restaurateurs n'ont pas eu cette pudeur de pucelle, ils ont directement empoché la différence, considérant que c'était dû, et il est à noter que le secteur de la restauration fait partie de ceux qui sont fortement fraudeurs.
Bien entendu, il n'est pas question d'une "taxe de luxe" à 33.33 %, qui concernerait des produits dont le prix de vente n'a absolument rien à voir avec un quelconque prix de production.
Rappelons nous le baron Bic et sa seule erreur marketing : il avait voulu créer un parfum bon marché.
Mais un parfum, ça doit être cher, même si dans l'absolu le coffret "de luxe", coûte trois sous.
Mais l'impôt, c'est fait pour les pauvres... Et pas pour remettre en question la flambée dans le PIB des marges commerciales de gros et de détail...
La chaussette chinoise ne vaut pas 10 centimes au sortir d'usine. Le reste du prix, c'est pour les parasites. Il n'y a donc aucune raison pour que l'état ne se serve pas plus.
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