Lutte des classes et logement...
12 Juin 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
L'observatoire des inégalités donne son bilan.
Les prix de l'immobilier depuis 1996 ont été multiplié par 2.5 et les loyers par 1.6, alors que les salaires étaient multipliés par 1.5.
Conclusion, les dépenses contraintes augmentent, et il y a effet éviction sur les autres dépenses.
Les gagnants sont les vendeurs, les vrais propriétaires (propriétaires sans emprunts), et les bailleurs dans les endroits tendus.
Effet de lutte des classes évidents : " l’augmentation du coût du logement ne s’est pas toujours accompagnée d’une amélioration de la qualité des habitats
dans l’Hexagone, qui reste très moyenne lorsqu’on la compare à celle de nos voisins européens ".
On ne peut payer la rente, et les coûts de réhabilitation.
En outre, tous les marchés, même "détendus", ont notablement progressé, ce qui indique l'inanité du concept de la loi de l'offre et de la demande, pour un autre : "ils seront bien obligés d'y
passer".
Il faut vraiment qu'un marché local soit farçi de logements vides pour qu'il y ait baisse des loyers et des prix.
Mais là aussi, il y aura sans doute un "effet falaise", on monte jusqu'à ce que ça s'effondre.
Pour l'effet inverse, l'effet richesse, il est simple : "Un ménage qui a acheté un appartement ou une maison il y a 15 ans au
prix de 200 000 euros dispose aujourd’hui d’un patrimoine de 500 000 euros. La valeur de ce patrimoine s’est accrue de 1 670 euros chaque mois entre 1996 et 2011. ".
Bref, les zeureux ménages ont valorisé plus qu'un revenu médian par mois...
On voit les effets globaux sur l'économie française, une croissance fictive, effondrement du commerce extérieur, par une accumulation en haut de l'échelle sociale,
fruit de 10 ans de chiraco-sarkozysme, dont on n'est sûr de sortir, pas par la volonté politique du dernier élu, mais par l'effondrement visible de la bulle immobilière.
Rien de changé, donc. Sauf qu'on empêche pas une bulle immobilière de s'effondrer, le rôle de NS aura simplement été d'être le continuateur absolu du dernier mandat Chirac.
Un nabot, donc, sans imagination.
La différence essentielle entre "assistés d'en bas", et "assistés d'en haut", c'est que les assistés d'en haut reçoivent beaucoup plus que ceux d'en bas, et font la morale à ceux d'en bas, pour qui l'assistance est la seule source de revenu...
(Leçon grecque, espagnole, allemande, anglaise, USaméricaine, allemande, etc...).
Mais, la constante de l'histoire, c'est que celui d'en haut, par période, se retrouve dans une situation délicate, quand surviennent les tribunaux révolutionnaires.
Ou la saint Barthélémy. Ou la NKVD.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2320 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1472 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers