Lutte des classes et suicide programmé...
5 Décembre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Alors que la pauvreté flambe en Europe, sous le doux nom, politiquement correct de "menace de pauvreté" Eurostat titre : "En 2011, 24% de la population était menacée de pauvreté ou d'exclusion sociale Soit environ 120 millions de personnes".
Cela, bien sûr, n'empêche pas les talibans du patronat de réclamer :
- recul (encore) de l'âge de la retraite,
- baisse des indemnités chômage,
- précarité pour tous...
En Bref, le patronat fait comme si le marché du travail était en surchauffe. Déni de réalité.
C'est clair que la dépression, dont nous vivons désormais le deuxième cliquet, est engagé.
Et les derniers chiffres ne sont guère encourageant :
- pour le commerce, - 30 % et - 5 % pour l'alimentaire, - 5 %,
- pour le marché automobile français, - 19 %,
- prêts immobiliers, pas loin de - 40 %
(-37.7 %), d'ailleurs, c'était assez marrant de voir S. Plazza essayer d'expliquer à des acquéreurs pas bien malins, que le marché s'était effondré, et que leurs baisses déjà consenties, par
rapport à des évaluations grotesques, devaient être doublées...
Mais, ils avaient l'impression de faire des cadeaux indus, alors qu'ils empochaient d'encore coquettes sommes, et que bientôt, ça sera encore beaucoup moins. Mais, à l'instar du MEDEF, ils sont
dans le déni de réalité.
Mais, ces couples à la fois enfantins et futiles se comportaient comme des couples enfantins et futiles. "Ah, je veux plus grand". "Ah, je veux du terrain", "Ah, je veux le sud..."
" Sunt pueri, pueris, puerilla tractant " Disait Bismarck à propos de Guillaume II. Les enfants sont des enfants et s'occupent d'enfantillages...
Mais, le second acte sonne aussi un peu partout. Les islamistes sont arrivés au pouvoir en Tunisie, en Egypte, mais la question sociale est restée entière, sinon, s'est aggravée.
Reprenant la même politique économique que leurs prédécesseurs, car ils sont, dans la pratique, très classiques, ils se retrouvent avec la même tension sociale, et les révoltés, peuvent être très versatiles, passant d'une doctrine à l'autre...
"Il y a aujourd’hui une nouvelle opportunité et une nouvelle nécessité, alors que les révoltes hors des USA ne cessent pas et, même, se rallument là où on les croyait jugulées pour de bon, au moins pour la période, tout cela montrant une extraordinaire résilience."
Le problème de Morsi, comme d'Ayrault, comme de beaucoup d'autres, c'est d'être arrivé au pouvoir en faisant croire qu'ils étaient un peu, ou beaucoup, anti-système, et se sont laissés racheter pour une poignée de cacahuètes.
A l'inverse, une Lybie, même très éclatée et en déconfiture, peut toujours acheter une paix sociale relative grâce à l'argent du pétrole.
La déconfiture de l'empire se poursuit et s'aggrave, et les "mesures", faites pour le "sauver" vont précipiter sa chute.
En Syrie, la situation est inchangée. La rébellion recule et de temps en temps, des roulements de tambours font croire ou veulent faire croire à l'invincibilité de l'empire.
L'empire est consubstantiel à la guerre. Guerres extérieurs, sans fin, ni but, même en état d'épuisement complet, et guerre intérieure, contre sa population...
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