Mexique : marginalisation de Cantarell

Le gisement géant qui fut un le deuxième au monde avec une production de 2 200 000 barils jour en 2004, n'en a produit que 528 000 en décembre 2009.
En janvier, la production était encore de 745 000 barils/jour. On voit que le taux de déplétion est d'une force exceptionnelle : - 30 %.
Le second gisement mexicain, Ku Maloob Zaap, lui, progresse encore, mais avec une situation contrastée. Si globalement, la production augmente en 2009, passant de 787 000 barils jour à 836 000, sa composante Ku a commencé un déclin profond, de 379 000 à 331 000.

D'ailleurs, la vision globale de la production mexicaine donne de précieuses indications. Pour ralentir la chute, les mexicains, imitant leurs voisins yankee, forent de plus en plus, des gisements de plus en plus petits.
En effet, ceux qui augmente le plus sont les "otros", les gisements si petits qu'ils ne figurent même pas pour leur production propre.

Le voisin US a foré les 2/3 des puits existants dans le monde en 2007 (500 000 pour 750 000), ce qui ne l'empêche pas de ne produire plus que 10 % de la production mondiale.
A titre de comparaison, pour la même production en 2007, l'Arabie saoudite comptait un peu plus de 600 puits (3000 maintenant).

On comprend aussi le coût que cela représente pour ralentir, un peu, la chute de production. En effet, tous les puits forés ne rendent pas, et on aboutit à un taux d'échec de 90 %.
Une composante du pic oil est aussi le coût. En effet, le prix de vente bute sur la désolvabilisation de l'acheteur, et pendant ce temps, le coût de l'extraction flambe.

Le pic oil risque donc de passer inaperçu au milieu de la crise économique et de stop and go à répétition. Mais on voit la puissance de la politique d'étalement du pic pétrolier dans la consommation des pays de l'OCDE. En effet, la baisse de consommation si elle est causée en partie par la crise, est aussi causée, avant tout, par une politique de modernisation profonde.

Comments

[logique]

Le problème avec la remonétarisation de l'or et que la quantité de se métal est incapable de pouvoir rpondre a une demande mondial, ou il faudrait aller jusqu'a plus de 30 000 dollar l'once pour
pouvoir garantir le niveau de prix actuel. De plus une monétarisation OR implique dans se cas que l'argent papier devrait être gager en Or physique. Avec une augmentation de la consommation
mondial, tous pays confondu, cela reviens a voir le papier mis de coté si la croissance redemarrer.

La monnaie fiducière reste entièrement valable a partir du momment ou elle n'est pas l'outils des brigant de banquiers. Car le problème monnaitaire n'implique que la garanti de sa valeur et du
respect des quantités.

En fait le problème monnaitaire est extrémement sensible a l'utilisation du crédit et des doubles comptabilité, la première pour l'évaluation des richesse, la seconde pour le gestion de cette
accumulation de richesse.

M'enfin se n'est pas la première fois que les banquiers font capoté les systèmes et les états. Le problème est que la prochaine crise, ci celle là arrive a être contenu, se terminera en une
terrible guerre, car les abus risque d'être encore bien plus excecif que ceux que l'on viens de connaitre et qui sont deja bien plus excessif que ceux de 1929.

et la pire impossibilité d'un retour de l'étalon OR et que les états ont louer leur OR aux banquiers, il n'en n'ont donc plus, façon de parler. Et si les états voulaient récuperer leur OR il
faudrait que les banquiers leur rendent, le problème est l'ont il encore ?

Donc si demain tout le monde veux se faire payer en OR, ont peut dire adieux a notre civilisation, car c'est comme au jeux d'oie, ont repart directement a la case moyen age.

Perso, si il faut se battre cela ne me derange pas, mais pour beaucoup cela va devenir trés trés dur, banquiers ou politiciens, cela risque de cigler dans tous les sens.

M'enfin ont verra bien se qu'il décideront ....

[Paul]

Bien vu, Patrick !
C'est la vraie débandade du système ! Elle est exactement là : Dans la chute des disponibilités énergétiques. Le monde depuis 1800 n'a connu qu 'une augmentation constante des disponibilités
énergétiques via l'utilisitation croissante des hydrocarbures : Charbon,pétrole,gaz ! Les effets pervers de cette disponiblité croissante se sont tous manifestés au XX siècle :

Notamment la baisse du coût de l'énergie et la construction économique inhèrente à partir du modèle de la disponibilité energétique infinie.

1) la baisse du coût de l'énergie :

En résonnant sur la moyenne selon l'équation des coûts : y =a + b/x. L'énergie était de plus en plus disponible ( donc moins chère ! ) sur le plan marchand et devenait de moins en moins disponible
dans le stock du sous-sol ( depuis le passage du pic des découvertes vers 1975).

2) Le modèle économique matérialiste délirant

Autant les socialismes d'Etat " à la Russe " que les socialismes des sociétés par action " à l'américaine " ont été bâties sur des idéologies antagonistes, leur modèle économique de base ETAIT
EXACTEMENT IDENTIQUE :
Disponibilités illimitées des ressources et productivisme qui devaient mener à la répartition marchande ou plus dirigiste du parti et in fine aboutir au bonheur éternel de la vie terrestre.

Quid du bonheur, les ressources devenues rares, la réalité a flingué les modèles idéologique matérialistes du socialisme totalitaire plus ou moins réaliste ( moins pour les modèles Russes, au vu de
leur longévité) à partir du moment de la décrue des ressources énergétiques. Manque une date, pour moi c'est celle du Peak Oil ( ... quelque part en 2005 selon les ingénieurs ).
Les retombées en seront dramatiques : Camarade Jancovici a dit dans ses discours des Mines que le "temps esclave mécanique" était la seule unité de calcul valable.
Moi, pour ma part je ne connais que deux types d'esclavage : Esclavage mécanique et esclavage humain. Si l'énergie vient de manquer : L'esclavage humain prend le pas sur celui des machines.
Ceci nous met au bord des changements politiques sans précédent qui feront sauter le couvercle économique actuel. En commencant par la monnaie fiduciaire surabondante qui va au krach certain d'où
la remonétization de l'or qui va arriver incessamment sous peu :
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