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Mieux que prévu...

8 Septembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

"ALERTE - Grèce: PIB au 2e trimestre s'est enfoncé plus qu'annoncé: -7,3% sur un an"

On voit donc que la situation s'améliore nettement en Grèce, grâce au plan de rigueur (pour les pauvres) et aux cadeaux (pour les riches).

On ne change pas une politique qui foire complètement.

 

Dans le même genre "politique foireuse bien en cour, mais dont on est assuré de l'échec", le plan "pour l'emploi" d'Obama.

300 milliards de USD aux cochons : " Les taxes acquittées par les travailleurs devraient diminuer de 2 % au 31 décembre", soit la somme gargantuesque de 40 $ pour 2000 de gain (chaque mois), avec une baisse aussi pour les employeurs.

 On peut être assuré de l'effet -nul- de telles mesures.

Des aides aux états et aux collectivitées locales devront être accordées, et miracle des miracles, compensées par des "Zéconomies" ou coupes budgétaires.

 

C'est Noam Chomsky qui nous livre la clef :


- " les partis politiques, qui n’ont presque plus rien à voir avec les partis que nous avons connu, sont beaucoup plus à droite que la population sur la plupart des problèmes débattus. "

 

- "Un sondage du Washington Post et de la chaine ABC News rapporte qu’une large majorité de la population (72% vs 27%) favorise la taxation des très riches pour résoudre ce problème. Les coupes dans les programmes sociaux (Medicaid et Medicare) sont rejetées par la vaste majorité ; (69% dans le cas de Medicaid et 78% pour ce qui est de Medicare). Il est pourtant plus que probable que ces coupes seront adoptées".Taxer les riches ? C'est du communisme.

 

- " Alors que le public favorise des coupes importantes dans les budgets de la défense, l’administration et la Chambre des représentants proposent de modestes augmentations",

Pas de problèmes, il n'y aura pas de demi-mesures, mais une évolution "à la soviétique" avec liquidation de l'empire et déclin de 90 % du budget de défense, actuellement à plus de 1000 milliards (budget réel, avec tous les tiroirs). 

 

- " le déficit pourrait être éliminé, comme l’a démontré l’économiste Dean Baker, si nous nous débarrassions de notre système de soins privés complètement non fonctionnel. Il nous faudrait pour cela, en adopter un semblable à ceux des autres pays industrialisés qui coûtent moins cher per capita avec des résultats comparables sinon meilleurs. " Bien entendu, il faudrait affronter médecins, labos et industrie pharmaceutique...

 

- En réduisant ce qu’il nous reste de démocratie, les institutions financières installent les outils pour poursuivre un processus mortel. Elles continueront aussi longtemps que leurs victimes consentirons à souffrir en silence.

 

J'avais livré mon avis lors du référendum de 2005 et d'une réunion lors qu'on discutait du projet de constitution (Même chez les opposants, il y avait une pusillanimité à attaquer "l'Europe-qui-est-un-gage-de-paix-et-qui-est-obligatoire-pour-parler-aux-chinois"), c'est que cela ne laissait à la population, qu'une option : de tout renverser.

 

Comme le dit Chomsky, ce n'est pas qu'il n'y a pas d'opposition et qu'on ne voit pas ce qui ne va pas ou plus, c'est que les anciens moyens utilisés pendant le 20° siècle, ne fonctionnent plus.

Il nous reste que deux branches d'un parti d'extrême droite au pouvoir, l'une assumée, l'autre honteuse.

Ce qui fait la différence entre un processus révolutionnaire et une simple crise, c'est l'attitude de l'élite. Si elle comprend qu'il faut lâcher du lest, et corrige le tir, tout peut continuer. Si elle persévère dans ses lubies, obsessions et croyances, on va dans le mur.

 

Un système malade, s'il ne s'amende pas, meurt. Il a visiblement choisi de mourir.


Proposition concrète et léniniste : On se fait une commande groupée de pics à glace ???

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B
<br /> La BCE se déchire sur la stratégie pour sauver l'euro.<br /> <br /> Le feu gagne la caserne de pompiers. La Banque centrale européenne (BCE), qui lutte depuis dix-huit mois pour éteindre l'incendie ravageant les pays endettés de la zone euro, se déchire maintenant<br /> au grand jour. Le chef économiste de l'institution, Jürgen Stark, a démissionné vendredi avec fracas de son poste… trois ans avant la fin de son mandat !<br /> <br /> Officiellement pour des raisons personnelles, cette démission marque le spectaculaire désaccord de l'économiste avec la stratégie de la BCE, dont il est un membre influent du directoire. Après le<br /> départ retentissant d'Axel Weber en mai dernier, Jürgen Stark est le deuxième Allemand de poids à claquer la porte de la banque basée à Francfort. La réaction des marchés a été à la mesure du choc<br /> : l'euro a chuté, atteignant un plus bas depuis février à 1,3650 dollar et les obligations d'État italiennes se sont envolées à 5,37 %.<br /> <br /> Cette dernière réaction n'est pas anodine : c'est probablement la décision de voler au secours de l'Italie et l'Espagne, prise le 8 août dernier en pleine tempête financière, qui a achevé de<br /> diviser le conseil de la BCE. Jürgen Stark était notoirement opposé à cette action, rejoint en cela par le patron de la Bundesbank, Jens Weidmann, ou encore le Néerlandais Klaas Knot.<br /> <br /> «Depuis mai 2010, les Allemands sont contre le rachat de dette souveraine par la BCE», rappelle Bruno Cavalier, économiste chez Oddo Securities. Cette décision de politique non conventionnelle<br /> consiste pour la banque centrale à acheter sur le marché des obligations d'État, afin de soutenir leur cours et permettre aux pays attaqués de continuer à emprunter. Mais ce faisant, la BCE rompt<br /> avec deux dogmes intangibles aux yeux de l'orthodoxie allemande : elle donne l'impression de cautionner les dérives budgétaires des États et surtout, en monétisant la dette, elle rajoute des<br /> liquidités sur le marché, prenant le risque de générer des tensions inflationnistes, alors même que son unique mandat consiste à lutter contre l'inflation.<br /> <br /> Conscient des reproches qui lui sont faits, le président de la BCE s'était vivement emporté jeudi : «Nous avons assuré la stabilité des prix de manière impeccable - impeccable ! - et j'aimerais<br /> bien entendre des félicitations pour une institution qui a apporté pendant treize ans la stabilité des prix à l'Allemagne», a martelé Jean-Claude Trichet. Un éclat de voix inhabituel qui a<br /> peut-être précipité le départ de Jürgen Stark.<br /> <br /> Au-delà des querelles internes à la BCE, cette démission est un signe supplémentaire du désarroi des Européens face à la crise de la dette. «L'histoire s'accélère, mais l'Europe n'a toujours pas<br /> résolu la question principale : comment couper la contamination qui vient de Grèce et qui gangrène tous les autres pays ?», résume Bruno Cavalier.<br /> <br /> Au plan politique, les tensions s'accroissent. Lundi, le président de la Commission, José Manuel Barroso, se rendra à Berlin pour rencontrer la chancelière Angela Merkel. Il s'agit officiellement<br /> d'un «échange de points de vue privés». Mais, selon un sondage de la chaîne de télévision ZDF, trois Allemands sur quatre sont aujourd'hui opposés à un élargissement du plan de sauvetage pour les<br /> pays surendettés de la zone euro.<br /> <br /> Or ils ne sont pas les seuls. Après les Pays-Bas, qui évoquaient ouvertement jeudi la sortie de la Grèce de l'euro, les Finlandais dénonçaient vendredi le manque de discipline budgétaire dans<br /> l'Union. Le premier ministre finlandais, Jyrki Katainen, estime que ses concitoyens sont «troublés par l'injustice provenant du fait que tout le monde dans l'union monétaire n'applique pas les<br /> règles du jeu acceptées». Et le parti des Vrais Finlandais, qui talonne désormais la Coalition nationale pro-européenne, veut aussi qu'Athènes sorte de la zone euro, estimant que ce sont les autres<br /> membres de l'Union, aux finances plus saines, qui vont payer les pots cassés. Helsinki a «crevé de faim pour sortir de la crise sans aide», d'où son ressentiment résume un politologue. Mais la<br /> Grèce est aussi un obstacle pour l'Irlande, qui s'inquiète par ricochet de ne plus pouvoir revenir sur les marchés à cause d'Athènes.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/09/09/04016-20110909ARTFIG00668-la-bce-se-dechire-sur-la-strategie-pour-sauver-l-euro.php<br /> <br /> <br />
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L
<br /> C'est lorsque le fruit est mure qu'il tombe de l'arbre.<br /> Peut-être que des événements pourront l'aider, tel que :<br /> Les météorologues américains annoncent le retour de La Niña<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_Les_meteorologues_americains_annoncent_le_retour_de_La_Nia080920112109.asp<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Jeudi 8 septembre 2011 :<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à un an : 94,716 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 2 ans : 55,050 %. Record historique battu.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 10 ans : 20,127 %. Record historique battu.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Finalement, les Ricains en auront bouffé de leur "libéralisme". De quoi les dégouter pour les Siècles à venir. Ca peut etre amusant à observer.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Ce n'est pas le systéme qui a décider de mourir se sont les gérant de se systéme qui l'ont décider. Par contre je doute qu'ils aient pris leur décisions tout seul.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> + 15% en un an.....15%......respect<br /> <br /> Il y a rien à dire, Paris est insubmersible au milieu de la crise ;-)<br /> <br /> http://www.challenges.fr/actualite/finance-et-marche/20110908.CHA3750/immobilier-a-paris-le-metre-carre-coute-1-500-euros-de-plus-qu-il-y-a-un-an.html<br /> <br /> <br />
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T
<br /> J'apprend qu'en Israel,c'est une oligarchie de quelques familles qui possédent 50% de la capitalisation boursiére.<br /> Que les mesures libérales amenent 20 % de la population sous le seuil de pauvreté, et que cela est appelé "miracle" par les enculés libéraux.<br /> Vivement une révolution bolchévique, rien pour les moyens de le systéme de purge.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Ce que j'attends, ce qu'on t'entende un peu moins Christophe.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> C'est assez ridicule.<br /> Et vous mélangez allègrement des torchons avec des serviettes.<br /> <br /> Le cas grec est différent.<br /> <br /> Le cas grec ne relève pas de la mythologie (j'allais écrire "de la filmographie") "Salauds de riches contre gentils pauvres" que vous nous servez là.<br /> <br /> 1- bien sûr que le PIB baisse plus que "prévu".<br /> La Grèce, avec le soutien actif ou passif de toute l'UE, ment, triche, maquille ses chiffres depuis des années.<br /> <br /> 2- bien sûr que le PIB baisse : enlevez la magie de la "dépense publique" (financée à crédit)... et vous aurez moins de "croissance".<br /> <br /> 3- la "croissance" grecque a été fictive. En tout cas, non prérenne. Basée sur dépense publique, distribution de prébendes, et consommation.<br /> <br /> 4- Y'a quoi en Grèce ? A part le tourisme et l'export des olives ? Vous pensez sérieusement que la Grèce a une "économie" ? Il va en falloir des olives pour rembourser 350 milliards de dettes.<br /> <br /> Donc pourquoi s'appitoyer sur leur sort ?<br /> <br /> Dans cette affaire il n'y a pas des "salauds de riches et des gentils pauvres".<br /> <br /> Il n'y a QUE des salauds.<br /> <br /> Ils en ont tous profité... TOUS. Les riches ET les pauvres.<br /> <br /> Alors arrêtons un peu avec les madeleines et les appels au grand soir.<br /> <br /> Maintenant que la perf' avec la came a été enlevée (et encore pas brutalement... Maman Zone Euro veille sur ses vilains marmots)... les peigne culs ne sont pas contents. Ils protestent. Tu<br /> m'étonnes Charles.<br /> <br /> Comment imaginer qu'il en soit autrement ?<br /> <br /> Seule satisfaction : quand la Grèce sera vraiment au fond du trou, alors au moins on ne les entendra plus. Car, il faut le dire et le répéter : l'"austérité" du moment est une vaste blague.<br /> <br /> Pour la "vraie", il va falloir attendre encore un peu.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> le gentil est amené à payer.<br /> <br /> <br /> Le méchant reçoit les ronds. Quand on donne des ronds aux petits, c'est pour pas qu'ils se révoltent devant le spectacle des grands goinfres. ne confonds pas, donc.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Je crains que tu prends leur extrémisme trop à la légère ; trop à la rigolade.<br /> Et que pour s’en débarrasser il faudra beaucoup plus – incommensurablement plus - qu’une « commande groupée de pics à glace » (personnellement je préfère le piolet c’est déjà bien plus<br /> efficace).<br /> Bon, à l’état actuel des choses, c’est vrai qu’il vaut mieux rire ; c’est plus sain la rigolade.<br /> Mais un système qui est capable de faire péter le WTC comme on décapsule une canette de bière (deux semaines à peine après que son nouveau propriétaire ait signé le nouveau contrat d’assurance –<br /> particulièrement avantageux pour lui en cas d’attaque terroriste) ; d’envoyer un missile de croisière dans les bureaux du Pentagone qui contenaient les traces de malversations financières ayant<br /> réussi a faire disparaitre qqs milliers de milliards de dollars ; de mener en chaine des guerres de conquêtes les faisant passer pour des missions de libération d’opprimés les accompagnant de<br /> vomissures médiatiques et politiques particulièrement criminelles et efficaces….<br /> Est loin d’être naïf et friable.<br /> Je crains que nous sommes sur une autoroute menant vers une guerre mondiale.<br /> <br /> <br />
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