Moments intenses...
Il ne faut pas bouder son plaisir, et il faut savourer les moments intenses où les imbéciles qui croassaient pour le "moins d'état", en appelle désormais à lui, "pour agir", parce qu'eux, ne peuvent plus rien : "Les banques centrales exhortent les politiques à agir", notamment pour une relance, que refusent les plus imprégnés -par leur doxa-de leurs ex-partisans, qui eux, ne rêvent que de sabrages en tous genres.
Un pays de 300 millions d'habitants, et même de 50, ne peut se comporter comme un paradis fiscal. Un paradis fiscal, c'est toujours un micro-état, qui parasite les gros.
Pourquoi ? Parce que sa population, intrinsèquement moins nombreuse, si elle a des besoins d'assistance, en a peu.
Il est donc facile de le satisfaire, pour un coût global peu important. Mais, dans les cas de crises, même la Suisse, comme naguère l'Irlande peuvent s'avérer "trop gros".
La proposition, donc, de G W Bush de supprimer les droits de sous-ccessions US pour "attirer les investisseurs", était donc une imbécillité sans nom (mais bien dans
la philosophie du personnage).
Ces micros états, qu'on mettait en exergue "parce qu'ils s'en sortent bien, malgré leurs bas taux d'impositions", était le summum du "laisser faire".
"« La crise de l’immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d’effet sur l’économie réelle américaine. Il n’y a pas de raisons de penser qu’on aura un effet sur l’économie réelle française. »
Christine Lagarde – 5 novembre 2007 sur Europe1"
Là, les banquiers jettent l'éponge, et not'lagarde nationale, guère avare de gaffes, boulettes et bévues en tous genres, jette un paquet de dynamite dans la mare des grenouilles des banques : "La patronne du FMI, lors d'un discours à Jackson Hole, a estimé qu'une recapitalisation des banques européennes était urgente".
La preuve est donc qu'il y a bien le feu au lac.
Un autre triste sir, lui, prévoit des mesures "non-conventionnelles" pour faire face à la crise. Quand on parle de mesures "non-conventionnelles", c'est planche à billet qu'il faut entendre. En même temps, on plaide pour les "réformes structurelles", c'est à dire, enculer le populo et continuer à asphyxier la demande.
Pendant ce temps là, certains plaignent :
- Total (taux d'imposition 0 %, certainement un nouveau pauvre),
- les riches ("à l'institut
Turgot, on n'a pas de cerveau" refrain).
L'alternative est pourtant simple et claire : Ou ils paient énormément et beaucoup, pour sauver le système qui les avantages, ce sont les seuls à pouvoir le faire, ou le système s'effondre,
emportant veaux, vaches, cochons et couvées, c'est à dire, la monnaie fiduciaire qui remplit leurs coffres.
Et qu'on ne me dise pas "ils partiront à l'étranger", "ils s'enfermeront dans leurs ghettos", comme en Amérique du sud. Les gens, enfermés dans les ghettos de riches sont rattachés au monde
occidental, ils ont on souvent leur fortune, partie placée en euros et en dollars, et Total, ce qui fait sa rentabilité, malgré une comptabilité bidon qui affirme que "le raffinage est
déficitaire".
En effet, le raffinage est systématiquement déficitaire depuis 30 ans, et miracle, on raffine toujours, pour la bonne raison, que le pétrole brut n'a guère de valeur s'il est laissé brut, et que les facturations internes à un groupe, ne sont que des choix faits par la direction.
Le vertige qui prend la bonne société, c'est qu'ils ont vu le gouffre du léninisme. A près de 100 ans de distance, des entreprises bancaires en particulier, et des entreprises en générale, qui ne sont pas loin d'approcher une valeur zéro, nationalisée pour leur valeur réelle -toujours zéro-, et eux, condamnés à travailler, obligé de vivre décloisonnés dans une société qu'ils ont largement contribué à ravager.
L'économiste, pardon Le courtisan mainstream obligatoire E. Cohen nous dit : "Sarkozy cherche à parler aux marchés sans décevoir ses électeurs".
Seulement, les dits marchés ont clairement une attente : la faillite. Quand on impose des taux d'intérêts à 50 % pour la Grèce, on sait très bien que c'est intenable. C'était le taux d'intérêts des GKO russes.
Pour le marché, c'est clair, c'est la faillite, et le remboursement partiel qui se profile. Sarkozy doit l'annoncer à SES électeurs, les plus riches.
S'il tarde trop, ce sera le remboursement ENCORE PLUS partiel, voir pas du tout.
Tout nous ramène à la période de la révolution russe. Les bolcheviks firent défaut, Lénine proposa la reprise d'une dette avilie par des dévaluations importantes.
Finalement, là aussi, on choisit côté occidentale, la banqueroute totale, parce qu'elle faisait porter le chapeau aux vilains rouges...