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NDDL : les postulants vont se bousculer...

20 Novembre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien

Pour y atterrir, ça c'est sûr :

 

- SAS supprime 6 000 emplois sur 15 000 (initialement, on parlait de 1 000), on se demande ce que foutaient ces 6000 personnes, si on peut, comme ça, d'un claquement de doigt, les renvoyer...

- Air Berlin, 900. Ach, ça marche du tonnerre de Wotan, dans la luftwaffe...

- Air Rance : 5 300,

- Iberia : 4 500,

- re luftwaffe : 4 500.  (les chiffres ne sont pas forcément indiqués, ça bouge tout le temps, visiblement dans le sens des "efforts", à faire en terme de suppressions d'emplois, avec des "si vous n'êtes pas d'accord, ce sera plus").

On voit donc que ça marche bien dans le transport aérien européen.

Secteur le plus pétro-dépendant, il est en train de s'effondrer, mais à partir d'une certaine limite, quand tout est rogné, il ne restera plus que la liquidation pure et simple, après être passé par compressions de personnel, suppression de lignes (ou simplement leur non création), et surtout, dans un contexte pareil, on ose construire un aéroport...

 

Bien entendu, on pourra toujours pêter le béton pour faire brouter les vaches, à NDDL...

 

Après, au terme de dizaines de milliers de suppressions d'emplois, on annoncera, comme aux USA, que le secteur est redevenu bénéficiaire, sans mentionner, bien sûr, le caractère ridicule du bénéfice, par rapport aux engagements financiers.

Il est sûr que ce secteur, grand consommateur de capitaux et de pétrole, est un dinosaure inadapté aux temps qui viennent.

Il est coincé entre la montée de ses charges, et la baisse de pouvoir d'achat de ses clients, et la progression du trafic, n'est assuré que par des subventions, celles accordées par les autorités politiques locales aux compagnies low-costs, dont c'est la seule rentabilité...

 

 

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M
Au nombre des licenciements il faut ajouter les annulations de commande d'avions.
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P
voir sur les aéroports français :<br /> "Ces aéroports qui coûtent cher et ne servent presque à rien"<br /> http://www.bastamag.net/article2770.html
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Y
Dans la série poilade: comment va l'aéroport de Vatry ?<br /> L'aéroport de quoi ?
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G
Bienvenue au Pays des "Aéroports" sans avions dixit futur NDL si projet abouti<br /> <br /> http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2012/10/31/democratie-participative-valls-castagne-les-militants-ecolos.html<br /> <br /> Si l’Ayraultport voyait le jour, est ce l’avenir qui lui serait réservé, sans compter, que comme la gestion serait confier à Vinci, il faudrait indemniser celui ci, avec l’argent du contribuable<br /> .<br /> <br /> http://yahoo.lavieimmo.com/immobilier-international/espagne-un-aeroport-a-1-milliard-d-euros-abandonne-15242.html<br /> <br /> <br /> http://journal.tdg.ch/enfants-crise-69-pays-aeroports-avions-2011-12-26<br /> <br /> <br /> Bienvenue au pays des aéroports sans avions ! Par Cat Macherel le 26.12.2011 à 16:22 Après les cités fantôme, l’Espagne découvre ses aérodromes à l’abandon, construits dans l’euphorie des années<br /> fastes<br /> <br /> La tour de contrôle trône au milieu des herbettes et ne sert plus guère que de nichoir à oiseaux. Il y a aussi un ruban de béton, même le plus long d’Europe (4km), tant il rêvait de se faire<br /> caresser par les roues de l’avion-roi, l’A-380. Mais le mastodonte n’est jamais venu. Depuis la fin du mois d’octobre, il n’y a plus l’ombre d’une carlingue sur la piste. Bienvenue à l’aéroport<br /> fantôme de Ciudad Real, dont la fermeture officielle vient d’être décidée.<br /> <br /> L’histoire de Ciudad Real est emblématique de la folie des grandeurs qu’a connue l’Espagne durant les années d’euphorie économique, avant qu’elle ne se crashe durement. Bâti grâce à des fonds<br /> privés (un milliard d’euros investis), sur fond de clientélisme et de scandales de corruption, Ciudad Real misait sur l’engorgement de Bajaras, à Madrid, pour devenir le deuxième aéroport de la<br /> capitale. Il espérait un trafic de 2,8 millions de passagers par an. Trop loin de Madrid, ses rêves se sont écroulés comme un château de cartes. La première année d’exploitation, en 2008, il<br /> n’accueillait que 50 000 passagers, 10 000 l’année suivante. Le 14 décembre dernier, l’aéroport fermait ses portes. Officiellement pour un an, le temps de trouver une « solution » à laquelle plus<br /> personne ne croit.<br /> <br /> Ciudad Real n’est pas le seul terminal fantôme du pays. Chaque province rêvant d’avoir son aéroport international, dans l’idée de booster le tourisme, les projets se sont développés à tour de bras<br /> ces dernières années. Si bien que l’Espagne devrait compter 60 aéroports d’ici à 2020.<br /> <br /> Mais combien avec des avions ? Dans la région du Pays basque et de Navarre, on compte par exemple sept aéroports dans un rayon de 100km ! A Castellón, trop proche de Reus et Valence, le terminal a<br /> été ouvert en avril dernier sans qu’aucun contrat avec une compagnie aérienne n’ait été signé. Ironique, la jeunesse du coin conviait via Facebook à une rave party sur la piste sans avion le jour<br /> de l’inauguration.<br /> <br /> De la Galice à la Catalogne, partout des aéroports, s’ils n’ont pas encore fermé, sont dans les chiffres rouges. Certains ne doivent leur salut qu’à la présence d’une seule compagnie low-cost. Il<br /> suffit que celle-ci s’en aille pour que l’aéroport agonise, comme à Huesca (dans les Pyrénées). Durant le mois de novembre, les employés de l’aéroport n’ont dû s’occuper que de… quatre<br /> passagers.<br /> <br /> Le terminal quasi voisin de Lleida-Alguaire ne va guère mieux : la collectivité publique a été obligée de subventionner les vols pour que l’unique compagnie qui y opère encore ne s’en aille pas. Le<br /> 19 décembre, l’arrivée de 400 skieurs britanniques par deux vols charters méritait une nouvelle dans la presse catalane.
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B
Mardi 20 novembre 2012 :<br /> <br /> Grèce : 50 milliards d'euros de garanties pour la France.<br /> <br /> La France a participé à deux plans de sauvetage de la Grèce. Lors du premier, en mai 2010, alors qu'Athènes était au bord de l'étranglement, Paris avait prévu de prêter 16,8 milliards d'euros. Mais<br /> ces prêts bilatéraux ne se sont finalement élevés qu'à 11,4 milliards, une décision ayant été prise entre les États membres l'année suivante de ne plus verser l'argent directement, mais via le<br /> pare-feu européen, le Fonds européen de stabilité financière (FESF).<br /> <br /> Pour le deuxième sauvetage de la Grèce, en octobre 2011, c'est le FESF, et non la France, qui a emprunté de l'argent sur les marchés pour le prêter à la Grèce. Ici, la France n'a rien déboursé,<br /> elle n'a fait qu'offrir sa garantie (sur les 18,5 milliards du deuxième programme d'aide, et sur le reliquat de plus de 5 milliards du premier programme). La participation du secteur privé s'élève,<br /> elle, à 7,8 milliards.<br /> <br /> Au total, «compte tenu d'un mécanisme de surgaranties, les 31,6 milliards d'euros de prêts du FESF à la Grèce en 2012-2014 devant être garantis par la France correspondront à une garantie de plus<br /> de 50 milliards d'euros», peut-on lire dans le projet de loi de finances rectificative présenté en juillet dernier.<br /> <br /> La France, donc les contribuables, ne devra mettre la main au portefeuille que si la Grèce ne parvient pas à rembourser le FESF.<br /> <br /> En revanche, la dette publique imputable aux programmes d'aide à l'ensemble des pays en difficulté en Europe (prêts bilatéraux ou par l'intermédiaire du FESF) devrait s'élever à 50,2 milliards fin<br /> 2012, contre 14,5 milliards fin 2011 - soit une hausse de 1,8 point de PIB, indique le Projet de Loi de Finances Rectificative 2012.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/11/19/20002-20121119ARTFIG00709-grece-50milliards-d-euros-de-garanties-pour-la-france.php<br /> <br /> Questions :<br /> <br /> Quand la Grèce fera défaut, les contribuables français devront payer 50 milliards d'euros. Mais comment sera réparti cet effort ?<br /> <br /> Est-ce que ce sera les classes supérieures qui devront payer ces 50 milliards d'euros ?<br /> <br /> Est-ce que ce sera les classes moyennes qui devront payer ces 50 milliards d'euros ?<br /> <br /> Est-ce que ce sera les classes populaires qui devront payer ces 50 milliards d'euros ?<br /> <br /> Rappel :<br /> <br /> En France, le budget du ministère de l'Education Nationale, c'est 62 milliards d'euros.<br /> <br /> http://www.weka.fr/actualite/education-thematique_7847/budget-2013-les-credits-de-la-mission-enseignement-scolaire-adoptes-article_76261/
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H
d'un autre coté les compagnies arabes ont l'air de bien se développer, en cassant les prix: Emirates, Qatar Airways, etc. C'est ce que j'ai remarqué en regardant les prix vers l'Asie.
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