Niouzes of Abou Dhabi...

Après l'intervention d' Abu Dhabi à Dubaï, d'autres nouvelles du golfe.

Pour préciser, et comme rien n'est gratuit, Abu Dhabi a surtout avancé de l'argent à Dubaï, pour payer Abu Dhabi, ou comme l'on dit vulgairement, pour socialiser les pertes.

Abu Dhabi, pour lequel, disait on, l'EPR était archifavori, ne l'était pas du tout. Depuis un bon trimestre, c'est le coréen Kepco qui tenait la corde, et qui a fini par emporter le morceau.
L'EPR est trop en retard, trop nanard, trop cher, trop peu fiable.
Côté français, aucun regret à avoir : même à 20 milliards d'euros, le chantier est sous évalué.

D'une manière générale, aucun regret non plus n'est à avoir.
Perdu au milieu de nulle part, ce projet est à l'image de Dubaï : appelé à périr comme toute toute de Babel.

Côté français, c'est la perestroïka et la glasnost qui devrait être à l'ordre du jour, on peut faire sienne la phrase : "Une fois de plus, il est démontré que la France 'championne du monde du nucléaire' n'est qu'un mythe qui n'a pas grand chose à voir avec la réalité ".

Le nucléaire demande des capitaux dont ni EDF, ni AREVA ne disposent.
EDF est tout juste en mesure de faire fonctionner son parc existant.
Et encore.

EDF a plusieurs fois flambé ses disponibilités dans des couillonnades impressionnantes de bêtise.

Là, EDF veut vendre, et Abu Dhabi est sur les rangs, le réseau de distribution dont elle est propriétaire en Grande Bretagne.
Bien entendu, EDF avait surpayé des centrales nucléaires anglaises (et américaines) en fin de vie et à bout de souffle, dans un pays lui-même en fin de vie et à bout de souffle.

Visiblement, les décideurs de ce pays ont décidés de se comporter en parfaits pigeons. Nous ne pouvons que nous féliciter de la perte de cette commande, qui nous aurait coûté bien cher, et nous désoler d'avoir eu celles que nous avons eu.

Comments

[BA]

BNP Paribas : deux dirigeants cèdent des titres.

Michel Pébereau, le président du conseil d'administration de BNP Paribas, a déclaré à l'AMF avoir cédé, le 15 décembre dernier, pour près de 3,4 millions d'euros d'action du groupe bancaire, soit
62.000 titres au prix unitaire de 54,6 euros.

Idem pour Baudouin Prot, le directeur général, qui déclare de son côté s'être allégé pour plus de deux millions d'euros d'actions du groupe bancaire français, soit 37.000 titres au prix de 54,6
euros chacun.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=713d98183302a0b8cd9f62c26327a36f

Quand le bateau BNP Paribas coule, les rats quittent le navire.

Michel Pébereau et Baudouin Prot ont un avantage énorme sur 99 % des citoyens français : Michel Pébereau et Baudouin Prot connaissent l'état réel de la banque BNP Paribas.

Je dis bien : l'état réel.

[BA]

Paul Jorion écrit :

" Subprime : la deuxième vague arrive."

http://www.marianne2.fr/Subprime-la-deuxieme-vague-arrive_a183255.html