Non remplacement d'un fonctionnaire sur deux : le flop...
12 Octobre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
ça coute cher en chômeurs, et ça ne rapporte rien aux finances de l'état. C'est le résultat du rapport parlementaire de la Mission d'évaluation et de contrôle.
264 millions d'économies nettes pour 2010, c'est selon les termes mêmes des parlementaires "peanuts", et bien entendu, c'est sans doute négatif, comme l'état assiste 100 000 à 150 000 personnes qui n'ont pas été embauchées...
Ce qui a échappé à Nabuchodonosor Sycophante, c'est qu'un état ne fait jamais d'économies, il ne fait que déplacer des coûts : c'est lui qui fait la conjoncture.
Plus il refroidit, plus la conjoncture refroidit, comme c'est éclatant dans le cas grec.
On a voulu faire des économies, on a fait flamber les déficits des caisses retraites et chômages, tout en réduisant les recettes à quasiment zéro désormais.
Merci les néocons, qu'on peut appeler par leurs vrais noms : les vraicons...
La bonne méthode pour réduire les effectifs de la fonction publique, c'est d'abord de rétablir quelque chose qui ressemble au plein emploi, et dans une perspective
industriel, c'est beaucoup plus facile, et encore plus facile quand l'employé n'est plus considéré comme LA variable d'ajustement.
Cette période, elle n'est pas si loin. En 1970, on n'arrivait pas à embaucher des fonctionnaires. C'était trop long, trop mal payé, trop rigide. On trouvait rapidement du travail dans un secteur
privé où l'on changeait de travail comme de chemise.
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