Nonagénaire expulsée...
8 Janvier 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Une nonagénaire a été expulsée, elle
appartenait, parait il, à une famille aisée, et si l'on en croit le montant journalier du séjour, 124 euros, 3800 euros par mois, ce style de résidence est destiné, de fait, à des personnes très
aisées.
D'ailleurs, la plupart des actifs ne touchent pas une pareille somme, et pour les retraités, n'en parlons même pas.
Ne jetons pas, non plus, la pierre à la famille. Ce genre de choses est toujours compliqué, d'abord par l'inégalité des situations sociales des héritiers, par leurs
propres conceptions, par la conception de la vie qu'à eu la personne en question.
En effet, pourquoi les héritiers se sentiraient ils liés par leurs ascendants ? Certains ont été et sont très flambeurs, dépensent tout, voir, certains, comme je
l'ai vu, ont flanqués leurs enfants à la DDASS (rebaptisée pompeusement "aide sociale à l'enfance") à 6 ou 7 ans, et ceux -ci ont vu ressurgir leur géniteur (ça ne mérite pas d'autre
appellation), 30 ou 40 ans après, sous la forme d'une obligation alimentaire...
Rien n'empêche les héritiers de prendre une maison de retraite moins coûteuse.
Mais, comme on n'est pas dans le secret des familles, on peut supposer certains cas de figures : certains ont pensé bien faire, mais d'autres ont sans doute jugé
dispendieux le montant du séjour, qu'on peut avoir à la moitié de ce tarif, conduisant sans doute quelques uns à s'en laver les mains, puis la totalité des héritiers...
Il est clair, que ces situations sont des
nids de vipères. Sans compter, bien sûr, la rentabilité à 15 % des maisons de retraite privées... Soit, dans ce cas, plus de 500 euros mensuels...
Ces institutions sont des ponts d'or.
Chez les gens modestes, et un article le met en exergue, il n'y a pas d'autre solution que la reconstitution de la lignée, avec une cerise sur le gâteau, la possibilité pour un des enfants de devenir auxiliaire de vie, résolvant, pour certain, un problème de chômage, au grand soulagement de la collectivité, avec des économies conséquentes, et sur les frais de séjour, et sur l'aide sociale aux chômeurs...
Pour peu que les enfants n'aient pas, non plus, de situation, on voit très bien 3 générations sous le même toit, dépendant, finalement, et de la retraite, et de la survie prolongée de l'ancien.
Rien à voir, donc, avec le commun des mortels, mais globalement, une situation qui devient explosive, comme toute la société : des dépenses contraintes qui augmentent et des revenus qui stagnent...
Et sans doute, aussi, des descendants, dans beaucoup de cas, exigeants, ne voulant pas "se sacrifier", et trouvant normal un certain train de vie, et anormal de ne pas le
maintenir...
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