Nouvelles Latines...
2 Avril 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
L'Espagne malgré à cause de ses plans de rigueur et plans d'aides internationaux (vous savez, celui qui consiste à vous tenir la
tête sous l'eau, jusqu'à ce que vous puissiez vous passer de respirer), agonise littéralement. Le déficit ne se porte pas mieux, l'activité décroit encore de 2 %, et l'activité industrielle
décroit aussi.
A quoi s'attendaient ils comme "relance" ?
L'industrie fait 12 % du Pib en Espagne, et comme la plupart des pays, l'industrie s'adresse d'abord à un marché interne en plein marasme.
On le sait, "faire des économies", a toujours été la meilleure manière de faire la politique du pire. ça ne fonctionne jamais, un pays ne fonctionne pas comme un ménage. Une nation est aussi le lieu de l'agglomération des transactions entre individus et entreprises, et les achats des uns, sont les ventes des autres. Si l'un n'achète plus, la baisse de l'autre est égale à son économie, et lui même comprime ses achats.
Je dirais que le schéma est simple. 100 "d'économies", entraînent contraction de 300 (au minimum), et 150 de réduction de rentrées fiscales, sauf si l'extérieur
assure la relève de l'activité.
Comme en Europe, tout le monde fait de l'austérité, il n'y a plus personne pour tirer la charette, et la "solution allemande", est surtout un gros miroir aux alouettes.
Si l'on prend une grosse industrie espagnole, l'automobile, son plus grand client, c'était et c'est la France.
Comme le propre marché français se ramasse, la compression salariale espagnole ne fonctionne pas. Et la contraction française serait pire sans les marques cheap, comme Dacia. Donc pas espagnoles.
Ce qui n'empêche pas l'institut international de la Finance, de demander à continuer la même politique, dès fois qu'on aurait une petite chance d'échapper au pire.
Beppe Grillo dit qu'il est (lui et son mouvement), "la révolution française sans la guillotine". Mais dans les chambardements de 1789, la guillotine n'est venue que plus tard, et il n'y a pas de renouvellement des temps sans massacre de la classe dirigeante appelée aristocratie. C'est une constante.
Et puis, ça serait beaucoup moins marrant.
De toute façon, le massacre est une condition indispensable. Sans lui, la classe dirigeante ne revient pas sur terre. Et continue à prêcher de manger de la brioche quand il n'y a pas de pain.
Les indices d'activités Français et Italiens s'effondrent, et l'indice global européen est à peine meilleur.
Les "17 salopards" ont donc parfaitement réussi leur coup.
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