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Oh les belles bulles !

29 Novembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Après la faillite et le building crash de Dubaï, on peut voir que certains ne sont pas sortis d'affaire. D'abord la Chine, qui pratique une politique de subvention des exportations (Donc, le protectionnisme, démon agité est bien là. Tout le monde mise sur la relance par l'exportation, dans une phase de récession ), et ensuite dispose de stocks colossaux de logements et de locaux vides.
A Beijing, cela atteint 14 années de vente, à condition que cela se maintienne au niveau de 2008.
Des installations neuves construites pour les JO ont été ou vont être détruites.
Elles n'ont aucune utilité.
C'est le phénomène décrit dans "le retard d'effondrement", les équipements vont à la casse. Ceux-ci, n'auront même pas servis.
Et la chose est pire en matière industrielle. 90 % des machines outils dans certains secteurs n'ont jamais été utilisées.
Pour la sidérurgie, c'est le pire. Avec les chiffres de production annoncés, il n'y a qu'une possibilité, c'est le stockage pur et dur.

Autres temps, autres lieux, autres moeurs, "
lorsque l'Argentine a fait défaut sur sa dette publique externe, créant de graves troubles sociaux et ouvrant une crise dont le pays peine encore à se relever " .
Ce n'est pas le défaut qui a crée les problèmes argentins, c'est la crise sociale, fruit de 30 ans d'inepties économiques profondes qui a provoqué le défaut sur une dette fictive (uniquement des intérêts).
"
Les problèmes apparaissent quand les marchés perdent confiance dans la capacité d'un État à rembourser sa dette . "
Aucun risque : les états ne paient jamais leurs dettes, et cela repose sur l'abandon des droits régaliens des états au profit des jean-foutre (ça fait très "père Duchesne") que sont marchés et banques.

En réalité, la question n'est pas "Si", mais "Quand" aura lieu la rafale de banqueroutes étatiques. Grêce ? Ukraine ? Quel va être le premier à ouvrir le bal ? 
N'oublions pas la première bulle, la mêre de toutes, celle qui fera paraître les problèmes actuels comme bénins ; la bulle énergétique.
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S
<br /> Il cherche des pigeons ; c'est son travail après tout.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Marc Touati : Le CAC 40 montera à 4.500 points en 2010<br /> <br /> http://www.capital.fr/bourse/interviews/le-cac-40-montera-a-4.500-points-en-2010-452770?xtor=EPR-228<br /> <br /> <br />
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N
<br /> La première des bulles n'est pas une bulle énergétique. Le pétrole n'est qu'à 75$, et va certainement baisser (du moins en euro du fait de la baisse de la demande).<br /> La première des bulles, c'est l'endettement des états depuis les années 80. Qui dit endettement, dit emprunt. Qui dit emprunt, dit création monétaire.Qui dit création monétaire, dit argent facile.<br /> D'où l'apparition progressive d'une économie de rentiers : SICAV, warrant, traders, CDS, subprimes, etc... C'est la théorie de Kondratieff : tous les 60 ans, une crise majeure. Car les décideurs en<br /> fin de cycle n'ont qu'une vague idée de la crise précédente (1929 en ce qui nous concerne). Ils l'ont tout au plus étudié à l'école. J'ai vu sur LCI il y a 3 semaines le PDG de la Coface, à qui<br /> l'on demandait si l'endettement de la France était problématique, affirmer que l'état français ne pouvait pas tomber en faillite ! Coupable aveuglement.<br /> Aujourd'hui, l'effondrement est quasi inéluctable, car il est le seul moyen de faire repartir l'économie. Et pas sûr que dans 60 ans, les politiciens auront retenu la leçon.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> http://sebmusset.blogspot.com/<br /> <br /> http://triton740.vox.com/library/post/pourquoi-le-net-est-radical.html<br /> <br /> Le net permet une critique radicale impensable dans les autres medias. On peut même y être pessimiste, alors que dans la vie on est souvent payé pour être optimiste.<br /> <br /> C'est curieux comme on revient sur certaines vertus oubliées du système coco, et à l'intérêt du collectif. Le fric existe, mais il est culpabilisé. C'est hypocrite, mais on voit où mène la<br /> déculpabilisation.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> il n'y aura pas de banqueroute tant que le systeme de cavalerie mis en place par les institutions financières (et cautionnées par les dirigeants étatiques) ne sera pas remis en question.....car les<br /> banqueroutes de certains Etats auraient déjà eu lieu<br /> <br /> <br />
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T
<br /> salut Patrick,<br /> <br /> pourrais tu être plus précis sur la manière dont se déroule la faillite d'un état ?<br /> <br /> les recours possible qu'on les états pour limiter la casse, le sort des fonctionnaires etc...<br /> <br /> <br />
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